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Rendez-vous Camera. - Feat ~ Zzeit Zeitlosen [/!\ +18]
Marabella-Rose Canterbury
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Marabella-Rose Canterbury
L'odeur de souffre ne présageait rien de bon, le flash de lumière et le bruit retentissant non plus. J'aurais pu croire, si je n'étais pas déjà si bien habituée, qu'il s'agissait encore du Volcan qui rentrait en éruption. Mais cette fois c'était différent, et qui disait différent disait forcément une surprise que je n'allais sûrement pas apprécier.

Il était trois heures du matin et pour une fois je n'étais pas alcoolisée, un bon point pour nous. Je passai en vitesse mon uniforme, mis mes cuissardes et sortit rapidement de l'appartement. Il fallait que j'aille voir de quoi il s'agissait. Le lieu du crime ? Facile à trouver. Un trou béant à côté de la serre de RIP Pharma.

- Génial.

Murmurais-je entre mes dents. Qu'est-ce que c'est crétins avait encore foutu ? Je m'approchai un peu plus et entre les flashs de lumières constantes je découvris au bas sol des employés à terre que La Faucheuse observait en ricanant. Eh bien il ne manquait plus que ça, j'avais horreur de remplir les paperasses pour les décès. Je soupirai et sortis mon téléphone de ma poche pour appeler le secrétaire qui se chargerait de prévenir tout le monde. Quel bande de paresseux, personne pour venir sur les lieux du crime ? Tout le monde était déjà, bien évidemment, au courant qu'il y avait eu une explosion.

Je sortit de ma mallette des bandes pour séparer le périmètre et éloigner les badauds, même si au centre de l'Entreprise peut n'était pas déjà habitué à toutes les frasques des chercheurs de RIP Pharma. J’observai le trou, soupirai de nouveau, et fit un petit signe à La Faucheuse qui en bas s'en donnait à cœur joie. Je ramenai mes cheveux en une queue de cheval haute et m'approcha des équipes qui arrivait enfin. Il suffit que je reste cinq minutes pour vérifier qu'ils prennent bien toute les évidences chimiques avant de rejoindre un des chasseurs.

- Bon, procédure habituel. Je vais allez voir le Grand Intendant pour vérifier les caméras... Mais à mon avis le truc est déjà dans la nature.

Il haussa les épaules, moi aussi. Procédure habituel après tout. Je rajoutai dans un sourire non dissimulé.

- Je te laisse te charger des papiers pour les décès. 

Avant de partir en tournant les talons. Son regard dépité en disait long, mais après tout qui pourrait ici remettre en question mes ordres ?

Le bureau du Grand Intendant à la Sécurité et à la Vidéosurveillance  n'était pas très loin, en plein cœur de Cuir et Moustache, il était bien le seul à ne pas avoir des ordinateurs encore sous XP. Je toquai à la porte et la bipai avec mon badge, ici peu était habilité à rentrer. Je savais que je le trouverais ici, même à cette heure aussi tardive, après tout il ne dormait jamais ce type, non ?

- Bonsoir M. Zeitlosen. Il y a eu un incident, comme vous le savez sûrement déjà. j'aurais besoin de voir qu'est-ce qui s'est échappé et surtout où il est allé. 

Je fit une pause et époussetai les bras de mon uniforme.

- Vérifier aussi, peut être, si ce n'est pas Mme La Faucheuse qui a encore fait exploser le labo.

C'était ça la procédure habituel, évidemment que c'était elle, surtout en vu de son comportement.  

- Vous voulez que je vous apporte un café ? 

Rajoutais-je dans un sourire aimable. Après tout nous allions encore être bloqué ensemble pendant un petit moment.
Ven 8 Nov - 12:06
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Zzeit Zeitlosen
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J'avais à proprement parlé passé une journée épouvantable. A vrai dire rares étaient les journées que j'appréciais vraiment. Mais la routine habituel commençait à fortement m'atteindre sur le long terme. C'est simple depuis que ma vilaine petite sœur avait repris les rennes, mon activité principale consistait à attendre sa prochaine frasque assis sur un siège plus qu'inconfortable dans mon grand bureau vide de toute âme à part la mienne, et que Dieu Tout Puissant m'en soit témoin, j'étais vraiment pas la compagnie la plus agréable qui soit. Ah... et dire que mon oiseau de malheur préféré n'avait pas pu se libérer aujourd'hui à cause d'un bug informatique.

Il était précisément 3h12 du matin lorsque dans les locaux du secteur pharmaceutique de l'ULTIMATE retenti une explosion. Pour dire vrai on ne la senti que très peu dans les locaux cuirs et moustaches du secteur de l'ordre. Mais comment rater une telle explosion de couleur chaude sur la centaine d'écrans plats qui tapissaient le mur situé devant le grand bureau de verre ultra moderne sur lequel il m'arrivait parfois de m’assoupir ou de me battre contre une tache de café. Ce n'était pas sans me rappeler l'Incendie de la chambre des Lords de Joseph Mallord William Turner. Pourtant en ce qui était matière d'incendie, ma petite sœur avait de la graine à prendre sur mes exploits à Londres en l'an 1666. Je soupirais :


- Encore une longue nuit en perspective hein ? 


Bien entendu personne ne répondit. Vu que je passais le plus clair de mon temps seul. L'odeur su souffre vint très vite me chatouiller les narines et j'allumais la climatisation pour m'en débarrasser aussi vite qu’elle était apparue. A cet instant quelqu'un toqua à la porte. Marabella-Rose n'avait guère à s'annoncer, c'était ma meilleure employée et à en croire les caméras, car oui, moi je pouvais filmer les vampires, la première sur les lieux après cette salle gamine qui jouait l'un des rôles les plus cruciales de ce monde.

J'attendis donc sans broncher que la jeune vampire entre dans mon bureau, ce qu'elle fit habituée à nos rendez-vous tardifs, et à nos nuits de traque vidéo.


- Bonsoir M. Zeitlosen. Il y a eu un incident, comme vous le savez sûrement déjà. j'aurais besoin de voir qu'est-ce qui s'est échappé et surtout où il est allé.  


Je lui fis un signe de tête dépité en guise de Bonsoir. Elle était si procédurière. C'était l'éducation du Yéti qui l'avait rendue comme ça ou était-ce dans sa nature ? En tout les cas ce n'était pas pour me déplaire, bien que quelque chose chez elle me dérangeait sans que je puisse mettre le doigt dessus. Je jetais un œil interloqué derrière mes lunettes de soleil à cet étrange tic qu'elle avait de s'épousseter l'uniforme à chaque fois qu'elle entrait dans mon bureau. Est-ce qu'elle trouvait que je n'étais pas assez maniaque comme ça et s'amusait à me rajouter du travail pour que je ne m'ennuie pas trop dans ma tour d'ivoire ?

- Vérifier aussi, peut être, si ce n'est pas Mme La Faucheuse qui a encore fait exploser le labo.  


Tant d'emphase pour enfoncer une porte ouverte ! Sa réflexion m'arracha néanmoins un rire amusé. Je m'étirais alors et retroussais les manches de ma chemise avant de me lever, de l'inviter à entrer et de fermer la porte derrière elle. Elle esquissa quand à elle un sourire aimable et guère plus empathique avant d'ajouter :


Vous voulez que je vous apporte un café ? 


Je pouffais à nouveau avant de me racler la gorge.


- Décidément, vous savez comment parler à un addict de la caféine qui n'a pas dormi depuis 48h. Mais ça ira merci, j'ai déjà fait couler une cafetière dans ma machine personnelle, servez vous si... ça vous chante.


Je tournais les talons pour retourner à mon bureau, attraper une télécommande et allumer tout les moniteurs des caméras donnant sur le secteur pharmaceutique. Je connaissais déjà tout les tenants et aboutissant de cette histoire. Je savais d’ailleurs aussi ce qui s'était enfuit. J'étais omniscient après tout. Mais ça, Marabella n'était pas censé le savoir. Alors je jouais le jeu. Je faisais mine d'être capable de louper certaines choses. De ne pas avoir des yeux partout. Car après tout on m'avait rapporté que la plupart des employés se tenaient à carreaux parce qu'ils flippaient un peu quand le les ramenais à l'ordre à distance avec un des nombreux hauts parleurs de l'ULTIMATE, alors qu'il n'était pas censé y avoir de caméras dans les toilettes. J'avais décidé de me calmer un peu depuis qu'une des victimes de mon irritabilité était partie en dépression après que j'ai juré de lui faire vivre sa seconde mort plus tôt que prévu pour avoir osé écraser son mégot de cigarette dans le pot d'une des plantes verte que j'avais disposé dans l'entreprise. Est-ce que cette bande d'abrutis avait au moins conscience du temps que prenait l'entretiens de ces pauvres choses !?

Enfin bref. Je ramenais les caméras en arrière, à 2H45, où l'ont pouvait voir les employés décédés dans l'explosion ranger leur affaires en vue de changer d'équipe. La culpabilité de ma petite sœur dans toute cette histoire ne fut rapidement plus à prouver car cette idiote avait même pris soin de faire ses frasques pile dans l'angle de mes caméras et en plus, avait l'audace de me saluer en me faisant des grimaces. Elle était vraiment détestable.


- Vous pouvez rayer de la liste les autres potentiels responsables que vous aviez en tête... si vous cherchez encore à lui trouver des excuses c'est raté...
 


Et je grommelais pour moi même tout un tas de sobriquets fleuris à l'intention de ma très chère sœur.

- D’Ailleurs... comment ça se fait que vous soyez déjà ici ? Sans vouloir vous véxer... Vous n'avez pas... une vie ? Une maison ? Un petit chien peut être ? ... Non je vous vois plus du genre soirée alcoolisée vous. Je me trompe ?
 


Quoi ? Même le temps pouvait s'étonner d'une telle assiduité au travail...


 
@Xanax
Sam 9 Nov - 0:19
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Marabella-Rose Canterbury
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Il rigolai, évidemment qu'il rigolai. Il faisait toujours ça avec moi, avec tout le monde je suppose. Ce type était le syndrome même de celui qui est sexy par sa saloperie. Mais il était gay. Un secret de polichinelle, bien évidemment. Est-ce que c'était dommage pour moi ? Sans aucun doute. Néanmoins ils étaient mignon avec son blond, ils avaient de la chance.

- Décidément, vous savez comment parler à un addict de la caféine qui n'a pas dormi depuis 48h. Mais ça ira merci, j'ai déjà fait couler une cafetière dans ma machine personnelle, servez vous si... ça vous chante.

Souriant toujours, de ce sourire si particulier, faux, mais respectueux réservé à ma hiérarchie je me dirigeai vers la machine à café pour m'en servir une tasse conséquente que je bu d'une traite, bien noire. La nuit serait longue après tout.

- Merci Monsieur.

Je le suivit jusqu'à ses écrans et observai la scène qui se déroulait sous nos yeux, je ne pu me retenir de pousser un soupir. Décidément ? Elle était là, La Faucheuse, bien sûre qu'elle était là, entrain de déposer avec un sourire fallacieux des battons de dynamite dans un coin. L'explosion eu lieu quelques minutes plus tard, on pouvait voir distinctement les douze employés quelques secondes avant l'impact. Les pauvres, ce fut plus rapide que prévu pour eux.

- Vous pouvez rayer de la liste les autres potentiels responsables que vous aviez en tête... si vous cherchez encore à lui trouver des excuses c'est raté...

- Putain. Et après elle va encore venir se plaindre de devoir recruter en masse si elle ne trucidait pas tout le monde aussi... Une vrai gamine.

Laisse-je passer entre mes dents. Je rougis instantanément, sublime je venait de laisser agir mes émotions stupidement, et ma fatigue parlait à ma place. Il avait beau ne pas avoir le look Zzeit Zeitlosen était un de mes supérieurs hiérarchique direct, et je ne pouvais pas me comporter comme ça devant lui. Ma carrière en dépendait, après tout j'étais la plus jeune à mon poste, et je sais que je le devais à mon travail acharné, bien que bon nombre de mon équipe pensait que j'avais usé de la promotion canapé.

- Je suis désolée Monsieur, cela ne se reproduira pas.

Il y eu un instant de flottement avant qu'il ne se retourne vers moi pour me parler de nouveau.

- D’Ailleurs... comment ça se fait que vous soyez déjà ici ? Sans vouloir vous vexer... Vous n'avez pas... une vie ? Une maison ? Un petit chien peut être ? ... Non je vous vois plus du genre soirée alcoolisée vous. Je me trompe ?

Je le regarda indécise, un sourire feint sur mon visage et un sourcil relevé. J'étais piqué au vifs, c'est vrai qu'à part l'alcool et les coups d'un soirs je n'avais pas grand chose dans ma vie. J'agrandis mon sourire et joignis mes mains dans mon dos dans une posture droite, ne tardant pourtant pas à me planter discrètement mes ongles violemment dans ma peau. Ne surtout pas relever, surtout rester courtoise.

- Monsieur, ce n'est que mon travail.

Mon téléphone sonna brièvement, le professionnel évidemment je n'emportais jamais le personnel sur mon lieu de travail. Le numéro ne me disait rien qui vaille, le sms n'arrangeai pas ma situation. Putain quel salopard ! Comment il avait eu mon numéro ? Il s'agissait bien évidemment de Keith, qui d'autre, qui m'envoyait une "magnifique" photo de son mât dressé, lui bien logé dans mon canapé. Avait-il volé mes clés ? Défoncé ma porte ? Je n'en savais rien mais je n'avais vraiment pas le temps pour ça ce soir. Je me pinçai l'arrête du nez et retournai auprès du Grand Intendant espérant qu'il n'avait rien vu sur mon écran même si j'en doutais fort. C'était bien son rôle d'avoir des yeux partout non ?

- Euh. Le...

Super j'étais décontenancé et je bouillonnais de rage. Il fallait que je me calme et très vite sinon j'allais mettre en l'air tout mon travail.

- Pour ce qui s'est échappé du laboratoire, sûrement un monstre visqueux en vu des traces qui se dégageait du trou... On ne le voit pas sur ces plans, peut-être ceux des cages ? Sous-sols numéro 4.

Je devais avoir l'air maligne tiens, blême et tremblante debout à côté de Zzeit qui avait sûrement bien autre chose à foutre que mes états d'âmes ou que cette chasse au monstre disparue.
Mer 13 Nov - 16:15
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Zzeit Zeitlosen
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Je me devais d'avouer que j'éprouvais un certain plaisir sadique à la voir se contenir devant moi comme si j'avais la prétention de la tenir sous mon joug. Néanmoins quelque chose me disais que la fille adoptive du Yéti se faisait rarement mettre en joug, et surtout pas par un homme. Ma foi, j'aurais tout à fait pu choisir d’être une femme. Mais après mûre réflexion j'en étais venu à la conclusion que ce monde traitait plutôt mal les membres du sexe féminin. Je l'observais du coin de l’œil se diriger vers ma machine à café avec cet étrange sourire flanqué  sur le visage. Elle était bien plus belle quand elle ne se forçait pas à jouer les employées parfaites.

- Merci Monsieur.


J'arquais un sourcil. Est-ce qu'elle avait un jour prononcé mon prénom ? Celui que je m'étais donné tant de mal à choisir ? Probablement pas. Un soupir m'échappa. Il est vrai que certaines choses chez les créatures tangibles de ce monde me dépassaient, mais peut être celle-ci par dessus tout. On perdait bien trop de temps en courbette et on s'étonnait quand même que le monde ne tourne pas rond. Les êtres vivants étaient tout sauf doués de logique.


- Putain. Et après elle va encore venir se plaindre de devoir recruter en masse si elle ne trucidait pas tout le monde aussi... Une vrai gamine. 


Alors là par contre. J'étouffais un fou rire dans mon mug rempli de café, et manquait par la même occasion de m'étouffer moi même avec. La Faucheuse ? Une vraie gamine ? J'étais le premier convaincu. J'hésitais un instant à lui faire comprendre qu'elle prêchait un converti mais mes querelles familiales ne la concernait aucunement. Je n'en étais pas moins agréablement surpris, de pouvoir découvrir grâce aux frasque de cette sale petite teigne, une nouvelle facette de mon employée, mais gardait pour la forme u visage impassible. Et puis... c'était bien trop hilarant de la voir se confondre en excuse. Est-ce que j'avais de gros soucis ? Probablement. Mais bon ce n'était pas le genre de personne que j'allais briser avec mon humour sordide alors, autant rester moi même.

- Je suis désolée Monsieur, cela ne se reproduira pas.


-  Ah ? Bah si c'était juste une fois alors...


J'affichais un sourire on ne peu plus commercial avant de reposer mes yeux sur les écrans. Qu'est ce qu'ils foutaient chez RIP Pharma ? Des blobs ? Sérieusement ? On avait pas arrêté ça dans les année 70 en comprenant qu'il suffisait de les faire cuir à feu doux pendant 3 bonnes heures pour les voir s’évaporer dans la nature ? En tout les cas c'était visqueux et gluant. Vu les traces qu'il laissait derrière lui. A moins qu'un petit malin n'aie trop regardé Ghost Buster. J'aimais l'idée de capturer les fantômes avec un aspirateur. Mais je m'égarais. La vampire se redressa dans une posture bien trop roite pour être honnête et feignit le sourire le plus courtois qu'il m'ai jamais été donné de voir. Et bien... Elle était convaincue que son jeu faussé de fille douce et aimable était la marche à suivre ? Soit.


- Monsieur, ce n'est que mon travail. 


Son travail ? Faire semblant d'être un robot ? Je ne saisissais pas vraiment. Tant pis. Le téléphone de la jeune chasseuse vibra et je ne fis rien pour l'empêcher de répondre, après tout, le CDNO n'avait pas encore écoulé sa liste de victimes à l'heure qu'il était, donc, manifestement, on avait encore un peu, beaucoup même, de temps devant nous. Cependant, ce serait mentir que de dire que je n'avais pas jeté un œil à l'écran de son téléphone pour rester pantois l'espace de quelques secondes devant l'aubergine en 1080p qui se dressait sur la photo qu'elle venait de recevoir.  Ceci dit j'aimais beaucoup son canapé. Par contre son amant... si il s'agissait bien de ce dernier, avait à l'évidence, quelques problèmes d'ego. En plus son aubergine était flétrie... Enfin... Pas de première fraîcheur. Avait-il au moins conscience qu'une enveloppe charnelle ça s'entretenait un minimum ? Enfin même ce genre de photos, je n'en sais rien, ça demande un cadrage au minimum... Non parce que la qualité était peut être présente quand on avait un smartphone potable, mais le rustre avait de la terre sous les ongles, et n'y avait mis aucune forme. Est-ce que quelqu'un avait au moins pensé à le prévenir pour la déformation de l'objectif en contre plongée ? Probablement pas. Bref, j'avais posé mon verdict: @Marabella-Rose Canterbury avait très mauvais goûts en matière de partenaires de jardinage.

- Du coup votre travail ?


Les sourcils arqués j'observais la réaction de la jeune femme qui semblait bouillir de l'intérieur, prête à aller régler son compte à l'idiot qui avait fait l'affront de lui envoyer un emoji en réalité augmentée. Par contre pour ce qui était du dit travail elle semblait tout à fait décontenancée par cette étrange intrusion de sa vie privée dans ce qui était censé être je le rappel : mon bureau.


- Euh je... Pour ce qui s'est échappé du laboratoire, sûrement un monstre visqueux en vu des traces qui se dégageait du trou... On ne le voit pas sur ces plans, peut-être ceux des cages ? Sous-sols numéro 4.


Elle avait beau avoir réussi à formuler une phrase on ne peu plus correcte, la pauvre avait besoin d'autre chose que de chasser le CDNO pour se remettre de ce genre d'ironies dont était capable le destin. Je roulais des yeux avant d'aller chercher une bouteille de Brandy dans l’armoire qui se trouvait derrière mon bureau, deux verres à whisky en cristal, et de les servir avec le flegme d'un vieux britannique.  

- Laissez tomber, votre CDNO qui s'est échappé est un genre de Gremlins croisé avec une gélatine qui aurait eu un très gros rhume, il doit faire plusieurs victimes à Moon Vine, 8 pour être exacte, il va même manger la tête d'un barman, mais que la tête, pendant la nuit et sera capturé demain matin à 6h31 tapantes par votre brigade d'intervention. Parlez moi plutôt de cet homme qui vous envoie des photographies d'un goût douteux pendant vos heures de travail... un ex ? Keith c'est ça ?


Je lui tendis son verre tout en prenant une gorgée du miens. Ma foi elle en avait plus besoin que moi mais je n'avais jamais rien eu contre l'idée de boire de l'alcool en bonne compagnie.


 
@Xanax
Mar 19 Nov - 16:27
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- Laissez tomber, votre CDNO qui s'est échappé est un genre de Gremlins croisé avec une gélatine qui aurait eu un très gros rhume, il doit faire plusieurs victimes à Moon Vine, 8 pour être exacte, il va même manger la tête d'un barman, mais que la tête, pendant la nuit et sera capturé demain matin à 6h31 tapantes par votre brigade d'intervention. Parlez moi plutôt de cet homme qui vous envoie des photographies d'un goût douteux pendant vos heures de travail... un ex ? Keith c'est ça ?

Je restais interdite, tremblante depuis de longues minutes pourtant je ne saurai dire pourquoi, mais quand il parlai son annonce me calmai instantanément. Je n’avais aucun doute, aucun soupçon de stress, rien qui aurait pu remettre sa parole en cause. Certes il y aurait huit morts, mais qu’est-ce c’était finalement dans la vague infinissable de victime que j’avais eu a dénombrer chaque jour de mon existence? Je savais que de toute façon La Faucheuse les sauverait, tous, car c’était bien ce qu’elle cherchait en créant des catastrophes. Dans tout les cas, sa voix, sa posture, tout m’incitait à me calmer et je pris doucement le verre qu’il me tendait, docile, avant de m’asseoir mécaniquement dans un siège. J’observai le liquide ambré qui s’entrechoquait contre les parois de cristal avant de relever vers lui mon regard. Il devait être perçant, mais doux, il devait lui accorder une gratitude sans pareil. Je fini par lui sourire réellement, comme je le faisais trop peu, sans aucun rôle, aucune comédie et je murmura de ma voix la plus basse.

- Merci. Je vous crois.

Et personne, de toute ma vie, ne pu gagner ma confiance absolue, ma croyance. Il en avait fallut de peu finalement, juste un soupçon que tout allait bien aller, en tout cas que tout était écrit, avait suffit à me canaliser. Il en restait, malheureusement, que je venais tout juste de percuter le reste de son acclamation. Je virai au rouge pourpre tandis que je cherchais une contenance en avalant l’intégralité de mon verre. Je poussai un profond soupir et me pinçai l’arrête du nez. Je me fichais de comment il avait eu ses informations à l’heure actuel, pour le moment de toute façon j’avais juste envie de tuer ce crétin patenté de Keith. Avais-je vraiment le choix que de me livrer ? A vrai dire il semblait bien renseigner et il fallait que je m’explique. Recevoir une photo de pénis au travail, devant mon chef absolue, n’était vraiment pas une attitude professionnelle. Eh bien voilà ce fut fugace, je me retendais instantanément. Pourtant je pris soin de ne plus reprendre mon rôle habituel au travail, je venais de partager avec lui une vrai facette de ce que j’étais.

… Mari. Nous sommes en procédure de divorce. Il refuse de signer, depuis quatre ans. Un vrai sac de nœud. Alors j’ai lancé la procédure d'altération définitive du lien conjugal, mais cela prend deux années supplémentaire. Je dois prouvé que nous n’avons plus aucun lien romantique. Sauf que visiblement il a décidé de me pourrir la vie encore longtemps…

Et ce n’étais pas la première fois, quel con, il m’avait déjà fait livrer des centaines de roses dans mes bureaux, envoyé des mots doux, des cadeaux, et maintenant il semblait vouloir prendre possession de l’appartement. J’en avais ras le bol, vraiment, pourquoi faisait-il ça ? Je savais qu’il avait toujours considéré que j’étais sa chose, je savais que je ne lui avait pas laissé le loisir de profiter plus de mon corps et que j’avais osé le tromper. Étais-ce trop pour son égo ? Les hommes me débectaient. Je me leva pour me resservir et approcha mon siège de celui de mon supérieur. Nos genoux était entrain de se toucher alors que je plongeai mon regard dans le sien.

- J’ai fais des erreurs de jeunesses, mais... J’ai envie de le dépecer vivant, d’arracher chaque petite parcelle de son corps pour les broyer dans mes mains, d’avaler son âme. Je ne supporte pas qu’on me tienne en laisse.

Je n’avais jamais était aussi sérieuse de ma vie. Il voulait, je le savais parfaitement, que je sois naturelle, il voulait que je lui montre qui j’étais. Dans toutes ses piques, dans sa manière de me parler depuis la demi décennie que nous travaillions ensemble. C’était son truc au frère de La Faucheuse, il décortiquait les gens. Je m’approcha un peu plus de lui et mes yeux toujours plonger dans les siens je m’accoudai sur les appuies-bras de sa chaise, ma poitrine presque contre son torse. Chacune de mes respiration manquait de me faire le toucher.

- Vous qui savez tout, est-ce que je suis un monstre comme mes parents ?
Jeu 5 Déc - 13:13
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Mara & Zzeit

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Je devais avouer, derrière la liqueur amère qui dansait dans mon verre, que je ne m'attendais guère à voir Marabella-Rose Canterburry s'asseoir un jour bien sagement devant moi et acquiescer sans broncher à mes observations. Ou était passé cette femme hargneuse et capable de vous arracher la tête sans préavis qu'il m'avait été donné de voir jusqu'ici. Piqué par l'intrigue, je ne savourais pas vraiment mon whisky. Pire, je le laissais simplement me brûler l’œsophage, glisser dans ma gorge comme un poison irritant, à une vitesse moyennement recommandée pour un corps fait de chair et de sang. Peu importe. Cela ne pouvait pas me tuer après tout.

Je découvrais sans dire mot, une facette de la jeune Vampire qu'il ne m'avait jusqu'à l'or, jamais été donnée de voir. Est-ce vraiment le résultat que je cherchais à obtenir derrière toute mes piques pleines de sarcasme ? Probablement. Ou probablement pas. J'étais assez étonné de la voir si fragile. Pas que ça me dégoutte ou quoi que ça soit... J'étais juste... surpris. Comme quoi même en étant Omniscient il restait des choses que j'ignorais. La gratitude qui perçait son regard me déstabilisa un instant. J'avais cette étrange faiblesse pour le vivant. Quand l'un deux montrer des sentiments purs et sans voile, je ne pouvais me résoudre à les ignorer. Alors, tandis qu'elle parlait, je perdais mes yeux cachés derrière mes verres teintés, dans les siens qui semblaient avoir vu plus de choses que je n'en verrais jamais en une éternité à observer la vie des autres.  Je retins un instant ma respiration lorsque nos genoux s'entrechoquèrent.

La perspective de laisser son Mari se balancer au bout de ses propres tripes ne m'était pas étrangère. J’exécrais cet homme de ton mon être. Et ce depuis qu'il avait scellé son destin, en acceptant, de noyer sa jeune sœur dans un tonneau d'eau glacé, sous les yeux suppliants de ses frères. C'était peut être durement juger de ma part. Moi l'entité qui n'avait jamais eu à subir sur de frêles épaules d'adolescent, la menace de la mort. Mais il avait eu le choix. Et il avait fait le mauvais.


- Je crois comprendre... Il m'est arrivé une ou deux fois de me débarrasser de quelques empêcheurs de tourner en rond. Mais de là à avaler son âme... sachez que ce n'est pas très digeste.


Je lui jetais un de ces sourires carnassiers dont j'avais le secret. Ce pauvre Jack, qui se nommait en vérité Aaron Kosminski, avait fini sa course funeste à l'état de moustique sur un par-brise, mais sur le bitume, en bas de la tour de Londres. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il me dégouttait, pour quelle autre raison ? Soudain, la belle se releva sans crier gare pour venir planter ses prunelles aiguisées dans mes verres de lunette. Là, penchée contre moi, si proche que je sentais son souffle venir mourir sur mes lèvres, et son cœur battre à tout rompre trop proche du miens. D'un ton assuré, et étrangement mélancolique elle me posa une question qui me laissa un instant pantois. Moi qui savait tout ? Je ne savais pas tout. Et parfois je me demandais si tout cela n'était pas juste une blague de notre père à tous qui lui avait échappé avant qu'il ne puisse la stopper.

D'un geste que je voulais plus assuré qu'il ne le fut, je retirais mes lunettes pour pouvoir participer avec plus de sincérité à cette étrange danse de regard à laquelle elle m'invitait. Si mes pupilles de reptile en avait déjà effrayé plus d'un.e.s je doutais fortement que @Marabella-Rose Canterbury prenne ses jambes à son coup pour si peu. Je laissais alors sinueuse, l'une de mes mains glisser jusqu'à son coude pour l'effleurer comme par peur de la briser. Un rictus étrange, emprunt d'une assurance millénaire, passa comme un éclair sur mon visage.

- Marabella... On est tous le monstre de quelqu'un. Mais rassurez vous, vous n'êtes pas le miens.

Sur ces mots j'échappais à son emprise pour me resservir moi aussi un verre trop plein de ce bourbon ambré. La soirée prenait une tournure pour le moins intéressante, et au fond de moi, si je le cachais bien, je trépignais d'impatience d'en connaitre la suite.

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Lun 9 Déc - 18:57
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Marabella-Rose Canterbury
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Mon cœur battait à tout rompre, je ne pouvais l’éteindre. Il s’enserrait, voulait s’échapper et j’avais peur de le voir sauter de ma poitrine si je poussais le moindre mouvement vers lui. J’étais piégé dans le jeu que j’avais initié. Il était maintenant impossible que je puisse faire marche arrière. J’avais montré à cet être qui j’étais réellement, une petite parcelle par petite parcelle et je découvrais ce que j’avais enfouis depuis tellement d’années. Je n’étais plus celle que j’aurais dû être, je n’étais plus le rôle, l’être parfait dans son travail, je n’étais plus cette ombre que j’alimentais chaque nuit avec de l’alcool et des substances illégales. Non j’étais celle que je ne connaissais pas, j’étais le vivant sous la coquille, celle dont le cœur marchait et qui maintenant voulait fuir tellement la peur l’enveloppait. Pourtant il enleva ses lunettes avec un trouble presque imperceptible. Ses pupilles… Je ne les avaient jamais vu, pas une seule fois en cinq ans. Elles me ramenèrent à la réalité, m’ancrèrent de nouveau dans ce qui étais entrain de se passer. Et alors que mon palpitant rata quelques battements je m’approcha un tout petit peu plus de lui.

- Marabella... On est tous le monstre de quelqu'un. Mais rassurez vous, vous n'êtes pas le miens.

Un frison, léger, presque inexistant à l’entente de mon prénom. Son sourire, son visage, tout son être décelait son âge canonique. Il était ce que je pouvais à peine imaginer, il était ce qui n’aurait pas dû exister dans la même réalité que la mienne. Pourtant je n’eut pas peur, pas la moindre seconde, et alors qu’une chaleur intrigante gagna mon corps je pencha légèrement mon visage vers le siens. Il se retira pourtant pour aller se resservir un autre verre de bourbon. Le froid s’empara de mon corps et je fermai les yeux quelques instants. J’avais besoin de faire le point, la fuite était encore envisageable, faire comme si cette soirée n’avait jamais au grand jamais existé et ne pas me plonger un peu plus dans ce que je ne pourrais plus contrôler.

La réalité était inconcevable, je devais être profondément folle, mais j’avais envie de l’embrasser, de le chercher et de trouver une partie de son âme. J’avais besoin de sa chaleur, de l’essence de son existence tellement insupportable.Je devais me mêler à son corps, j’en avais une avidité terrifiante. Je devais reprendre une contenance, je devais me calmer. Je planta mes ongles dans ma paume jusqu’à me faire saigner et je rechercha dans la pièce le moindre objet qui pourrait m’enraciner de nouveau à la réalité. Ma position était inconfortable, pourtant je savais, malgré tout mes faux espoirs que le destin était déjà scellé. J’avais besoin de parcourir un peu plus cette nuit noire à ses côté. Il avait mit une distance entre nous avec son verre qui ne lui apporterait rien d’autre que du temps pour se renouveler. Pourtant il semblait impatient, l’étais-je aussi ? Je ne crains que tout cela n’était qu’une erreur monumentale.

- Vos yeux, Monsieur, vos yeux... 

Je m’approcha lentement de lui pour poser ma main contre son coude, plantant de nouveau mon regard dans le siens. Je ne pourrais jamais m’en lasser, j’étais seulement pleine de sentiments contraires et invariables. La gratitude, la peur, l’envie, la pression, le soulagement. Je ne savais même plus dire ce qui faisait battre de nouveau mon corps un peu trop vite tandis que mes doigts recherchèrent la peau de son poignet. Je ne su le saisir, parcourant simplement les veines de mes doigts tremblant

- Ils sont magnifiques.

Je me ramena un peu plus vers son corps, sans même m’en rendre compte. Je pouvais sentir mon souffle contre son visage tandis que mes seins frôlait son haut. La pression m’avait quitté et ma conscience avait disparu. Il y avait moi et lui, et mes gestes mécaniques se mêlèrent à la voix presque irréelle qui sortit de ma gorge.

- Je vais vous embrasser maintenant.

Mes lèvres trouvèrent naturellement le chemin vers les siennes. Je ne ressentais plus rien, plus rien d’autre qu’un apaisement totale. Le brouillon de mon existence s’était calmé pour laisser placer à ma respiration qui s’était calé sur la sienne. Je rouvris doucement les yeux et émit une petite pression sur son poignet avant de me détacher lentement. Quelques pas pour récupérer mon verre et retourner le remplir. Quelque pas de nouveau pour retrouver le chemin de ma chaise. Je restai quelques minutes, plaisante, dans le silence, à observer mon verre et son contenue ambré. Je posa mes lèvres contre l’objet et resta indécise avant de le déposer au sol sans en avoir bu une goutte supplémentaire. Puis, longuement, je releva mon visage vers lui et déposa un sourire sur mes lèvres que je ne su contrôler.

- Zzeit.

Ce fut tout ce que je su murmurer avant de me relever totalement pour faire un seul et unique pas vers l’Entité.
Mar 10 Déc - 0:58
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Zzeit Zeitlosen
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Mara & Zzeit

DON'T THINK OF IT AS DYING, SAID DEATH. JUST THINK OF IT AS LEAVING EARLY TO AVOID THE RUSH

Je restais, interdit, incertain, perdu. Dans l'étrange manque de profondeur des yeux brillants, semblables à deux lucioles, de la vampire. Non j'avais beau me creuser la tête. Chercher à remédier à cette soudaine sécheresse qui me prenait la gorge. Rien. En une éternité de vie personne ne s'était jamais arrêté à me dire que mes yeux étaient... magnifiques ? Le coup m'eût peut-être été fatal si j'avais vraiment eu besoin de respirer pour vivre. Mais qui avait besoin d'oxygène quand le parfum de Mara lui remplissait déjà les poumons ?

J'aurais aimé rougir, réagir plus que de raison, mais je restais de marbre, incapable de savoir quoi dire ou faire dans une telle situation. Beaucoup pensait que le Temps connaissait l'avenir mais, la vérité c'est que je ne connaissais que ce qui était écrit, et pour le reste j'improvisais. Et quelle improvisation que cet instant intemporelle, en compagnie de Marabella.

Le jeu repris sans que je ne puisse tomber d'accord avec moi même, sur la bienséance de la situation. C'était mon employée, et si certains s'offusquaient face aux différences d'ages, que trouveraient-ils à dire de l'éternité qui se sent défaillir face aux grains de sable que représentaient ces 25 petites années. Oui c'était inconvenant. Indécent. Impromptu. Elle me parlait de m'embrasser et je n'arrivais pas à y croire. Sans détacher mes prunelles des siennes. Je refusais d'y croire. Tandis qu'un frissons remontait, électrique le long de mon bras au contacte de ses mains graciles sur mes veines. Je n'y croyais pas. Mais soudain une rencontre. Celle se ses lèvres, douces, tendres, charnelles. Contre mon sourire indistinct, aride et perfide. C'était un de ces mouvements fugaces d'un goût qui rendrait même accroc le plus anti-drogue des bigots de ce fichu monde.

En un battement de cil la soirée était déjà jouée. Et si mon ego ne voulait pas lui faire le plaisir de ployer. Je me devais d'avouer que j'étais loin de mener la danse. Une pression étrange sur mon poignet comme . Le contact rompu la jeune femme aux cheveux semblables aux roses recula de quelques pas. Se resservit, un sourire indescriptible sur les lèvres, avant de murmurer mon prénom, pour la première fois en 5 ans. Il sonnait bien sur cette bouche rouge carmin. Si bien que j'y restais pendu. Un peu surpris. Avant de poser sans un bruit mon verre encore à moitié plein sur le bureau de bois massif.

Là, à la lueur vacillante des lumières qui animaient la ville, dans l'ambiance sirupeuse de cette étrange soirée, pas un bruit si ce n'est celui de nos respirations, mal assurée, drôlement imbriquées, déjà saccadées. Par quoi, pour quoi ? Probablement par cette envie qui me tiraillait les entrailles de répondre à ce baiser bien trop court à mon gout. Probablement pour la chaleur grandissante qui secouait cette enveloppe de chair et sang.

Je réduisis alors à néant cet espace si désagréable qui nous séparait pour attraper Mara par les hanches et laisser glisser mes lèvres à quelques centimètres des siennes. L'embrasser à nouveau ? Trop simple, pour l'homme, trop joueur, que j'étais devenu après toutes ces années. Courir sa mâchoire, sa nuque son épaule d'un souffle court et accrocher au hasard d'un passage de main le col de son uniforme. M'en débarrasser comme d'un vulgaire chiffon en maudissant celui ou celle qui avait trouvé acceptable de superposer tant de couche de tissus sur si belle créature.

Non je la voulais tout de suite, entière et pour moi. Le Temps était impatient. C'est fou ce que la vie dans ce monde m’entraînait parfois dans d'étranges paradoxes. Si impatient que je me fis violence pour de pas ruiner les vêtements de la belle par ce désir brûlant et brutal. Mais je voulais aussi prendre mon temps. La savourer. La décortiquer. Découvrir le moindre recoin de son corps comme une terre promise. Torturé par mes désirs contradictoires, je cherchais mon réconfort contre sa poitrine, désormais mise à nue. Un pincement au cœur, ou un relent haine soudain. Voir les initiales de l'autre sous-merde gravées, comme on marque le bétail, sur le haut de son sein gauche me donna quelques envies acides d’annihiler son existence. Je réprimais alors un grognement pour l'embrasser, la couvrir de baisers, laisser mon emprunte à la place de la sienne. Glisser ma langue partout où il avait pu aller. Les mains ancrées aux creux de ses reins. Mordiller chaque parcelle charnelle de Mara-belle, alors que je la ramenais, encore un peu plus contre moi, pour m'imprégner de sa chaleur, de son parfum, de son être et de son âme.

J'en oubliais le reste. La vie. Le temps qui passe. La mort et la raison. De nouveau à chercher de l'or au creux de son coups, là ou la vie bas de son plein. Je m'arrête un instant, le souffle court, les mains avides et le cœur lourd. Mes yeux à nouveau plantés dans les siens, des mots m'échappent.

- Mara... avez vos seulement conscience que vos yeux sont mille fois plus beaux que les miens ?

Et si j'avais été du genre à l'envolée lyrique, je n'aurais pas parlé que de ses yeux.



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Mer 11 Déc - 23:55
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Marabella-Rose Canterbury
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Marabella-Rose Canterbury
Je n’étais pas de celle qui se réserve pour le grand amour, je n’avais pas une si haute opinion de moi même pour avoir l’audace de croire que mon corps pouvait seulement m’appartenir. Alors je m’étais offerte, sans concession, au premier venu un si grand nombre de fois que cela n’étais même plus quantifiable. Perfides profiteurs qui utilisaient ma chaleur sans même me demander mon avis ou s’enquérir de mon plaisir. Pourtant du désir il y en avait eu, immensément, mais rien n’était comparable à la passion ardente qui étais entrain de déraciner mon cœur et mon âme. Chacun de ses baisers, chacune de ses caresses m’emportait encore plus loin que je n’aurais jamais pu le penser. Je n’avais plus conscience de rien, rien d’autre que ses lèvres parcourant mon corps, sa langue s’immisçant dans les recoins les plus intimes de mon existence. Il n’étais plus questions de désirs ou d’envies, mais bel et bien de besoin. A ce moment précis, cette nuit moite, j’avais besoin de son corps, de ses mots, de son regard. J’aurais pu damner toute mon existence pour cela, l’entièreté de ma vie pour vivre cet instant. Comme si tout avait toujours était écrit.

Je me collai à lui, lancinante, mes cheveux tombant en cascade sur mes seins cachant presque l’horrible possession que m’avait affublé Keith. J’aurais pu m’inquiéter, tenter de le détourner de la douleur qui empreignait mon âme à chaque fois que je voyais cette cicatrice, j’aurais pu l’échanger à mes charmes, l’a dépérir presque l’oublier, mais en un instant Keith disparaissait et seul Zzeit, seul son corps subsistait. Il s’accrochait autant que je plantais mes doigts dans sa peau, cherchant à l’amener encore plus vers moi, le laisser goûter à ce que je n’avais jamais pu réserver à un seul être. Pourtant je savais pertinemment que le goûts que je lui laisserais, le sentiment d’accomplissement qui en découlerais serait en mille lieu différent et supérieur de ce qu’avait ressentie les autres. J’aurais pu être sienne, profondément, totalement et sans demander la moindre considération. C’est ce que j’étais de toute façon à cet instant, j’étais à lui, quelques moments et toute la nuit qui écoulerait de nos unions. C’était ancré, profond, et alors que je m’adonnais à laisser mon cerveau s’éteindre pour la première fois de toute ma vie je ferma les yeux et poussa un profond soupir. Mon corps tremblait à ses paroles, mon âme se brisait pour s’envoler. Je n’en avais pas conscience, comment aurais-je pu l’être après tout ?

Il y avait en lui, dans son existence pharaonique, quelque chose que personne d’autre n’aurait jamais pu avoir. Il avait l’âge du monde et je le ressentais à chaque fois qu’il plantait le doré de ses pupilles dans les miennes. Il me transperçait toute entière, me faisait oublier l’existence intégrale du reste de l’humanité. Plus rien n’avait d’importance à cet instant, plus rien d’autre que pouvoir lui rendre une infime partie au moins de ce qu’il venait de m’offrir. Alors je ramena son visage contre le miens et me réfugia contre lui. Je m’imprégnais de son odeur un long moment avant de agripper à ses cheveux, à son cou, je parcourais de mes mains les traits de son visage et doucement, tendrement, j’apposai un baiser sur chacune de ses paupières avant de descendre sur ses pommettes puis sur sa bouche. Mes lèvres rencontrèrent de nouveau les siennes alors que mes mains s’affairaient à faire sauter un à un chacun de boutons de sa chemise cendré. Je retrouvais sa peau à mon tour tandis que ma langue se mélangeait à la sienne dans une danse que je n’aurais su arrêter si son torse n’était pas entrain de m’appeler. Je découvris à mon tour la parcelle de sa peau, rencontra sa chaleur, son âme dans chacune des imperfections de son enveloppe. Sa chemise tomba à mesure que je descendais, à mesure que mes lèvres parcourait son corps.

J’étais à genou devant lui quand je fini par rouvrir mes yeux, haletante d’un désir que je ne pouvais plus contenir. Je lui souris, tendrement, avant d’ouvrir tremblante son pantalon que je fis tomber à ses pieds. Ma langue repris son cours et mes mains trouvèrent ses hanches pour ne pas sombrer. Je mordit sa peau, agrippant le dernier rempart de vêtement avant de le laisser glisser. Je resta quelque instant muette à l’observer avant de remonter, je trouvai de nouveau ses lèvres, encore une fois, retrouver sa langue abrupte qui me manquait déjà alors que je venais à peine de le quitter. J’opérai une légère pression pour le faire s’asseoir sur sa chaise tandis que mes lèvres trouvèrent son lobe gauche que je mordillai légèrement.

- Monsieur… Vous n’avez aucune conscience du regard que j’appose sur vous, de ce que vous représentez pour moi. Vous êtes le plus bel être qu’il m’ait était donné de voir. Laissez moi vous le montrer, vous remercier…

M’étais-je à peine entendue murmurer avant de reprendre la course folle de mes baisers. Il me fallait trouver ce qui actuellement m’obsédait.
- Tout m’a mené à vous ce soir. Je devrais être terrorisé de ce qu’il me fera quand il l’apprendra, mais pourtant je ne me suis jamais sentie si apaisée.

Je ne reconnaissais plus ma voix, tout se mélangeait à l’instant T. Peur, désir, ardeur, affliction, tout tourbillonnait pour ne plus rien laisser d’autre que son regard, que son souffle, que son corps ou je m’étais doucement et définitivement calqué.
Jeu 12 Déc - 2:09
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