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Black Sunset | Arèstos
Azazel
Fiche de Présentation : ♠️♠️♠️
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Date d'inscription : 17/08/2019
Lieu d'Habitation : Sur mon trône en Enfer !
Métier(s) / Etude(s) : Juger les gens
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Un petit quelque chose en plus ? : F*ck you ♥
Age (Joueur) : 23
Egérie Infernale - ☠
Azazel
« Just Let the Bad Moon do it. »
Black Sunset

Les draps de soie, l'électricité que leur caresse génère sur ce corps, cette silhouette. S'il devait y avoir ne serait-ce qu'un duvet léger sur cette peau parfaite, il se serait hérissé, en suivant les frottements fins du tissus contre la créature idyllique qui s'y trouve. Un infime sursaut, imperceptible, passage délicat du sommeil profond à la phase de sommeil léger, avant de prendre conscience de son être dans l'espace, le temps, le contexte. Un grognement mi féminin mi bestial se mit à retentir, brièvement au début, puis plus intensément. Le corps se mit en branle, petit à petit. Un oeil s'ouvrit, il était jaune vif, la pupille ovale et horizontale, le second suivit. A tâtons, un petit cylindre orange atterrit dans ses mains, les doigts encore humanoïdes s'infiltrèrent à l'intérieur, prirent le précieux dû qui s'y cachait, et l'amenèrent brusquement jusqu'aux lèvres pulpeuses et encore un peu rouges, de la jeune femme. Si on pouvait la décrire ainsi à cet instant. Déglutition. Les changements étaient instantanés, elle se sentait apaisée. La junkie qu'était l'un des démons majeurs, se sentait enfin en phase avec le monde réel. Prête à profiter du moindre petit instant pour s'assurer que la société finirait dans les mains de M.Darkside.

Azazel s'extirpa de sa prison de soie rouge, comme le sang, son corps nu se déliant graduellement jusqu'à se lever enfin. La faible luminosité de la pièce suffisait à embellir son être entier, une peau juste halée, des cheveux d'anges, des yeux de vipère. Tout scintillait sous le fin rayon de soleil qui traversait les rideaux occultant de sa demeure, plutôt luxueuse. L'ombre céleste se dirigea vers la salle d'eau, où une eau brûlante sortit immédiatement du robinet alimentant la baignoire qui trône dans cette pièce. Un frisson parcouru l'entièreté de sa silhouette, en un rien de temps, la baignoire fut pleine, et accueillit le démon comme un fourreau son épée. La chaleur aurait fait fondre le corps du plus robuste loup-garou, mais elle n'était qu'un faible pourcentage de ce que représentent les Enfers dans l'Otherside. Un frémissement nostalgique hérissa la colonne vertébrale de la créature divine. Elle ferma les yeux, soupira de bien être, laissa son apparence humaine se fondre dans l'eau comme un prédateur qui guetterait sa proie.

Une fois son corps délassé, parfumé de jasmin et d'épices, elle se dirigea vers sa garde robe. Les cheveux immaculés de la demoiselle retombaient à peine sur ses épaules droites mais fines. Elle ouvrit la pièce qui prenait le rôle de dressing, dont la longueur était si exubérante que le moindre petit ouvrier de la compagnie qui y mettrait les pieds déciderait surement d'y élire domicile. La jeune femme choisit peut-être sagement, cet ensemble de dentelle rouge, qu'elle déposa avec délicatesse sur ses courbes. La scène aurait presque pu faire rougir son miroir, tant elle était sensuelle, lente, inspirante. Lorsque sa poitrine fut camouflée par un soutien gorge, et ses fesses mises en valeurs par le tanga assorti, elle choisit un haut près du corps, bordeaux, dont le décolleté était rehaussé par un ras du cou du même tissus, laissant son poitrail exhibé. Son cœur faisait battre son sein gauche presque assez fort pour que son pouls soit perceptible. Elle l'assortit avec un pantalon taille haute noir, venant couper sa silhouette au niveau de la taille, montrant à tous que son corps était proportionnellement parfait. Beau, bien coupé, ni trop maigre, ni trop enveloppé. Tout simplement digne d'un rêve. Sa paire d'escarpins vernis noirs vint confirmer tout cela.

Elle termina par son immense miroir trônant comme un roi dans sa pièce de mise en beauté. Poudre matifiante, pas besoin de fond de teint quand on a une peau pareille. Un fard à paupière dégradé partant du blanc pour se terminer pourpre. Le tout finalisé par un trait d'Eye-liner parfait, linéaire, et beaucoup trop long. Un peu de mascara, quelques traits dans les sourcils, et le tour était joué. Ses yeux ressemblaient maintenant à ceux d'une biche, une biche Albinos, que le soleil rehausserait d'une lueur dorée, avant de l'abimer sans remord. Elle sourit lorsque son rouge à lèvre d'un faible framboise termina d'habiller son visage, sans le rendre ridicule. Une seule application de parfum, et tout le monde saurait que c'est elle, avant même d'ouvrir la porte. Elle s'était arrangée avec la section pharmaceutique pour obtenir une fragrance qui n'irait qu'à elle. Elle passa une main dans ses cheveux aussi purs que la neige fraichement tombée, c'était parfait. Elle tourna le dos sans jeter de coup d'oeil à son reflet, attrapa sa mallette de designer dans son bureau personnel, et sortit. La créature démoniaque veilla à fermer toutes les portes utilisées, et scella à double tour celle de l'entrée.

Quelques instants plus tard, elle faisait son entrée dans la φramide. Commençant par l'Openspace, Swann alla demander des nouvelles à chacun qui se trouvait sous ses ordres, laissant la marmaille aux quelques autres chefs de projets, et plus rares, autres directeurs artistiques. Elle alla saluer le directeur de création qui était son seul supérieur véridique, dans son bureau, puis quitta cette partie centrale du bloc créatif. Son corps déambula ensuite dans l'Antre de la création, rejoignant sa pièce privilégiée. Trônant sur son bureau minimaliste, un petit présentoir. SWANN BLACK. Tel était son nom d'employé. Car rien ici n'était véridique. Son corps, sa perfection, son identité, tout était sous couverture. Elle posa ses affaires, alluma son pc, sa tablette, et commença à passer en revue tous les projets qui étaient sous sa direction. Elle ajusta quelques prototypes, satura un titre qui était trop fade, réagença une maquette de flyers. Elle jeta un oeil autour d'elle, peut-être que ce cher Amadeo pourrait lui apporter un café, si elle réussissait à trouver où il se cachait cette fois. Elle soupira et décida de s'octroyer un instant, après plusieurs heures à corriger et à intervenir. Elle verrouilla son bureau, et alla chercher un Mocha au chocolat blanc. Elle avait beau venir des Enfers, la nourriture sucrée était sa préférée, juste avant les épices.

Une œuvre avait retenu son attention, mais pour une fois, elle ne s'était pas permise de la changer. La prochaine campagne de pub était signée Arìstós Argyris Anastópoulos, un Advertising designer de talant. A son retour dans les locaux des T-rex, elle prit son air hautain, un léger sourire imperceptible si vous n'êtes pas une entité de haut rang, plaqué sur son visage. Ses talons firent relever quelques têtes, quelques déglutitions, elle se plaça devant le créateur de la campagne, d'abord sans un mot. Elle attendit que l'homme au teint blafard mais digne de la lignée du mannequinat, relève les yeux vers elle.

 
« Arèstos, veuillez m'accompagner dans mon bureau. Sans attendre. »

Elle n'attendit pas d'avoir une réaction du brun, elle pivota et reprit la route, prenant une gorgée de son breuvage sacré, frémissant de bonheur, et pénétra dans son antre, une fois celle-ci déverrouillée. Elle attendit que le jeune homme entre dans la pièce pour se retourner face à lui, devant son propre bureau. Elle n'avait pas besoin de se trouver derrière celui-ci pour avoir une zone de confort. Elle prit un ton moins solennel que celui qu'elle avait pris afin d'arracher le designer à la foule, qui devait bien se demander ce qu'il se fabriquait ici. Elle joignit ses mains au niveau de son nombril, sans que celles-ci ne touchent son abdomen, et reprit.

 
« Je vous ai demandé dans cette pièce car, même si cela peut vous étonner, vous avez fait un travail excellent sur cette campagne publicitaire. Cependant, j'aimerais voir avec vous quelques détails qui, je pense, ne seront pas de trop. Rien de très grave, rassurez-vous, quelques petites modifications d'agencement, et peut-être de couleur, sans plus, comme dit cette campagne est d'un niveau déjà particulièrement élevé, merci à vous. »


La demoiselle décroisa ses bras et prit le temps de toiser son interlocuteur. Il était grand, élancé, beau. C'était parfait dans ce décor moderne et à la fois somptueux. Rien ne tachait la vue, juste deux belles entités dans un background digne des films aux plus gros budget. Le temps sembla se figer sous ce travail d'orfèvre.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Dim 19 Jan - 23:12
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