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Silence dans les studios | Ft. AAA
Yin Moeha
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Yin Moeha

Silence dans les studios
Communication difficile à venir



Depuis que tu en étais arrivé à travailler ici, tu avais surtout eu l'occasion de côtoyer les égéries afin de les mettre le plus en valeur possible. S'il était tout de même difficile de communiquer avec toi, tu avais trouvé quelques astuces pour rendre les choses plus simples. Notamment utiliser ton téléphone ainsi qu'une voix de synthèse qui parlait pour toi en fonction de ce que tu avais écrit - même si tu n'étais pas sûr que ça fonctionnait parfaitement. Dans tous les cas, tu arrivais toujours à faire le maquillage adéquat en fonction du thème du shooting photo. Normal. Tu n'es pas un professionnel pour rien après tout.

Cependant, cette fois, tu avais rendez-vous avec le designer des publicités - de ce que tu en avais compris, tu ne savais même pas qu'une personne en particulier était désignée pour ça. Tu supposais donc que ce qui allait devoir se vendre allait mettre en valeur un corps ou un visage aux propriétés particulières, que tu te devais de rendre réaliste. Les prothèses et le maquillage corporel n'étaient pas un problème, évidemment, mais tu étais tout de même curieux de ce que tu allais devoir faire. Si ça se trouve, tu ne devrais même pas maquiller quelqu'un mais juste donner ton avis. Aucune idée. Tu te lançais dans la gueule du loup, mais vu que tu aimais les canidés, c'était plutôt quelque chose qui te plaisait.

Tu t'étais levé tôt pour te préparer en conséquence. La première impression fait souvent tout. Et tu allais forcément être pafait et être à l'heure, voire en avance vu la marge que tu avais pris pour t'apprêter. Brushing réalisé à la perfection, maquillage léger et naturel du teint et des yeux pour les mettre en avant sans pour autant que ça se voit, tenue parfaitement lisse et propre et une pression sur le parfum pomme-cannelle, pour ne pas trop en faire non plus. Tu ne faisais pas dans l'extravagance pour toi-même. Tu n'avais pas besoin de ça. Juste de quoi sublimer ta beauté naturelle.

En tant que personne ayant horreur du retard, tu ne te fais pas prier pour arriver une bonne demi heure avant l'heure du rendez-vous. Tu t'installes sur une chaise proche d'un tableau blanc pour réserver cet espace de travail et pour que ton interlocuteur ait également de quoi t'écrire autre qu'un téléphone. Tu avais remarqué sur le chemin que certaines personnes étaient déjà là pour travailler sur des projets que tu ne connaissais pas, vu que ce n'était pas du tout ta branche. Tu n'étais pas de la post-prod, mais bien de la "pré-prod".

Ton regard se perdit au loin quelques secondes avant que tu n'écrives un message sur le tableau.

Merci de me faire signe, cher Advertising Designer.

Et tu posas tes yeux sur son téléphone, regardant les dernières nouveautés sorties par les marques de maquillages et SFX. Peut-être qu'une des nouvelles palettes pourrait très bien faire le travail pour le prochain shooting.

Tu ignorais combien de temps il s'était passé depuis que tu étais arrivé, vu que tu perds vite cette notion quand tu es occupé à regarder des choses intéressantes - et ce ne sont pas les autres employés fourmillant autour de toi qui rempliront cette fonction. Mais décidément, ces nouveaux fards à paupières te donnaient énormément d'idées de maquillages artistiques, à base de papillons notamment. Les papillons t'inspirent en général. Ils sont fragiles, éphémères, chaque trait est placé avec précision pour donner une forme unique. Tout comme ton art.

Tu ne prenais même pas la peine de relever les yeux pour voir si ton potentiel collègue était arrivé. Parce que si tu relevais tes yeux, tu allais passer de la beauté - que te procurait ton imagination grâce à ces nouveautés de cette grande marque - à la laideur - des abeilles qui travaillaient autour. Même si tu devais l'admettre ; les abeilles de ton secteur étaient certainement plus tolérables que les autres.

Certaines étaient même plutôt acceptables. Une fois qu'elles étaient passées sous tes pinceaux.
Tu soupiras un peu.

Pour l'instant, le monde était ennuyant.

Emi Burton
Mar 3 Déc - 12:44
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Arìstós A. Anastópoulos
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Arìstós A. Anastópoulos



Silence

Yin & Arìstós

N'ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence, ou alors... ferme là.

Semblable au marbre dur et froid, l'éphèbe endormi semble figé dans le temps. Comme si il ne ressentait rien. Comme si rien ne pouvait l'atteindre. La scène onirique pourrait durer des heures, il est là lascivement couché sur des draps de soie, immobile, on le voit à peine respirer. Mais soudain retenti une mélodie plus que doucereuse, car Arìstós déteste les sons stridents, les cornes de brame les... les cacophonie criardes. Une simple note de musique, un son de piano grave et discret. Ses yeux s'ouvrent subitement, sur un regard diamant à en figer plus d'un. Ironique n'est-ce pas ? D'avoir de si beaux yeux quand on ne peut les plonger dans les pupilles dilettante de l'autre.

Il est six heure du matin lorsque la gorgone traîne sans grande conviction sa carcasse hors de son lit. Il est six heures dix lorsqu'il appréhende déjà je passer une journée entouré de gerbilles sans guère plus de cervelle que de sens du bon goût. Mais c'est bien la seule chose qu'il aime en ce monde. Son travail. Vendre à tout ces idiots, la piété de la bonne marche à suivre. Etre celui qui instaure l'harmonie. La mode. Les rendre accrocs avant même d'avoir goûté. C'était là son activité principale. Et de loin... son activité préférée.  

Il pris soin de se préparer comme chaque matin, dans un rituel somme-toute assez simple. Rien ne devait déséquilibrer la perfection de ce visage. Pas même une petite rougeur. Pas même une once de sécheresse. Alors il le soignait, l'hydratait, s'occupait de son corps comme d'une composition florale. La touche finale ne lui plaisait guère. Couvrir ses yeux glaciers d'une épaisse lentille cache misère. Tout ça pour ne pas laisser de marbre ses abrutis de collègues. Le brun soupira. Il s'était finalement résigné après tout ce temps, et toutes les remarques désobligeantes, de la direction du département de la communication graphique de l'ULTIMATE. Paraîtrait-il que pour travailler en groupe, immobiliser dans la pierre ses coéquipiers n'était pas la méthode la plus sollicitée.Un dernier coup d'oeil vers son reflet lui confirma ce qu'il pensait : Il était parfait. Comme toujours.

Enfin prêt pour affronter sa journée, il s'enquit d'attraper sa veste, ainsi qu'un caban long et noir, son meilleur atout contre l'hiver. Il n'aimait pas trop se couvrir de couleurs, bien qu'elle ne soient choses qu'il appréciait dans ses compositions. Sur lui elles étaient simplement de trop. Et la sobriété était probablement sa meilleure compagne. L'avantage lorsque l'on habitait dans les complexes d'habitation de l'entreprise pour laquelle on travail, c'est qu'il était complexe d'arriver en retard à un rendez vous. Un maquilleur. Pour vendre Take The Pill aux plus laids de ses compatriotes de l'Otherside. Il espérait sincèrement que son rendez-vous était à la hauteur de sa réputation.

Lorsqu’il entra dans les bureaux des T-REX le désordre ambiant et à gerber de la mauvaise association motifs/couleur/odeur de café froid/brouahaha lui donna un haut le cœur. Tant et si bien qu'il repoussa d'un revers de main Roger, le stagiaire graphiste, sans grande considération pour la couche de graisse toujours plus importante de sa chevelure mal ordonnée. Il aurait pu ajouter quelque chose comme : par pitié va prendre une douche ou, achète toi un déodorant sombre crétin malpropre. Mais il était médusé par cet étrange garçon, assis au milieu de l'océan d'immondice des bureaux partagés. Il était jeune, entre 22 et 25 ans, beau, contre toute attente de sa part. Des boucles blondes, fournies et élégamment agencées tombées l'air de rien sur un visage fin à la peau semblable à la couleur du miel encore chaud. Le garçon était maquillé légèrement certes, mais son œil trop habitué à l'esthétique l'avait tout de suite remarqué, et il devait l'avouer, cela lui fit penser un instant que ce monde n'était peut être pas condamné à la laideur. C'était lui. Son rendez-vous. Il en était sûr. Un visage aussi beau ne lui aurait surement pas échappé tant d'années si il ne s'agissait pas d'une nouveauté.

Alors le brun s'approcha nonchalamment, comme à son habitude. Il observe un instant celui qui semble si absorbé par son smartphone alors qu'autour de lui le monde tourne à la panique, faute de délais de rendu supplémentaire. Une jeune femme les approche mais s'arrête bien vite lorsque qu'Arìstós lui jette un regard assassin. Il venait de trouver une perle. Ce n'était pas pour la partager avec la première sotte venue.

" Tu dois être le maquilleur avec qui j'ai rendez-vous. J'espère que tes œuvres sont à la hauteur de ce que tu dégages, je déteste perdre mon temps.

Mais boucle d'or ne bouge pas. Pas d'un pouce. Est-ce qu'il se fiche de lui ? Non. Après tout il n'y avait aucune raison pour qu'on se paie sa tête. Et puis sa réputation était assez bien établie pour que personne ne s'aventure à le faire virer chèvre dans ses propre locaux. Non c'est autre chose. Le brun lève les yeux, d'abord pour les rouler de désespoirs, telle cette drama-queen sassy-bitch qui sommeil au fond de lui, mais ceux-ci s'arrêtent sur le tableau blanc face à lui.

Merci de me faire signe, cher Advertising Designer. "

Il est muet ? Probablement sourd aussi. Cela explique bien des choses. Mais au fond ça ne fait qu'ajouter à sa beauté. Car ce qui l'agace a tendance le faire vite déglutir. Et les être qui parlent pour ne rien dire, l'agacent au plus haut point. Alors l'Advertising Designer se part de son plus beau sourire. Il attrape une chaise, la dépose à un mètre du garçon, ni plus, ni moins. Il s'assied et sort de sa sacoche en cuir un carnet sur lequel il a l'habitude de dessiner ses projets.
De sa plus belle plume, il écrit :

" Bonjour, il me semble que je suis l'Advertising Designer dont il est question sur le tableau. "


Habilement il tend le carnet à l'inconnu. Il se fait à cette situation particulière. Il se plonge enfin de le silence de son interlocuteur. Il oubli les sons qui s’enchaînent inlassablement autour de lui.
(c) DΛNDELION
Mer 4 Déc - 12:58
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Yin Moeha
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Yin Moeha



Silence dans les studios
ou "Comment méduser Medusa ?"



Ce fut en voyant une chaise bouger que ton regard daigna se poser sur autre chose que sur le petit écran que tu tenais dans la main. Du coin de l'oeil, tu observas celui qui prenait le temps de s'installer face à toi. Une homme d'un charisme redoutable, tu ne pouvais pas le nier. Quelqu'un qui n'aurait absolument pas besoin de tes services. Même si une once de couleur pour mettre ce regard en valeur n'aurait pas été de refus. Tes yeux se tournèrent aux alentours pour confirmer une pensée qui te venait ; si les abeilles travailleuses semblaient n'avoir aucun temps pour elles, cet homme, dont tu avais supposé l'identité du coup, sortait largement du tableau. Et ce n'était pas plus mal.

Tu supposais également que c'était le genre de personne à se faire désirer de beaucoup, et si, pour l'instant, tu avais une première relativement bonne impression sur lui, tu n'en avais strictement rien à branler. La seule chose qui t'intéressait, c'était de savoir s'il allait comprendre ton génie artistique. S'il était en mesure de faire ça, tout en étant un bel Apollon, tu ne pourrais que t'entendre avec lui – ce qui était de base, une chose rare venant de toi. Néanmoins, il semblait avoir l'oeil pour ce genre de choses, vu le sourire qu'il abordait.

Instinctivement, tu comblais aussi tes sens manquants avec les autres. Dès lors qu'il sortit son carnet en cuir, tu inspiras l'air un peu plus fortement pour en sentir la fragrance de ce dernier. Le cuir étant une matière noble, tu appréciais le détail. Tu pris le temps de lire sa phrase et nota son tact dans un coin de ta tête. Des gens qui agitaient les bras partout pour te faire signe de leur présence étaient monnaie courante. Et même si tu aimes rendre tes modèles extravagants pour une photo, tu as horreur que l'on se comporte comme ça avec toi. Cette subtilité est un bon point bonus. À voir s'il en marquera des mauvais à l'avenir.

Tu lui fis un signe de tête en guise de politesse et tu attrapas ton téléphone pour lui répondre à ton tour. Même si tu as toujours un carnet sur toi au cas où tu viendrais à manquer de batterie, ne pas gaspiller de pages tout le temps était plutôt plaisant.

Bonjour. Je suis Yin. Ravi.

Tu lui tendis ton téléphone sans entrer dans plus de détails. Il n'avait pas besoin de plus de détails. Tu n'avais pas l'intention de te perdre dans les politesses et autres présentations, ça ne t'intéressait pas. Ton âge, tu le gardais pour toi, ta profession, il la savait déjà. Tu avais bien conscience de ne pas être la personne la plus sociable du monde, mais en même temps, tu n'étais pas là pour faire connaissance avec lui. Son nom ne t'intéressait pas. Son rôle était suffisant. Pour l'instant. À moins qu'il ne te le dise par toi-même, tu n'irais pas chercher l'information puisqu'elle t'était totalement inutile.

D'un geste calculé, tu te levas de ta chaise pour écrire la suite au tableau, et effacer au passage le premier message que tu avais laissé. Tu fis quelques flèches reliées à ton peu de texte pour que les idées puissent être notées de façon claires sur le Velleda, et pas de façon désorganisées sur le carnet en cuir ni sur ton téléphone. Tu observas le tableau un instant en te tenant le menton, puis tu te décalas pour que le brun puisse à son tour regarder.

Le projet ?

Tu commenças à signer pour toi-même qu'on ne t'avait pas donné plus de détails que "rendez-vous avec le designer pour un projet", donc que tu ne savais pas du tout de quoi il s'agissait. Tu le détaillais quelques secondes tout en réfléchissant à ce que tu allais faire. Lui en parler ? Non, ce n'est pas son problème ni ta faute après tout. Le lui faire simplement remarquer ? Pas ton genre.

Alors tu te contentas simplement de reprendre ton téléphone. S'il était aussi narcissique que tu puisses l'être – du moins tu l'espérais, mais qui ne le serait pas avec un physique si avantageux ? – tu savais très bien comment te comporter avec ce genre de personnes. Tout simplement le genre de comportement que tu aimes qu'on ait envers toi : qu'on te mette en avant d'une façon ou d'une autre. Donc tu te fis plaisir. Et tu vantas – non sans mérite – tes compétences, tout en lui promettant Nirvana.

J'ignore ce que tu cherches mais j'ai probablement ce qu'il faut pour le faire.

Tandis que tu lui redonnais à nouveau ton cellulaire, tu lias le texte au geste – à la fois pour prouver que ta promesse n'était pas vaine mais aussi par simple intérêt profesionnel – et tu attrapas ta malette dans lesquels figuraient des échantillons de tes produits, vu que tu ne pouvais vraisemblablement pas tout porter sur toi, ainsi qu'un photobook avec tes représentations triées par thème. Tu en profitas pour te rasseoir et attendre ses indications ainsi que son avis.

C'était ce qui constituait ton métier après tout. On te donne un sujet, tu exécutes selon ton imagination et selon ce qui marche auprès du grand public – même si à l'origine tu aimais avoir ton indépendance, ce n'était pas un luxe que tu pouvais te permettre d'avoir ici, pour le moment en tout cas.

En espérant vraiment t'accorder avec ton interlocuteur.

Emi Burton
Mer 4 Déc - 15:40
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Arìstós A. Anastópoulos
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Arìstós A. Anastópoulos



Silence

Yin & Arìstós

N'ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence, ou alors... ferme là.

Si le brouhaha environnant avait tendance à énerver plus que de raison notre éphèbe, avec ce garçon c'était assez différent. Son silence et la justesse des mots qu'il écrivait satisfaisait étrangement la Gorgone qui afficha un large sourire en guise de présentation. A quoi bon donner son nom ? Il finirait par le connaitre de toute façon.

Alors il se contenta de l'observer, de le détailler, Il faisait ça avec tout le monde, chasser des têtes c'était son métier. Si son interlocuteur discret lui avait semblé beau garçon de premier ordre, il n'en était pas moins agréable quand on pouvait poser les yeux sur son grain de peau sans Defaults. Et quelle couleur de peau, celle de quelqu'un qui avait grandit sous un climat insulaire. Le bronzage dont rêvaient toutes les grognasses pour aller se payer un mélanome en institut. Si du temps où son créateur l'avait forgé de l'argile, il était de bon ton d'avoir la peau la plus blanche possible, la plus "pure" possible, Aristos savait pertinemment que le monde évoluait sans poser la question aux vieux réacs et qu'il était plus pertinent de côtoyer les tonalités caramel que le blanc aspirine.

Ah, le orange et les tons rosés devaient lui aller à merveille. Mais n'étant pas là pour en faire sa tête d'affiche il détacha ses yeux du garçon sont il aurait bien fait son quatre heure pour les poser sur le tableau. Tiens le message avait changé. Net. Précis. Une simple question :

" Le projet ? "

Boucle d'or se mit à signer. Mais le brun n'y prêta pas vraiment attention. Si il en comprenait des brides il n'avait jamais pris la peine d'apprendre à répondre. Non vraiment, faire quelque chose pour les autres, mise à part les rendre moins atroce à regarder, ce n'était vraiment pas le genre de l'Advertising Designer. Fut un temps il avait été StreetCouts, mais il détestait les personnes laides, et des personnes laides dans la rue il y en avait trop. Ainsi lorsque les rues de Devil's Paintbrush furent bien vite ornées de statues de marbre aux visages tuméfiés de terreur, la direction avait jugé bon de ne plus le laisser courir les bas quartiers, et de pousser RIP pharma pour qu'on lui produise des lentilles de contact.

Il souriait a nouveau. Pourquoi ? Parce que ça faisait parti de ce qu'il avait appris à faire. Aristos savait se rendre agréable. Aristos savait se rendre juste ce qu'il faut d'indispensable au yeux des autres. Puis lorsque le jeune homme lui tendis à nouveau son téléphone, il se mit à pianoté à une vitesse défiant toute concurrence :


" J'ai entendu dire que tu savais rendre les choses banales, belles à en couper le souffle, et c'est précisément ce qu'il me faut. "


Il se saisit alors du book de Blondie, enfin, Yin, puis feuilletas jusqu'à s'arrêter à des maquillages enjoignant des prothèses, plus proche du FX que des looks traditionnels que l'on pouvait trouver sur les Catwalk. Il tapota légèrement du doigt la page avant de jeter un œil aux échantillons que lui présentait Yin. C'était ma foi fascinant, avec ça il pourraient assurément vendre Take The Pill aux septiques. Car si le cachet magique donnait une apparence plus ou moins humaine aux plus monstrueux de l'Otherside, il n'était pas obligatoire que cela les rende beaux. Seulement voilà, les monstres ne voulaient pas seulement être humains, il voulaient être beaux.

Il attrapa alors à nouveau le petit combiné pour y écrire:


" Vois-tu je suis dans une impasse. Mon panel test du médicament Take The Pill a fonctionné à merveille : Ils paraissent plus humain que nature. Seulement, être un simple humain, ce n'est pas très vendeur. Et puis quand on voit les 98% de la population, on se doute bien que RIP pharma ne fait pas de miracle, mais imite ce qui existe déjà. Pourtant la loi sur l'image et la publicité m'oblige à utiliser le dit panel test pour mes publicités. Ce ne sont malheureusement pas des mannequins.   "


Il soupira. C’eut pourtant été plus simple de mentir et d'engager de véritables beautés pour vendre finalement de la beauté en pilule à tout ces laiderons. Et puis pourquoi des choses aussu laides existaient au juste ?

Il reprit :


" C'est là que tu entres en jeu. Je n'ai pas le droit de mentir sur l'utilisation de Take The Pill par les visages que l'on affichera en format 4×3 partout dans la ville. Mais rien ne m'interdit de les modifier, et manifestement tu serais potentiellement à la hauteur. "


La gorgone leva les yeux. Il scruta l'ensemble des employés du secteur jusqu'à ce qu'il ne s'arrêtent sur ce qui devait être un des développeur web de l'entreprise. Yeux cernés. Teint plâtreux. Peau sèche et look à refaire. Il se tourna vers Yin et désigna l'homme avec son cahier avant d'ajouter :


" Imaginons que ce garçon n'est autre que ton sujet d'expérimentation, comment tu le changerais ? Par quoi tu commencerais ? "


(c) DΛNDELION
Mar 7 Jan - 10:03
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Yin Moeha
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Et paf ! Ca fait des Chocapics !

@Arìstós A. Anastópoulos & @Yin Moeha
Un regard & Un pinceau


Ce sourire qui, tu le savais, ferait tomber la plupart des gens de l'étage s'ils l'avaient vus. Tu étais bien trop stoïque pour réellement saisir le pourquoi du comment les gens aimaient ce genre de choses là, mais au moins, tu avais appris à les reconnaitre avec le temps. Si ton interlocuteur ne s'était pas mis à t'écrire à ce moment là, tu aurais eu vraiment des doutes sur son envie de mener à bien le projet.

Mais évidemment, il était fait du même bois – ou marbre dans ce cas, malheureusement tu l'ignores encore – que toi.

Un sourire t'échappa alors que cette pensée se confirmait. Tu voyais clair dans son jeu et tu étais persuadé qu'il voyait clair dans le tien. Non pas que ça te dérange actuellement. Quoi de mieux que la compréhension mutuelle pour arriver à vos fins ? Tu avais bien conscience qu'il avait besoin de toi pour embellir certaines choses ou en mettre d'autres en avant, mais tu n'avais toujours pas le contexte. Tu remarquas cependant rapidement, grâce à un geste de sa part, qu'il te pointait des prothèses faciales. S'il tenait à ce que tu crées un visage de toutes pièces pour l'une de ses publicités, tu en étais capable, du moment que quelqu'un d'autre était là pour le porter.

Tu regardas attentivement ses textes sur ton téléphone, t'expliquant le pourquoi du comment. Alors en plus il ne te demandait même pas la prothèses complète mais juste quelques morceaux pour transformer des volontaires en mannequins ? Bien sûr que c'était dans tes cordes.

Tu suivis le cahier de ton collègue en regardant intensément le développeur en question. Ton regard ne loupa aucune imperfection sur le garçon au loin, tu voyais tout, tu notais tout. Et en voyant le test que le designer te mettait sous les yeux, tu eus un rire silencieux. Tu trouvais son test tout à fait logique, il ne pouvait pas faire confiance à quelqu'un qui ne faisait pas ses preuves. Une publicité n'est pas comme un mannequin ou une autre personne tierce commandant un maquillage. Une publicité, ça reste des mois. Mais tu te remis assis, déplaçant ta chaise à côté de lui pour qu'il puisse lire ce que tu écrivais sur ton téléphone – que tu avais repris – par dessus ton épaule.

Une douche, vraiment.

Plutôt que d'utiliser des mots tout d'abord, tu sortis ton carnet personnel et tu dessinas vaguement dessus pour te représenter le développeur ainsi que les possibilités que tu pouvais envisager. Tu n'avais pas le meilleur des coups de crayons, mais à force de t'entrainer pour mieux visualiser avant de faire des conneries – parce que c'était arrivé durant ta formation – tu avais pris le réflexe de dessiner à l'avance une représentation de la personne, de gommer ce qui n'allait pas et de l'arranger, pour te projeter.

Tu te fixas un moment sur le dessin, sans en modifier la base, pour ensuite écrire son ton téléphone. Tu le donnerais à Medusa une fois que le texte serait terminé, et tu pourras éditer le dessin en même temps qu'il lisait.

Ca m'a fait rire de penser instinctivement à une douche, mais ça serait nécessaire dans tous les cas. Sa peau est un gros problème, si ce n'est le plus gros, il faudrait que je m'y prenne la veille au soir et le jour J. Les cheveux sont facilement modifiables à base de perruques tant qu'elles sont faites à partir de cheveux naturels et bien intégrées dans le maquillage, mais son teint est vraiment problématique. Je peux l'arranger, mais j'y passerai pas mal de temps. La veille je lui ferai d'abord un gommage de sa peau avant de la nettoyer avec un exfoliant avant de lui faire mettre une creme de nuit hydratante. J'ajouterai peut-être un peu d'huile d'amande avant la creme pour hydrater un peu plus. Le lendemain, je lui rincerai la peau à l'eau chaude avant de lui vaporiser un peu de lotion huileuse pour que sa peau ne s'assèche pas. La crème de jour hydratante vient ensuite et la base du visage sera déjà bien meilleure.

Tu lui pointas ton dessin pour lui montrer que, désormais, Jacky, développeur web, avait non plus un teint similaire à un sachet de smecta posé sur le crâne, mais bien une peau hydratée. Elle n'était pas en parfait état puisque tu ne fais pas non plus de miracles, un seul jour de produits ne suffit pas à enlever tout ce qu'il avait fait traîner sur son visage. Mais il était désormais présentable et en assez bon état pour être maquillé.

Ensuite ça dépend de ce que tu attends. Du thème que tu recherches. Une perfection humaine selon les standards ? Quelqu'un qui sort de l'ordinaire ? Est-ce que tu veux qu'il fasse son âge ? Ou tu me laisses carte blanche ?

Emi Burton
Sam 11 Jan - 10:58
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