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Après-midi maquillage - Yin
Vivante La Faucheuse
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Vivante La Faucheuse

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@Yin Moeha & Vivante

Après-midi maquillage - Yin  Giphy
Il était vrai qu’elle s’ennuyait, sur sa tour d’ivoire. Oui, depuis des centaines d’années. L’Otherside par exemple et sa politique l’avait sévèrement désintéressé. Dieu Tout Puissant avait décidé de l’y mettre à sa tête, que n’avait-il pas fait ? Elle avait passé la main au Diable et avait fuit sur Terre. Ah ça, elle l’aimait sa planète bleu ! De toute son âme, de tout son cœur, et La France en particulier avait ravie l’Entitée, lui avait donné l’impression d’être presque humaine. Mais maintenant qu’elle avait décidé de reprendre les rennes de l’Entreprise, et cela depuis une bonne soixantaines d’années elle avait redécouvert l’ennuie profond, abject. Elle n’avait pas goût à la politique, à la gestion ou à quoi que ce soit qui s’approchait de prêt ou de loin à des responsabilités. Elle n’était pas faite pour ça, jamais. Elle, elle voulait s’amuser, elle voulait câliner des dinosaures, faire de la magie et des farces et attrapes. Elle, elle voulait être humaine, fonder une famille et passer du temps avec les gens qu’elle semblait apprécier un tant soit peu. Alors, oui, bien évidemment que son métier était une source d’amusement, parfois, bien entendue qu’elle pouvait être au contact des autres et découvrir de nouvelles personnalités. Mais tout cela devenait barbant, profondément, au fur a mesure des décennies.

Pourtant parfois il y en avait qui sortait du lot, des humains. Elle ne recrutait pas au hasard et cherchait dans la vie de chacun quelque chose qui pourrait l’intéresser bien avant de proposer le contrat. Des gens malléables, des personnalités fortes, des travailleurs acharnés ou des êtres qui pourrait juste l’amuser et avec qui elle pourrait être étrangement ce qui se rapprocherait le plus d’un ami. Yin était de cette étoffe là, elle l’avait toujours plus ou moins suivit, comme chaque être sur terre, et ce qu’il était était assez inattendue pour qu’elle se penche un peu plus sur son cas. Le fait est que maintenant qu’elle avait mit le grappin dessus et qu’il travaillait pour l’Entreprise elle s’était décidé à en faire son ami coûte que coûte. Et c’est pour cela qu’elle était aller le harceler, a corps et a cris, bien même qu’il n’entendait rien, pour qu’elle devienne sa tête à coiffé et à maquiller. Il avait, fort heureusement, accepté, et le rendez-vous fut conclut. Il pourrait être ainsi un des rares humains à pouvoir pénétrer dans le dernier étage de la Mega Tour de la MORKITU.

Elle avait séparé son espace personnel qu’elle n’ouvrait à personne de son bureau et de ses pièces d’apparats. C’était dans l’une d’elle qu’elle recevait Yin aujourd’hui. Sur ses murs roses pailletés trônaient de nombreux miroirs ainsi que des cadres représentant des hyènes en tutus. Elle avait fait dressé un buffet sucrés et salés en tout genre. A coté d’une machine à barbe à papa et une fontaine en chocolat se tenait d’innombrable fromages français et d’amuse-bouches colorés. Il y avait sur la table centrale des dizaines de palettes, mascara rouges à lèvres et nécessaire pour l’après-midi.  La Faucheuse s’était réservé un moment et à moins de faire son vrai travail personne ne pourrait les déranger. Elle tapa dans ses mains, balança ses beau cheveux corbeaux avant d’ouvrir la porte à distance d’un bref mouvement de visage.

Une explosion de paillettes multicolores et de ballons tombèrent du plafond à l’entré du jeune humain. Une banderole gigantesque et clignotante suivit, inscrit en lettre doré, un message de bienvenue.

Jeu 5 Déc - 18:34
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Yin Moeha
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Yin Moeha
Après-midi maquillage
J'ai pas vraiment voulu ça en fait...

@Vivante La Faucheuse & @Yin Moeha
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Tu ne vas pas nier que maquiller quelqu'un est, normalement, quelque chose qui te fait extrêmement plaisir. Que ce soit pour donner confiance, pour juste s'embellir, pour essayer quelque chose de nouveau... Pour toutes les raisons du monde, tu aimais ça. Mais il t'arrivait aussi d'appréhender certaines sessions lorsque certaines personnes étaient concernées. Tu ne doutais pas de tes talents, non, bien au contraire. Tu doutais des personnes même qui te demandaient des séances. Et ce fut le cas d'aujourd'hui, étant donné que ton rendez-vous était avec la Grande Faucheuse elle-même. Si tu avais plusieurs fois décliné ses demandes, parce que tu ne voulais pas que ça ait un quelconque impact négatif sur toi, tu fus obligé d'accepter après coup, vu l'insistance dont elle faisait preuve – et parce que tu ne voulais pas te la mettre à dos non plus.

Ce fut donc suite à tout cela, que tu te retrouvais dans la fameuse tour que tu avais vue lors de ton arrivée à Devil's Paintbrush. Tu n'avais pas envie de penser son nom parce que tu le trouvais trop criard, et parce que son écriture ne te plaisait pas du tout. Tu voyais le jeu de mots, mais tu n'aimais pas les fautes. Ou alors c'était une sorte de blague dont tu n'arrivais pas à saisir l'existence à cause de ta surdité. Dans tous les cas, pour toi, c'est "la Tour" mais ça ne sera pas plus.

Après être arrivé au dernier étage – même si ça ne t'impressionnait pas dans un sens parce que c'était qu'une tour, et que tu soupirais déjà pour ta seconde vie de l'autre – tu t'apprêtais à frapper à la porte pour indiquer ta présence à la personne à qui ces lieux appartenaient. La porte s'ouvrit seule avant même que tu n'aies eu le temps de rebaisser ton bras. Si ce point t'avait surpris, le reste ne fit que te tirer un regard un peu blasé, puisque le bruit censé faire peur ne parvint pas à tes oreilles. Tu regardas les paillettes et ballons au sol avant de remarquer la banderole. Tu mis ta main dans ta poche et tu haussas les épaules. C'était une façon comme une autre de communiquer avec toi. Innovant, mais ça fonctionnait.

Tu observas l'intérieur quelques secondes, avant de prendre ton téléphone. Tu ne t'attendais pas à une décoration si vive venant de la part d'une personne réputée si sombre. Ce n'était pas pour te déplaire. Avec un peu de chances, tu aurais moins à craindre pour ta nouvelle vie que ce que tu pensais à l'origine.

Tu t'avanças directement dans la pièce, après avoir fermé la porte derrière toi, et lui tendis l'appareil mobile pour qu'elle puisse lire tes paroles. Vu l'originalité de ses demandes pour que tu la maquilles, tu n'avais au final même pas fait attention à si elle parlait l'une de tes langues des signes, donc tu préféras écrire.

Bonjour Faucheuse. Je suppose que le plaisir de vous voir est partagé.

Tu indiquas tous les confettis et autres décorations pour lui montrer ce que tu sous entendais. C'était un peu trop pour toi, mais au moins, elle savait que tu aimais ce qui brillait vu que des paillettes étaient tombées. Tu ignorais si c'était dans une intention de te toucher personnellement, ou si c'était juste son délire à elle aussi, mais ça avait eu son petit effet tout de même.

Ton regard se posa un peu plus sur les alentours, et tu en déduis rapidement qu'elle aimait vraiment les paillettes aussi. Ces murs n'étaient pas totalement de ton goût mais tu devais admettre qu'ils étaient originaux, et que si leur propriétaire était aussi extravertie que ce que tu avais pu voir dernièrement, ils étaient en tout cas à son image. Les miroirs ne faisaient qu'agrandir la pièce déjà bien assez grande en elle-même, mais ce qui te surprit le plus, ce n'était pas le buffet, mais bien les cadres. Des... Tu ne saurais même pas dire quel animal. En tutu. C'était d'un mauvais goût à en faire pâlir plus d'un. Tu ignorais même comment la petite avait pu les acheter – si jamais elle les avait achetés.

Néanmoins, tu t'avanças rapidement vers ce qui t'intéressait. Tu avais pris le soin aussi de prendre quelques produits avec toi, des incourtournables qu'elle n'aurait pas forcément. Mais ce qui était sur la table, sous tes yeux, était tout de même satisfaisant. Tu voyais déjà ce que tu pourrais faire avec ce genre de palettes, et vu le teint et les cheveux de dame Reaper, tu allais avoir une bonne matière à travailler tout au long de l'après-midi.

Vu que tu lui avais laissé ton téléphone, tu pris ton carnet pour lui écrire cette fois ;

Par quoi voulez-vous commencer ? Je vous suis.

Emi Burton
Ven 6 Déc - 10:06
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Vivante La Faucheuse
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Après-midi maquillage - Yin  Giphy
Vivante aimait bien Yin, il était comme un petit animal curieux à ses yeux. Eh bien qu’elle adorait les humains en règle général, certains trouvaient plus de grâce à ses yeux. Il n’était pas comme la plupart de ses employés, lui il semblait plutôt bien s’acclimater ici, et rapidement. Il était étonnant de le voir rester blasé malgré les paillettes et les ballons partout. Il avait juste tendue son téléphone pour la remercier. Elle le sentait pourtant sincèrement content et elle lui sourit radieuse, heureuse d’avoir fait mouche. Elle pouffa un peu, le fait qu’il l’appel sobrement « Faucheuse » était un plus, personne n’osait jamais après tout. Enfin pas après que ses victimes aient signé son contrat à vrai dire, avant ils avaient plutôt tendance à l’insulter. Elle savait parfaitement ce que l’ont disait d’elle, les murs avaient des oreilles : les siennes, et bien qu’elle aurait dû s’y habituer avec le temps elle était toujours profondément blessée de la haine que l’ont éprouvait à son égard. Yin ne semblait pas faire parti de cette catégorie, en tout cas pour le moment. Le fait est que ce naturel la ravisait au plus au point, c’était pour ce genre de chose qu’elle l’avait choisit. Elle le suivit curieuse et se mit sur la pointe des pieds pour pouvoir examiner ses affaires. Il était bien préparé et semblait content dans tout les cas par ce qu’il trouvait ici. Elle l’observa écrire et poussa un petit rire amusé. Vivante ne l’avait pas fait venir pour décider quoi que ce soit, à vrai dire elle avait envie d’admirer l’étendue de son talent.

L’Entité claqua des doigts pour faire apparaître deux larges fauteuils vintages en bouleau et décorés de fausses fourrures roses avant de lui faire signe de s’asseoir. Elle s’installa dans le siens et pencha légèrement le visage sur le côté, tout en continuant de sourire. Elle ne voulait pas en perdre une miette alors et fit un bref mouvement de main pour faire léviter un carnet à ses côté ou des mots d’une belle écriture penché s’inscrivait tout seul à l’encre violette.

« Vous souhaitez boire ou mangez quelque chose ? Je peux créer tout ce que vous souhaitez à vrai dire. »

Elle se retourna légèrement pour aspirer un peu de thé glacé à la framboise qui venait de se présenter à ses côtés. La Faucheuse n’utilisait que très rarement ses mains pour porter quoi que ce soit, après tout pourquoi le ferait-elle ici ? Elle avait toujours détestée l’idée de se fondre dans la masse, en son sens les humains devraient être au courant de ce qui se tramait ici, mais les règles était les règles. Alors l’Entreprise était son sanctuaire et elle comptait bien continuer d’y vivre comme elle le souhaitait entre les murs de son palais. C’est pour cela qu’elle ne sortait très peu, même pour se rendre au centre commercial qu’elle avait fait construire ou aux galas de charités qu’elle organisait. Elle détestait plus que tout le mensonge, surtout envers des êtres qu’elle aimait plus que tout.

« Je veux vous être utile Yin, vous pouvez vous entraîner autant que vous le souhaitez avec mes cheveux et mon visage, pour notre rendez-vous je suis tout à vous et je ne vous donnerais aucun ordre. »

Enfin pour le moment elle avait quelque chose de plus important à faire. Alors elle posa sa main bien droite contre sa poitrine avant de disparaître dans un nuage de paillettes pour revenir l’instant d’après légèrement décoiffée. Elle ne pouvait pas laisser les gens mourir sans elle, ni prendre trop de retard. Contrairement à ce que l’ont pourrait penser, Vivante était dévouée à sa mission et jamais rien ne passait avant.

« Désolée le travail. »

Ven 6 Déc - 15:19
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Yin Moeha
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Yin Moeha
Après-midi maquillage
C'est un brunch aussi non ?



Tu ne t'installas pas tout de suite et te penchas un peu pour lire ce que l'homme-invisible – qui était (in)visiblement le major d'homme personnel de la Faucheuse – écrivait de son bel italique pourpre. Tu secouas la tete et indiquas le buffet d'un geste de la main. Il y avait de quoi nourrir un régiment, et ton appétit étant on ne peut plus normal, tu n'allais pas demander autre chose. Pour lui faire honneur et également montrer à ta grande boss qui fait peur à tout le monde que tu n'étais pas le moins du monde intimidé par tous ces artifices, tu allas te servir. Après tout, si ça n'avait pas été elle, tu aurais considéré ces attentions envers toi comme étant normales. Peut-être Reaper n'échappe-t-elle pas à la règle au final.

Évidemment, tu ne lésinas pas sur la qualité des produits dont tu te servais. Tu n'avais pas une grande connaissance en gastronomie, mais le domaine t'intéressait vu que ton palais était relativement fin. Tu aimais goûter de nouvelles saveurs, mais de là à dire que c'était quelque chose d'exception, tu ne saurais pas le faire. Sur cette table, tu te fiais juste à ce que tu connaissais de la nourriture. Toasts de foie gras, fromage typique français avec son pain accompagnant et une bouchée à la truite. Tu t'installas avec tes mets sur le fauteuil créé par la propriétaire des lieux en dégustant ce que tu venais de prendre. Tu n'avais pas l'occasion de manger ça tous les jours, pourquoi se priver ?

Alors que tu allais lui répondre que tu n'étais pas coiffeur – tout en mangeant un toast –, tu la vis disparaître quelques secondes. Tu clignas des yeux, même si plus rien ne te surprenait depuis que tu étais mort une fois, il y avait des choses auxquelles on ne pouvait pas se faire du jour au lendemain. Et les téléportations instantannées de la Faucheuse en faisaient partie. Elle s'excusa, et tu secouas la tête. Tu ignorais comment elle faisait vraiment son travail, mais tu avais conscience que la mort faisait partie du cycle, donc il était évident qu'elle était plus occupée que toi. Tu effaças ce que tu avais commencé à écrire sur ton téléphone. Tu allais essayer de la coiffer au final, vu comment elle était revenue.  

Je comprends. On peut commencer quand vous voulez, je vous laisse vous installer. J'ai déjà quelques idées.

Tu montras ton téléphone pour qu'elle puisse lire tes paroles tout en terminant les petites bouchées que tu avais emportées avec toi. Il n'y avait pas à dire, c'était d'une qualité qui dépassait ce que tu pouvais manger dans la vie de tous les jours, même sans être un professionnel, tu pouvais le dire. Mais si tu arrivais à être dans les bonnes grâces de la Fauchause, ta vie changerait peut-être drastiquement. Bien sûr, tu pensais à tes intérêts avant tout. Mais sa compagnie n'était pas déplaisante. Elle aimait ce que tu faisais, elle t'accueuillait comme il se devait, donc tu pourrais lui faire plaisir plus tard en revenant la maquiller à nouveau. Surtout qu'elle te proposait carrément d'être ton modèle d'entraînement. Ce n'était pas rien.

Tu quittas ton fauteuil pour aller observer de nouveau les choix de maquillage qu'elle avait proposé. Tu en sortis quelques uns de ta malette pour déjà penser à un maquillage très artistique et travaillé. À vue d'oeil, sa peau semblait divine, et il serait totalement idiot de ta part de ne pas en profiter pour utiliser certains produits. Tu décidas même à l'avance que tu allais contraster. On imagine forcément le visage de la mort comme étant quelque chose de froid, alors tu allais utiliser des couleurs chaudes. Le jaune étant le complémentaire de son violet, il y avait quelque chose à en tirer. Tu acquiesças pour toi-même, déjà satisfait de tes quelques idées.

Téléphone en main, tu te rapprochas d'elle à nouveau pour avoir son aval. Même s'il n'y aurait sûrement aucun problèmes vu ce qu'elle t'avait déjà dit.

Il se peut que cela vous change un peu, alors j'espère que vous êtes prête.

Emi Burton
Sam 7 Déc - 12:19
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Vivante La Faucheuse
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Vivante La Faucheuse

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@Yin Moeha & Vivante

Après-midi maquillage - Yin  Giphy
Vivante  rêvait depuis son arrivé sur Terre de ressembler le plus possible à un être humain et souhaitait devenir aussi belle et séduisante que les femmes les plus adulés de la planète. Son apparence elle ne l’avait pas choisie, s’était seulement cette enveloppe qui s’était créée lorsqu’elle avait ouvert le portail de l’Otherside pour la première fois. Son crâneur de frère lui avait toujours dit qu’il était de son propre chef de devenir un homme. Vivante elle, était seulement une femme et elle n’aurait jamais su dire pourquoi. Le fait est qu’elle n’était pas laide, mais elle aurait aimé en même temps sembler plus humaine, mais aussi bien plus grande, plantureuse et séduisante pour les adultes. Malheureusement elle ressemblait plus à une gamine qui faisait une vulgaire crise d’adolescence à un canon de beauté qui ferait tomber sous son charme n’importe quel être vivant.

Alors elle avait essayer de changer. Son look avait bien évidemment évolué au fil des années, passant de la grande cape et à la faux qui lui avait donné son nom, au vêtements d’une gothique de seize ans, ça ne lui donnait pourtant pas plus d’humanité aux yeux des autres. Elle avait pour bien essayé de prendre des vêtements adorables et emplit de froufrous, le rose étant en plus sa couleur préférée, mais ça ne marchait pas il semblait encore plus frustrant pour les humains de se faire faucher par une jeune femme habillé en lolita que par un squelette sur pattes. Alors c’était le compromis le plus idéal pour elle.

Les années passèrent et Vivante avait tenté de s’initier aux maquillages, sans succès. Elle était nulle, tout bonnement et simplement nulle. Ce n’était pas faute d’avoir essayé pourtant. Mais il était impossible de faire un maquillage propre ou du moins qui allait ensemble. Elle ressemblait après ses sessions de plusieurs heures à un clown tragiquement triste qui avait perdue tout bon sens commun. Les tutos sur Youtube ou les cours privés n’avait jamais réussit à lui donner un minimum de talent. Alors par décence elle se contentait de se faire maquiller par des pros.

C’est là qu’elle avait rencontré Johan, un jeune lycan qui faisait du très bon travail. Il était devenue son maquilleur quotidien, et ne lui avait jamais fait faux bons. Cependant il n’osait jamais réaliser la moindre folie et annihiler tout espoirs pour la Grande Faucheuse d’avoir le moindre maquillage grandiose. Ce fut à ce moment là, et alors qu’elle s’était enfin débarrassé de Johan dans un malencontreux accident de rhinoplante géante, que Yin apparut. Il était doué, intriguant et il faisait des maquillages d’effet spéciaux. Elle était certaine de son bon goût et elle était ravie de l’avoir convaincue de faire quelque chose pour son cas.

Vivante se rapprocha de lui et plongea son regard violet néons dans le siens. Elle était tellement heureuse de son après-midi qu’elle savait déjà qu’elle le récompenserait de son temps comme il le faudrait. Pour le moment en tout cas elle était curieuse de voir le résultat qu’elle allait avoir. Il avait choisit du jaune ce qui était déjà incroyable pour l’Entitée, alors à vrai dire il n’avait que peu de chance de la décevoir.

« C’est bien ce que j’attends de vous. »

Les mots s’inscrivirent rapidement tandis que La Faucheuse fit un mouvement de côté pour éviter un vase qui s’écrasa à seulement une cinquantaine de centimètre de sa tête. Vivante fronça les sourcils et appuya sur un bouton sur son accoudoir. Quelques secondes à peine plus tard déboulèrent deux armoires à glaces en uniforme de l’Ordre qui à l’aide d’un aspirateur aspirent la brume humanoïde qui semblait se débattre.

« Ce n’est rien… Seulement Johan, mon ancien maquilleur. Il a disparu, fort tristement, dans le ventre d’une rhinoplante géante. Il n’aime pas trop le fait que je le remplace à ce que je vois. »

Vivante pouffa légèrement et se recoiffa. Les fantômes qui l’enquiquinait il y en avait à la pelle, elle était bien loin d’être perturbé par l’incident. Cependant elle n’aimait pas particulièrement que Johan soit à ce point en colère. Après tout, il aurait seulement dû faire plus de folie, n’est-ce pas ? Alors Vivante soupira et se pencha un peu plus vers Yin tout en fermant les yeux.

« Je suis tout à vous, montrez moi votre talent. »

Sam 7 Déc - 23:59
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Yin Moeha
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On s'y met quand même

@Vivante La Faucheuse & @Yin Moeha
Une Faux & Un Pinceau


À ces paroles, tu acquiesças en devinant qu'elle était prête à passer au travail. Tu restas en retrait quelques instants pour l'observer et essayer de calquer l'image mentale que tu avais, sur le visage de ta boss. Tu ne savais pas précisément ce qu'elle attendait après tout – elle avait été très vague sur ce point là – mais tu savais comment embellir les gens. Tu n'étais que maquilleur, mais c'était bien assez pour quelqu'un de ton acabit. Tu avais déjà entendu dire qu'il ne fallait pas assortir le maquillage à la tenue ? Conneries. Les êtres vivants sont des oeuvres, et les oeuvres doivent être cohérentes, même si elles sont abstraites pour certains. Tout doit être bien oeuvré.

Dans le cas de la Faucheuse, tu lui changerais son rose. Trop pastel, trop bonbon. Mais ce n'était pas un défaut. Ce n'était juste pas ce qui lui allait le mieux, à tes yeux. Son rose irait tres bien avec du bleu ou du jaune, aussi pastels. Sauf que la concernée n'avait ni les cheveux bleus, ni blonds. Son violet était intense, et tu ne tardas pas à lui écrire sur une page de ton carnet ce que tu verrais pour elle. Tu lui notas tous les détails au point où l'incident du vase passa totalement dans les mailles de ton filet visuel. Tu remarquas juste les deux personnes supplémentaires dans la salle en rouvrant les yeux. Tu ne sursautas pas non plus devant leur statutre, ni devant leur apparition surprise. Ca t'arrivait souvent quand tu étais gamin, maintenant, tu avais l'habitude.

Tu opinas à ses paroles, n'ayant pas la moindre idée de ce qu'était une rhinoplante, alors tu ne voulais même pas imaginer ce qu'une rhinoplante géante pouvait être. Tu secouas ensuite la tête, à la fois pour chasser cette image de tes pensées, et pour lui indiquer, en rajoutant un geste de la main, que ce n'était rien. Elle était chez elle après tout – et le fait que tu puisses finir dans le même état que son ancien maquilleur ne te vint même pas à l'esprit : tu savais que tu étais doué dans ce que tu faisais.

Tu essayas de bien placer l'anneau de lumière que tu avais amener et tu grimaças vite fait en voyant que tu n'avais rien de particulier à disposition. Rapidement, tu réfléchis avant de l'accrocher à ton torse, comme tu aurais pu le faire avec une caméra. Au moins, c'était devant Reaper, tu réglas juste la lumière pour ne pas que toi comme elle, vous l'ayez trop dans les yeux. Tu déplaças après tout ce que tu allais utiliser, proche de toi, et tu attrapas de quoi travailler sa peau premièrement. L'hydrater, la protéger et la préparer à tout ce qui allait lui attérir dessus – et ça sentait bon la rose, autant en profiter. Tu utilisas les quelques minutes qu'il y avait pour que les produits soient bien incorporés pour terminer d'écrire sur ton carnet, arracher la page, et la poser sur les jambes de la Faucheuse.

Si je puis vous donner mon avis, vous devriez vraiment essayer les teintes chaudes. Ca vous donnerait plus de vie, et le jaune fera ressortir vos yeux et vos cheveux. Vous pouvez aussi mettre du rouge ou du noir pour ne pas faire trop et unifier un peu le tout. C'est ce que je vais faire avec votre visage en tout cas. Jaune, rouge, noir. Et sûrement quelques bonus.

Tu préparas son fond de teint sur ta main et attrapa ton premier pinceau dans l'autre. Tu dus mélanger deux teintes vu que tu n'avais pas la sienne sur toi. Tu l'avais probablement chez toi, mais ce n'était pas un problème dans tous les cas. L'improvisation était important dans ton domaine, et mélanger deux teintes n'était pas chose rare.

Tu anticipas la suite et tu organisas tous tes produits dans l'ordre dans lesquels tu allais les utiliser, tout en mettant à côté chaque pinceau que tu allais utiliser. Tu étais perfectionniste après tout, que ce soit dans ton métier comme dans la vie de tous les jours. Si tout était préparé à l'avance, tu pourrais réagir plus vite en cas de problème et rattraper plus facilement une petite erreur – qui n'arrivera évidemment pas.

Tes yeux se levèrent vers elle, et tu ne pus prendre la peine d'écrire, vu que tu étais concentré, mais tu passas ton pinceau entre ton annulaire et ton auriculaire pour être en mesure de lui parler en langue des signes.

La prochaine fois que vous fermez les yeux, je commence. Ne les rouvrez pas tant que je vous l'indique pas par un geste sur l'épaule s'il vous plaît.


Emi Burton
Dim 8 Déc - 16:25
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Vivante La Faucheuse
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Chaque de ses gestes fut étudié, vécue par La Faucheuse pour tenter d’apprendre, de comprendre et de savoir reproduire. De Yin se dégageait de l’ingéniosité et du savoir, il avait confiance en son travail et s’appliquait rapidement et avec précision. Jamais elle n’aurait pu penser à mélanger deux fond de teints pour obtenir la bonne teinte, c’était même à mille lieu de son chemin de pensé. Tout comme il était improbable pour elle d’utiliser du jaune avec du rouge et du noir et mélanger tout ça au violent violet de sa crinière. Elle trouvait drôle qu’il veuille lui donner plus de vie, apporter un peu plus de forme féminine et humaine à la canonique Entité. Elle ne pensait clairement pas que cela soit possible. Elle était jusqu’alors incapable d’avoir l’air moindre sombres, moins enfantine, moins adolescente mal dégrossie.

La Faucheuse observa ce qui lui disait avant d’acquiescer doucement et de fermer les yeux. De toute façon elle s’en fichait son regard allait bien au deçà de la simple enveloppe charnelle. L’Entité était ainsi faite elle pouvait tout voir, le monde entier en même temps et pas seulement la Terre, l’Otherside en faisait aussi parti. Après tout son travail avait lieu partout sans aucune exception. Elle pouvait se concentrer sur quelque chose en particulier, voir avec toutes distinctions une action. La globalité était aussi envisageable et de son esprit se créait des images qu’elle triait instantanément. Pour ce qui concernait son travail un pressentiment la prenait pour la mener directement au lieu des morts. Il lui suffisait de plier l’espace temps pour se rendre partout au même instant et de récolter les âmes ou de proposer des contrats. La Faucheuse s’y était faite depuis tellement d’années et contrairement à sa grande sœur Infinie, jamais elle ne s’était lassé. Elle était même contente maintenant qu’elle pouvait s’occuper des humains.

Le fait est qu’elle arriverait sûrement en retard cette fois, Vivante aimait les coups de pinceaux précis sur son visage, comme une douce caresse, elle profitait profondément de l’instant. Par respect aussi, pour une fois que ça lui arrivait l’Entité avait décidé de ne pas le déranger tant qu’il n’avait pas au moins terminé une partie. Alors elle patienta, attendit et profita sans aucune gêne de l’instant. C’était plutôt apaisant de se faire maquiller, d’éteindre son esprit pour seulement apprécier que quelqu’un œuvrait pour la rendre belle. Elle avait bien fait de lui demander, tellement bien fait qu’il lui vint à l’esprit de lui proposer un nouveau partenariat qu’elle ne lui laisserait pas refuser.

« Vous aimez la magie? »

Lança t-elle dans une parfaite langue des signes anglaises. Elle avait l’habitude de la parler, en français aussi, après tout les Mort ne sont pas toujours bien entendant et il faut savoir communiquer dans ce cas là. Elle soupira quelque peu.

«  Je compte organiser un spectacle de magie. Le fait est que j’ai besoin d’un assistant et vous seriez parfait dans ce rôle. »

Oui, il serait vraiment parfait. Elle lui donnerais un costume pailleté de la tête au pied et ensemble ils organiseraient les plus grands spectacles de magies jamais organisé.

« A l’avenir vous pourriez devenir mon partenaire de magie vous savez, cela serait excellent. »

Elle tapa dans ses mains satisfaite de son idée tout en prenant bien soin de ne pas amener son visage dans son excitation. Elle se devait de rester le plus immobile possible pour laisser la propre magie de Yin opérer. Néanmoins le temps était compté et son grand discours ne pouvait s’arrêter ainsi.

« Et puis vous pourriez faire le maquillage pour vous et moi. J’aimerais faire un tour avec un lion de l’Otherisde. C’est comme un lion terrestre mais en plus gros, en vert et avec des yeux qui tirs des lasers… Ils sont très sympa ne vous inquiétez pas. Quoique ils sont un peu trop syndicaliste pour moi. Vous savez je veux bien faire un effort, mais j’ai une Entreprise à faire tourner après tout. »


Elle se stoppa d’un seul coup, pensive et se frotta ses graciles mains, que l’ont n’aurait jamais cru capable de tuer, l’une contre l’autre.

« Dites moi, vous êtes d’accord n’est-ce pas ? Oh vous me répondrez quand j’aurais les yeux ouverts, c’est plus polis bien que je vois tout... »

Jeu 12 Déc - 13:07
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Yin Moeha
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Yin Moeha
Après-midi maquillage
et lendemain magique ?

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Des âmes & de la peinture


Tu commenças tranquillement à faire le teint de madame Grim Reaper. Tu n'étais pas pressé dans tous les cas, et vu que tu voulais que ce soit parfait, tu prenais bien le temps de tout unifier. Elle n'allait plus être cette jeune adolescente rebelle, tu allais la transformée en poupée de porcelaine figée dans le temps. Un néophyte ne pourrait comprendre la nuance, mais pour toi elle était flagrante. Une beauté jeune et une beauté atemporelle sont deux choses différentes. Et ce qui est atemporel est forcément plus vieux que l'âge qu'on lui donne – preuve en est, on te donne rarement ton âge.

Ses mains se mirent à bouger et tu suivis ses phrases en même temps que tu commençais à bien appliquer son anti-cernes. Regarder ce que l'on te dit tout en continuant de maquiller était un défi du quotidien, mais tu t'y étais habitué lorsque tu étudiais à l'école de maquillage. Les clients aiment parler en général, et si certains pouvaient te parler dans ta langue, tu savais qu'ils n'hésiteraient pas à le faire. Tu étais d'autant plus satisfait que Vivante s'était adapté à la langue des signes que tu parlais. Dans ton monde, l'américain et le britannique ne sont pas qu'un accent différent dans une même langue. Tu parles l'un, tu ne comprends pas l'autre. Chacun ses subtilités.

Partenaire de magie hum ? Tu réfléchis à tout ça en même temps que tu lui poudrais son teint avant de passer aux nuances apportées par les ombres, la lumière et la couleur aux joues. Tu n'avais jamais fait de magie, tu n'avais pas la moindre idée de comment en fait, mais apparemment, la Faucheuse semblait s'y connaître dans le domaine. Est-ce que tu avais vraiment le choix de toute façon ? Elle savait très bien que si tu refusais, elle allait insister pendant des heures / jours / semaines pour réussir à faire en sorte que la réponse soit "oui". Et malheureusement, tu en avais pris conscience aussi.

À sa dernière phrase, tu clignas de l'oeil quelques secondes. Tu la savais omniprésente, de par son travail évident, mais pas omnisciente. Ta capacité à rester impassible allait peut-être être un don avec les entités et autres dieux et démons potentiellement dans le même cas.

Mais tu ne tardas pas à lui tapoter sur l'épaule pour qu'elle ouvre les yeux. Après tout, son teint était terminé. Parfaitement uni, les pommettes mises en valeur grace à un blush couleur pêche, un highlighter avec des reflets dorés ainsi qu'un contouring très léger – il n'y avait pas besoin d'aller dans l'excès avec quelqu'un comme elle au niveau du teint. Et bien qu'elle puisse techniquement se voir elle-même, tu eus le réflexe de lui tendre un miroir pour lui montrer le début, et qu'elle te dise surtout si ça lui plaisait. Tu lui posas sur les jambes – si elle ne te le prit pas des mains – pour lui signer ;

Je ne suis pas certain de vouloir voir un lion de l'Otherside, mais je suppose que je n'ai pas le choix n'est-ce pas ? Vous me surestimez sûrement, je n'ai jamais fait de magie de ma vie et je n'ai même pas la moindre idée de comment ça peut fonctionner.

Tu réalignas tes produits vu que la première phase était faite, elle n'avait plus besoin d'être devant les fards. Tu en profitas pour réfléchir et dus te rendre à l'évidence. Tu savais très bien que tu ne découragerais pas Reaper de son idée. Elle avait décidé que tu serais son assistant.

Tant que ça colle à mon emploi du temps, je peux probablement peut-être faire quelque chose pour vous...

Tu retins un soupir et tu la regardas intensément. Tu ne comprenais pas pourquoi la Faucheuse t'aimait bien – en fait, si, c'était normal de bien t'aimer ou de t'admirer, au choix, mais entre un mortel de n'importe quelle race et une entité à part, tu voyais quand même une nuance sur les critères d'appréciation. Tu en profitas pour faire une petite pause le temps qu'elle puisse se regarder, imaginer la suite, et peut-être en savoir plus sur ses projets. Tu n'aimais pas qu'on décide de ta vie à ta place, alors tant que ça ne prenait pas plus de quelques heures dans ton planning hebdomadaire, ça pouvait se faire.

Si vous pouviez m'en parler ? C'est pas évident pour quelqu'un comme moi de s'accoutumer à une scène puisque je ne peux pas réagir aux stimuli auditifs.

Emi Burton
Lun 16 Déc - 10:38
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Vivante La Faucheuse
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Après-midi maquillage - Yin  Giphy
- Je suis si jolie !

Avait-elle signé sans crier gare dans des gestes beaucoup trop grands. Le miroir lévitant devant elle, Vivante trouvait fascinant de s’observer, bouger son visage dans tout les sens pour observer la lumière se refléter sur son highlighter légèrement doré. Elle n’allait sûrement pas s’en lasser ; en était-elle capable finalement ?; et passerait sans aucun doute la journée à s’observer dans l’intégralité des portes de l’Entreprise qu’elle transformerait en miroir pour l’occasion. Il en était ainsi, dans la ULTIMATE Death Company Vivante était la maîtresse et plus qu’autre chose elle avait le droit de rendre la réalité aussi malléable qu’un papier de soie dans sa propre enceinte. En dehors c’était interdit, partout sauf ici, alors jamais elle ne s’en était détaché. Sa magie, ses miracles, ses pouvoirs, ses dons divins, peut importe le nom qu’on pouvait leur donner ils étaient tout pour elle, tout pour son existence bien que cela la détachait de l’humanité chose qu’elle ne pouvait supporter.

Mais Vivante n’était pas consciente de cette contradiction ni d’aucune autre. Dans son esprit aussi ouvert qu’étriqué seul son plan à elle comptait. Elle n’avait jamais réussit à mettre le pied à l’étrier dans les souhaits de son père et elle se laissait porter dans ses envies. Un jour elle partirait comme elle l’avait fait pour l’Otherside et personne ne trouverait jamais le moyen de lui faire faire ce qu’elle n’avait pas envie de faire. Enfin… Sauf respecter les règles mises en place par le très haut : « Pas de magie non humaine en dehors ma très chère fille, jamais, n’oublie pas que les humains auraient peur de toi. » Étais-ce vrai ? Elle savait bien que oui, elle avait déjà fini sur le bûcher à Chamomix vers les années 1460 pour sorcellerie et ce n’était pas un très bon souvenir de brûler vive, notamment parce leur père avait décidé que personne ne devait la sauver pour lui laisser apprendre sa leçon. Alors Vivante avait souffert, pendant de si longues minutes, au point qu’il ne restait plus rien de reconnaissable ou de vivant en elle avant de rejoindre l’Otherside pour établir des centaines et des centaines de paperasses afin d’avoir la chance de revenir sur Terre dans une réelle enveloppe. Depuis ce jour elle tentait de faire attention, après tout les humains étaient souvent capricieux avec ce qu’ils ne comprenaient pas.

Cependant ce n’était plus vraiment le moment de se poser des questions, actuellement émerveillée, Vivante gonflait ses joues devant le miroir depuis de longues minutes avant de le déposer sur ses genoux, tout un coup incroyablement sérieuse.

- C’est une invention fascinante, l’highlighter… Avant j’utilisais, vous savez, des paillettes à travaux manuel que je collais avec de la colle blanche mais ça ne laissait pas du tout cet effet.

Et elle ne signa plus rien, attendit de longues minutes, réfléchissant à que faire pour leur fameux spectacle. Elle avait tellement d’idées, si long flot interrompue de pensé qu’elle triait aussi rapidement que son cerveau d’Entité en était capable. Puis longuement, laissant un carnassier prendre place sur son visage elle s’approcha légèrement de Yin.

- Je suis si ravie que vous acceptiez, vous verrez, cela va être une expérience inoubliable et je vous promet de ne pas vous faire brûler vif ou manger par mégarde.

Un léger rire avant que Vivante ne se mettre à tripoter les pans de sa manche. Bon il ne voulait pas voir de Lion de l’Otherside actuellement mais elle devait bien avoir dans son chapeau autre chose de plus petit mais de tout autant amusant. Et soudain elle su, doucement elle releva son regard vers lui, avec presque de la tendresse et alors que ses deux pupilles vrombissantes pétillaient d’impatience elle tapa longuement dans ses mains avant que devant eux ne se dresse, apparu en l’instant, une colombe de l’Otherside, presque semblable à celle terrestre à défaut de son plumage rougeoyant, de la longue rangé de dents qui dépassait, aiguisés, de son bec et évidemment de son troisième œil déposé sur le creux de sa poitrine comme un bijou précieux.

- Elle s’appelle Ginger, elle est très gentille quand on pense bien à la nourrir de viande cru. Bref Ginger par exemple nous pouvons la faire apparaître et disparaître d’un chapeau de magicien à l’aide d’une table troué. Elle a perdu au Poker, elle me doit un service alors ne vous en faite pas elle sera très coopérative.

Sam 4 Jan - 11:37
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Yin Moeha
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Chacun son rêve, chacun son destin



Elle se trouvait jolie. Évidemment. Il n'y avait pas d'autres possibilités à ton contact. Elle se trouverait forcément jolie. Même si la base en soi était déjà ravissante, tu l'as sublimée, elle, qui se voit tous les jours. Le reflet devenu banal avec le temps devenait tout de suite bien plus incroyable une fois que l'on passait entre tes mains. Dans les faits, tu ne la trouvais pas plus jolie qu'avant. Tu la trouvais mieux mise en valeur, simplement avec le teint de fait. Tout ça présageait de bonnes choses pour la suite à venir. Tu n'avais aucun doute, le jaune lui irait très bien.

Tu restas impassible mais le reste de ton corps entier se figea lorsqu'elle t'avoua ce qu'elle utilisait comme highlighter. Au fond de toi, tu priais pour que ce soit une blague. Mais connaissant le personnage, tu savais que ce n'en était pas une. Oui, on peut utiliser des paillettes à maquillage avec de la colle spéciale paillettes, mais pas... Pas ça. Tu soupiras un moment. Tu t'apprêtais à aller fouiller dans tes affaires quand ses signes captèrent ton attention. Sa proximité aussi. Tu ne l'avais pas vu s'avancer – bien que tu n'en eus rien à faire, c'était plus difficile pour toi de voir ses signes comme ça, mais pas impossible.

L'idée de brûler ne te parut pas non plus quelque chose de très agréable, si le toucher étant l'un de tes sens les plus développés, ta thermoception l'était aussi. De base, de toute façon, l'idée de mourir n'était pas vraiment ta tasse de thé. Tu en avais fait l'expérience une fois, de façon relativement douloureuse, la prochaine fois tu aimerais que celle qui se tient face à toi te fasse un traitement de faveur et organise la chose pour qu'elle soit sans pénibilité.

Tu fermas les yeux pour chasser ces pensées de ton esprit. Tu n'étais pas la pour planifier ta mort, mais pour donner vie à celle-ci. Et lorsque tes pupilles se retrouvèrent à nouveau sous la lumière, tu vis un oiseau avec un superbe plumage face à toi. Tu te fichais du reste. La couleur de ce plumage était vraiment le plus important. Puisque c'était ce rouge là que tu utiliserais dans le maquillage de Grim. Alors tu acquiesças très vaguement à ses paroles, et tu attrapas la base et les fards à paupière que tu avais l'intention d'utiliser.

Je pense que vous aurez une autre occasion de m'en dire plus, non ? Ce n'est pas comme si vous n'étiez pas en mesure de me contacter facilement, ou de me trouver facilement. Maintenant, si vous le permettez, j'aimerais vous montrer les couleurs que je compte mettre sur vos yeux.

Sans même prendre le temps d'attendre sa réponse, il attrapa l'une des mains de Vivante pour faire un swatch de couleurs dessus. Tu l'aurais bien fait sur ton propre poignet, mais ta carnation étant loin d'être la même que la sienne, le rendu n'aurait pas été idéal, pour elle comme pour toi. Le premier fard était le jaune, qui était opaque mais très vif et intense. Tu hochas la tête, confirmant ta propre pensée. Tu défilas ensuite avec un orange un peu plus pâle mais qui ne servirait qu'à aider ta transition entre le jaune vif et le rouge pailleté que tu venais d'appliquer sur son poignet. Tu penchas la tete et tu rajoutas un peu de violet assez sombre, afin de faire également un rappel mais aussi pour mettre le jaune ecore plus en avant. Pour l'instant, ça te convenait.

Mais tu n'étais pas la principale concernée pour ce genre de choses.

Votre avis ? Je pense que c'est difficile d'imaginer juste comme ça mais je ne commencerai pas sans votre accord.

En temps normal tu t'en serais foutu de l'avis des gens. Tu sais que tu as de bonnes idées et qu'elles finissent toujours bien, même si au début elles peuvent faire flipper. Mais tu ne pouvais pas te permettre ça avec elle. Tu étais bien plus précautionneux de tout ce que tu disais ou faisais, même si l'expression de ton visage restait gloablement le même avec tout le monde. Tu ignorais vraiment pourquoi Reaper t'appréciait. Mais tu étais certain de ne pas vouloir perdre ces avantages là. Il valait mieux être avec elle que contre elle.

J'aurais même un cadeau pour vous à la fin si vous m'y faites penser.

Emi Burton
Sam 11 Jan - 10:01
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Vivante La Faucheuse
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Vivante La Faucheuse

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Après-midi maquillage - Yin  Giphy
Vivante n’aimait que peu, mais alors que très peu, être coupé en pleine action ou en plein discours. Elle avait l’habitude, pourtant, au fil des siècles, que cela arrive, bien trop régulièrement, notamment car malgré son poste et sa stature elle ne gardait pas moins l’apparence d’une jeune femme, à peine adulte, et à moitié dépareillée. Alors personne ne la prenait au sérieux, personne ne l’écoutait jusqu’au bout, et seul son motif, seul l’apparence de sa signature suffisait. Pour tout et n’importe quoi. Zzeit parlait après elle pour arrondir les angles, pour les décisions importantes, et malgré toutes ses bonnes idées, malgré la révolution de son cerveau, tout ce qu’elle avançait n’était jamais, ô grand jamais, prit en compte. Enfin, cela était vrai pour les Actionnaires et ceux qu’elle considérait comme « les vraies grandes personnes ». Ses employés, ou la prunelle de ses yeux, eux n’avaient que peu l’envie de ne pas la craindre. Elle représentait l’autorité suprême, l’Entité de la fin. Fin qu’ils avaient tous, quasiment, déjà connue, et qu’elle fin. Elle n’avait pas pour habitude de recruter des humains morts paisiblement, oh non cela briserait le cercle opaque et tonitruant de la terreur. Alors il s’agissait d’accidents, de meurtres, de suicides, de tortures diverses. Oui, c’était ce qui comptait le plus, ce qui était le plus important dans le choix de ses employés. Enfin… Et aussi l’affecte qu’elle avait pour chacun d’eux.

Alors Vivante aurait pu crucifier Yin sur place, mais celui-là, elle l’aimait suffisant pour ravaler sa salive et ses envies, pour le laisser, et avec patience, lui montrer chacune des couleurs qu’il mettrait sur ses paupières. Et à vrai dire, le choix était tellement incroyable, qu’elle en oublia sa colère passagère. Oh qu’il était doué et qu’elle serait belle une fois qu’il aurait apposé tout cela ! Alors Vivante tapa dans ses mains, et dans un sourire fugace elle signa.

- Je trouve ce choix incroyable ! Je vous fais confiance !

Puis elle renvoya aussi vite qu’elle était venue, Ginger. La laissant refaire sa vie, enfin jusqu’à ce qu’elle ai de nouveaux besoins d’elle. Car c’était ainsi que marchaient les désirs de Vivante. Elle pouvait sortir totalement quelqu’un de son existence, tout briser autour de sa personne juste pour son propre plaisir, pour satisfaire son grand jeu. Elle n’avait jamais eu aucun scrupule, jamais eu aucune honte. Non tout ce qui comptait, c’était elle, seulement elle. Alors Vivante était un monstre, et Vivante pourrissait l’existence des autres si facilement que cela en devenait hilarant.

- Comment ça un cadeau ?

Elle s’était excitée d’un coup, signant de gestes encore plus grand. Vivante adorait les cadeaux, bien qu’elle n’en recevait que trop rarement à son goût. Elle en faisait, pourtant, souvent. Peut-être n’étaient-ils pas très sûrs, pas vraiment propices ou vertueux, mais ils étaient existant. Et que Zzeit les enfermes dans son placard à horloge n’était pas spécialement une sympathie qu’elle appréciait. Mais après tout, quoi de mieux pour Le Temps que des horloges qui risquaient d’exploser à n’importe quel moment de la journée ou de l’année ?

Alors Vivante ne bougea plus, et sage comme une image elle se figea. Oh, elle allait l’avoir ce cadeau, et le mériter s'il le fallait. Aucun problème, elle allait se transformer en la plus gentille de toutes les Entités, car lorsque il s’agissait d’avoir une attention Vivante, était capable de se modifier parfaitement pour pouvoir satisfaire son petit égo de gamine insupportable.

- Dites moi en plus ! De quoi il s’agit ? Hein ?

Elle prit une profonde inspiration, avant de faire tomber une pluie de paillettes sur Yin et elle-même. Comme ça, gratuitement, après tout Vivante avait potentiellement un grand trouble de l’attention avant d’exploser de nouveau de rire. Fatigante, n’est-ce pas ?

Mar 11 Fév - 0:26
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