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You can't dance on my music [ft. Eugène]
William Wester
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William Wester

   
You can't dance on my music [ft. Eugène] C2yx

You can't dance on my music

Feat Eugène


La rue est animée en cette fin d'après-midi. Les bars ouvrent leurs portes et vont commencer leur happy hour. Les jeunes affluent par vagues à l'intérieur de ces lieux de débauche, des lieux que j'ai jadis côtoyé lorsque j'étais bien plus jeune et que j'étais à la recherche d'un peu d'adrénaline, et que la drogue devenait trop dangereuse pour mon organisme. Un temps depuis longtemps révolu depuis l'intervention de Isaac, mon frère, ange gardien et rival à ses heures perdues.

Je laisse courir mon regard sur tous ceux qui croisent mon chemin, m'amusant au fil de mon avancée, à tenter de déduire leur vie à l'aide des techniques que j'ai découvert dans les livres de profiler, et dans d'autres ouvrages. J'ignore à quel point je suis doué, mais il m'est parfois arrivé à réussir à déduire qu'un homme trompait sa femme. Cela ne fera jamais de moins un détective, mais la réussite est assez glorifiante pour me suffire. Je continue de flâner dans les rues sans réel but. J'ai décidé de m'aventurer en ville, sans chauffeur pour m'imprégner de la vie urbaine à la fois si ressemblante à celle de Londres, en étant terriblement différente.

A l'horizon, je vous l'imposante tour de la Ultimate Death Company, qui continue de me narguer encore et encore sans jamais se lasser. Inaccessible, tout en étant fascinante et terriblement tentatrice. Horriblement mystérieuse et maîtresse de nombreuses frustrations, telles que celle de ne pas pouvoir percer ses secrets. Quand aurais-je donc la chance de passer ses portes ? Soudainement, une mélodie familière me fait sortir de mes pensées. Je n'ai aucune peine à reconnaître les accords que j'ai moi-même composé, et joué dans de nombreux ballets Londoniens et à travers le monde, notamment en Allemagne.

Il est clair que cette musique est jouée dans la rue, et ce n'est absolument pas sa place. Sans attendre, je me dirige donc vers la source de la mélodie, découvrant bientôt un spectacle horrifiant. Une horde de personnes forment un arc de cercle autour d'un homme qui se déhanche en rythme avec ma musique ! Lorsque je le vois, la première pensée qui me vient est celle d'un chat. Il ressemble à un chat avec sa peau tachetée de blanc et de marron. Il ressemblerait presque à un chat écaille de tortue. Mais là où est son défaut, c'est que ce n'est pas un félin. Le second, c'est qu'il a l'audace de mettre ma musique dans la rue, à la portée de n'importe quel abruti incapable d'en apprécier la mélodie.

Et le pire c'est qu'il doit probablement se l'être procuré sur youtube, et cela a le don de m'agacer davantage. Aussi étonnant que cela puisse être, je me bats constamment contre la publication de mes compositions sur internet pour la simple et bonne raison que ce ne sont pas des oeuvres à être écouté avec un casque, ou de médiocres écouteurs acheté au supermarché du coin. Elles sont faites pour être écoutées avec de véritables instruments, sur scène ou pour être rejouées, à la rigueur, avec les mêmes instruments ! Là est la véritable valeur de ma musique. Comment peut-on apprécier le son de mon violon, ou de mon piano, si on retranscrit le son via des baffles grésillantes avec un son misérable ?!

La colère contracte mes veines, davantage quand je constate qu'il ne fait même pas de danse classique, mais un semblant de danse que je ne connais pas et que je me refuse à connaître ! C'est laid, ce n'est pas en rythme - du moins je m'en persuade - et en plus, c'est dans la rue. Je ne joue pas pour les clochards ! Mâchoires contractées, je bouscule la petite foule qui s'est formée et qui observe le saltimbanque avec admiration. Derrière moi, les gens s'offusquent, repoussés, mais, je les ignore. Je m'approche de l'enceinte et l'éteint d'un coup, coupant l'herbe sous le pied à ce piètre danseur. Sans attendre, j'attrape le bras de ce dernier, me promettant de me laver les mains par la suite et le tire en arrière, loin de la cohue qui s'est formée.

"Je ne joue pas pour les clochards ! Ma musique n'est pas faite pour être jouée dans la rue, elle n'est pas destiné à n'importe qui, incapable d'apprécier la musique classique ! Si ces gens veulent l'écouter, ils n'ont qu'à aller voir un ballet, ou l'un de mes concerts ! Et le pire dans tout ça, c'est que tu oses danser médiocrement dessus ?! C'est du classique qu'il faut danser dessus. Amateur."
   
Mer 18 Déc - 12:07
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Eugène Lacroix-Lespérance
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Eugène Lacroix-Lespérance
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You can't dance on my music



Je suis de ceux qui pensent que les avancées technologiques et l’arrivée d’internet sont ce qu’il y a de plus merveilleux. Grâce au partage que permettent les réseaux sociaux, par exemple, la culture n’a plus de limite. Que ce soit les films, les musiques ou une simple question de culture générale, nous avons aujourd’hui tout au bout de nos doigts. Je suis conscient qu’il n’y a pas que de bons côtés à ses partages, qui peuvent aller à l’extrême et verser dans l’illégalité, mais pensez-y quelques minutes.

N’est-ce pas incroyable de pouvoir trouver en quelques secondes la musique que vous avez entendu dans le dernier film que vous êtes allés voir au cinéma ? N’est-ce pas fantastique de pouvoir découvrir des chefs-d’oeuvres du septième art qui datent de bien avant votre naissance ? Je refuse de passer à côté de tout ce qui est à ma portée.

C’est pourquoi chaque jour, je rajoute des musiques à écouter dans ma playlist. Il y en a pour tous les goûts. Je choisis au hasard, selon les recommandations, je ne sais donc jamais ce sur quoi je vais tomber. Mais je ne le regrette que très rarement. Car c’est ainsi que j’ai pu découvrir mes deux artistes favoris. De tout ce que j’ai pu écouter, personne ne leur arrive à la cheville. Ils ont un talent inné pour la musique. C’est simple, les instruments ne prennent vie réellement qu’entre leur main. Ce sont des génies.

Et aujourd’hui, j’ai décidé de profiter de mon temps libre pour faire découvrir leur art aux autres. Peut-être qu’ils ne vont jamais cliquer sur cette recommandation. Peut-être qu’ils ne vont jamais se dire que cette musique est faite pour eux. Je suis là pour leur montrer qu’elle existe. Et si je peux coupler ma passion pour la musique et mon plaisir de danser, je suis l’homme le plus heureux du monde.

L’avantage quand on est libre, c’est que l’on a pas forcément besoin de studio ou de salle particulière pour danser. Le monde nous appartient et chaque mètre foulé est un endroit parfait pour s'exprimer. C’est pour cela que j’affectionne particulièrement la danse de rue. Il n’y a pas de règle, pas de limite.

C’est pourquoi je me retrouve aujourd’hui sur une place, avant que le soleil ne disparaisse pour laisser place aux lumières artificielles, et que j’appuie sur « play » sur mon téléphone. Mon enceinte fait alors résonner les premières notes de la mélodie qui va m’emporter pour les prochaines minutes. En effet, ce n’est pas le danseur qui décide des pas à effectuer. Non, pas sur un trésor pareil. C’est la mélodie qui dicte son rythme, ses pas, la façon dont le corps, transcendé par la magie des instruments, s’exprime sur la scène choisie.

Et quelle meilleure scène que celle de la rue ? De la vie ? De la scène qui appartient à tout le monde et à personne en même temps ? Tout comme ses notes, que j’aimerais tant pouvoir toucher. L’homme qui a composé cette symphonie a de l’or dans les doigts. J’adorerais pouvoir le rencontrer et lui dire merci.

Mais pour l’heure, je me laisse entraîner par les premières notes au piano. Elles m’évoquent la découverte d’un nouveau monde, la crainte de l’inconnu mais la joie de pouvoir l’explorer. Quand je l’entends, je vois un oiseau, libre comme l’air. Et mon corps en imite les mouvements fluides, précis et gracieux. Puis, lorsque le violon prend place, c’est la tempête, la violence, la lutte. Le corps devient lourd, se perd, mais n’abandonne pas. Puis la mélodie se calme mais continue.

J’emprunte mes pas à divers styles de danse, car pourquoi devrait-on se cantonner à n’en exercer qu’un lorsque nous pouvons en explorer plusieurs ? Je vis les émotions que me dicte la musique. La joie, la peur, l’espoir, la tristesse. Un sourire se forme sur mon visage sans que je ne puisse le contrôler, trop heureux de danser. Je ne vois plus le monde autour de moi, aussi bien car j’ai fermé les yeux que parce que je suis perdu dans la magie de la danse.

Mais tout s’arrête soudainement. Le retour à la réalité est brusque et particulièrement désagréable. Je rouvre les yeux, cherchant la source de la gêne, et réalise le public que j’ai. Ma mauvaise humeur disparaît aussitôt. J’en suis convaincu, la danse et la musique rassemblent. J’en ai la preuve devant moi, en cette foule.

Mon bras se fait agripper et on m’emmène à l’écart. Dès que j’en ai l’occasion, je me libère de cette prise et lance un regard noir au coupable. Je l’écoute me déblatérer des mots odieux et qui m’auraient fait lui en coller une si je n’avais pas aussi analyser le sens de ses paroles. Mes yeux s’ouvrent devant la surprise et l’éventualité qui se fait dans mon esprit. Ai-je devant moi…

- William Wester ?

Ça ne pouvait pas être vrai, n’est-ce pas ? Une coïncidence pareille, ça n’arrive que dans les films, pas dans la réalité. Un hasard et une chance comme ça, ça n’arrive jamais dans la vie. Mais, je suis mort. Est-ce que je fais donc fi de cette règle ? Encore une que je brise ? Que c’est agréable de le penser. Je reste sans voix, attendant la réponse si impatiemment que j’ai l’impression que le temps s’est arrêté.
Dim 5 Jan - 14:40
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William Wester
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You can't dance

on my music

Feat Eugène


Le clochard se laisse attraper comme une vulgaire poupée de chiffon, et traîner à l’écart de la foule. Il ne réagit pas réellement, tandis que je lui hurle dessus, vraisemblablement agacé à l’idée que l’on puisse faire jouer ma musique dans la rue, disponible à l’oreille de n’importe quel idiot. Je n’arrache aucune réaction à mon vis-à-vis qui se contente de lentement dégager son bras de mon emprise. Je continue alors de lui lâcher ma colère, de mépriser sa personne alors même que je ne rencontre aucune résistance. Une première, il faut bien l’avouer.

En règle générale, ceux que je méprise s’empressent de se défendre même si cela est inutile car cela ne changera pas ce qu’ils sont : des idiots. Finalement, au bout de longues secondes, le vagabond réagit finalement, mais pas de la façon dont je m’y attendais. Mon nom passe la barrière de ses lèvres, me coupant net. Il est étonné de me voir ici, à en croire l’intonation de sa voix, et pas le moins du monde énervé. Une première, en effet. Je fronce les sourcils, restant stoïque à l’observer en clignant des yeux, clairement désarçonné. Que dire ? Je prends quelques secondes pour me remettre et fini par émettre un grognement, venant réajuster mon veston.

« Lui-même. Et il n’apprécie pas que l’on joue sa musique dans la rue, ou qu’elle soit accessible sur internet. »

Je réponds d’un air flegmatique, l’arrogance suintant par tous les pores de ma peau. Je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule pour constater que la foule ne s’est pas dissipée, bien au contraire. Déjà bien compacte à cause de la prestation du clochard, elle se fait désormais plus dense maintenant que je lui ai donné l’occasion d’assister à une dispute avec le célèbre compositeur de musique.

Je laisse échapper un soupir, remarquant les nombreux téléphones portables sortit, sûrement là pour remplacer le travail des paparazzis que je parviens régulièrement à fuir en usant de nombreux stratagèmes. Par chance, je suis moins célèbre et harcelé que ces célébrités écervelées, mais ayant une certaine notoriété, je peux parfois être dérangé. Je ne perds pas mon temps à essayer d’éloigner la foule, sachant pertinemment que c’est une cause perdue, et me reconcentre sur ce pathétique artiste de rue. De toute manière, tout le monde sait que je suis connu pour toujours refuser que mes musiques soient distribuées sur internet, ce n’est plus une surprise pour personne.

« De quel droit te permets-tu de jouer ma musique dans la rue ? Je suppose que tu l’as trouvé sur internet, bien évidemment. Est-ce toi qui t’amuses à les mettre en ligne ? Si tel est le cas, sache que je ne l’accepte pas ! Alors cesse donc de te donner en spectacle, surtout pour danser d’une manière qui ne colle absolument pas à la mélodie. Tu dénatures mon travail ! »
 
I'm surrounded by idiots
Mar 7 Jan - 11:33
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