Timide • généreux • maladroit • doux • volubile • éloquent • humble • délicat • charitable • bienveillant • réconfortant • naïf • réservé.

- Que pensez-vous de l'Entreprise avant de savoir ce qui se passait dedans ?
C’est une belle initiative d’embauche plein de jeunes comme ça, peu importe leur origines, leur âge, leur religion. J’espère qu’ils s’amusent bien tout en travaillant. Vous savez, comme ces nouvelles entreprises qui ont des toboggans et des salles de siestes. Vous savez, hm… Goulogole, le mouton de recherche !
- Si vous le savez, maintenant, qu'en pensez-vous ?
Je n’en sais pas vraiment plus aujourd’hui, mais plusieur de mes enfants y travail. Donc j’espère qu’ils s’amusent bien et qu’ils sont heureux, sinon ça va chauffer pour les oreilles de certains !
- Si vous deviez soutenir quelqu'un dans une guerre ouverte, serait-ce Le Diable, L'Ange Gabrielle ou La Faucheuse ? Et pourquoi ?
Oh, vous savez, moi, les conflits, je n’ai jamais été très doué pour là. La Faucheuse a toujours été gentille avec moi. Même si ça miséricorde ne m’a pas toujours arrangé. Elle est gentille dans le fond. Et parlez pas de malheurs, s’il vous plaît, il y en a déjà bien assez dans ce monde. Ce n’est pas la peine d’en rajouter.
- Pensez-vous que la disparition des Dinosaures est une tragédie ?
C’était de brave bêtes. Je suis triste qu’elles aient disparues, je suis sûr qu’on se serait bien entendu.
- Quel serait votre repas de condamné à mort ?
Quelle horrible question. Je suis contre la peine de mort, mais si je devais choisir un dernier repas, je dirais un bon potage bio. Et encore mieux si je peux partager celui-ci.
- Si vous deviez vous décrire, quel serait votre principale qualité ? Et votre principale défaut ?
Oulalaah, je dirais que mon principal défaut est ma maladresse. Ca fait toujours râler ma secrétaire quand je renverse par inadvertance la pile de papier important qu’elle venait de trier. Des fois ce sont des paroles que je n’aurais pas dû prononcer qui m’échappent et causent plus de tort que je ne l’aurais voulu. Et ma plus grand qualité ? Je dirais que c’est ma soupe au champignons.
- Vous auriez plutôt tendance lors d'une fête à vous placer au centre de la pièce ou plutôt contre les murs ?
Vous savez, je ne suis pas souvent invité à des fêtes. J’adore ça, hein, mais pour des raisons de places. Puis comme je l’ai dit au dessus, je renverse beaucoup de choses. Donc j’aimerai bien me placer contre les murs, mais en général, ce n’est pas très confortable. Et quand je suis au centre de la pièce je cause des dégâts, bref, ce n’est pas plus mal qu’on ne m’invite pas souvent.
- Quel est votre style de films – séries - jeux-vidéos – lectures – musiques favoris ?
Mes enfants m’ont poussés à prendre un abonnement Netflix. Avant ça, la télé n’était pas trop mon truc. Mais j’aime beaucoup les films à l’eau de rose et les films d’horreurs. C’est un peu pareils pour mes livres d’ailleurs. En ce qui concerne les jeux vidéos. J’ai eu une longue période où je jouais à World of Warcraft, j’étais devenu totalement accro, depuis j’essaye de me tenir loin de ce genre de chose. De toute façon, avec mes gros doigts, le clavier c’est pas pratique.
Et la musique ? Oh, c’est définitivement mon plus grand amour. Et je n’ai jamais autant aimé un style que le métal. Ca me fait vibrer, sauter, hurler dans tous les sens, c’est génial. J’adore le headbang.
- Quels sont vos odeurs favorites ?
Celles de la cuisine. J’adore l’odeur d’un bon petit plat qui mijote. Surtout s’il y a du fromage dedans.
- Vous jouez/aimeriez jouer de quels instruments ?
Je joue de la guitare électrique et j’adore chanter. J’ai déjà fait un peu de basse et de batterie aussi, mais ma guitare reste ma plus fidèle compagne !
- Vous voulez des enfants, vous marier, avoir des clôtures blanches et adopter un boxer un peu con ?
Hm, je suis déjà passé par toutes ces étapes. J’aime mes enfants plus que tout au monde, c’est toujours dur de les voir quitter le nid. Mais je crois que je ne pourrais jamais cesser de les aimer, de vouloir prendre soin d’eux, de les aider à grandir. En ce qui concerne l’amour comme celui qu’on rencontre dans un mariage… C’est compliqué, je ne sais pas si je suis prêt à passer à autre chose.
En ce qui concerne les clôtures blanches, j’ai essayé aussi, mais dans la neige elles se voient pas trop et du coup, les gens ont tendance à ne pas les distinguer, ce qui rend tout ce labeur inutile. Puis pour les boxer, je ne suis pas très chien… Ils ont tendance à me courir après quand ils me croisent ou à me mordre les orteils. Puis il est possible que ça se soit mal fini avec mon dernier chien. Je ne l’avais pas vu et je lui aie marché dessus. Ce n’était pas beau à voir, la pauvre bête.
- Votre chanson culte et votre chanson honteuse ?
Ma chanson culte, le choix est difficile, mais je dirais Du Hast, de Rammstein ? Un classique. Et ma chanson honteuse… D’accord, je l’admet, j’aime écouter Libérée, Délivrée, de la Reine des Neiges. Mais s’il vous plait, ne le dites à personne.
- Vous trouvez-vous beau ?
La beauté est subjective vous savez. Je n’ai pas besoin d’être beau pour répandre la joie et la bonne humeur auprès de ceux qui m’entourent.
- Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ?
C’est difficile à dire, avec tous ces poils, c’est parfosi à se demander si je ne suis pas déjà un animal.
- Vous préféreriez être Hercule Poirot ou Sherlock Holmes ?
Hercule Poirot, il a une jolie moustache.
- DC ou Marvel ?
Marvel.
- Vous êtes plutôt travailleurs ou paresseux ?
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, je suis travailleur. Même si j’apprécie quelques moment de calme et de paresse, surtout le dimanche.
- Si vous étiez un péché capital, lequel seriez-vous ?
La gourmandise, à n’en point douter. Je crois que mon embonpoint parle de lui-même.
- Vous êtes un oiseau nocturne ou un lève tôt ?
Un oiseau nocturne, vous savez, dans les montagne, si on attend le soleil pour vivre, on peut l’attendre longtemps.
- Quel serait votre journée parfaite ?
Chaque journée est unique et parfaite à sa manière.
- Quel est votre fête populaire/religieuse favorite ?
J’adore Noël ! Sûrement parce que c’est lors de cette fête que je me sens le plus utile. Bon et je dois vous avouer que j’ai un petit faible pour le Hellfest aussi.
- Quels sont vos passes-temps ?
La musique, la cuisine, le tricot, aider les autres.
- Aimez-vous votre métier ?
Oui, et j’espère que ce que je fais arrive à rendre les gens heureux un peu plus chaque jour.
- Auriez-vous une recommandation à faire à l'Entreprise ?
Une piscine à balles au sous-sol ?

Il existe de nombreux mythes et histoires qui racontent l’histoire du Yéti, de Bigfoot ou encore de l’abominable homme des neiges. Tous comportant un peu de vérité, mais aussi beaucoup de mensonge, dû à l’ignorance des hommes et à la peur inspirée par cette masse poilue de presque quatre-mètre de haut. Pourtant, je n’ai rien contre les hommes. Au contraire, je sais que dans le fond, ils sont tous bons. Ils ont juste tendance à faire des choses débiles quand ils ont peur.

La véritable histoire du Yéti, mon histoire, n’est pourtant pas si compliqué. S’il n’existe pas de papa et maman Yéti, le récit de ma naissance remonte à des temps immémoriaux. Et j’étais tellement petit que je ne saurais pas vraiment vous dire comment tout à commencé. Au début il n’y avait rien puis un jour, sur l’Himalaya, POUF ! un gros yéti poilu. Est-ce que je suis une création de Dieu ? D’une autre entité ? De la nature ? Ce qui est sûr, c’est que je suis le seul de mon espèce. Et je crains bien être à jamais le seul.

Ce n’est pas pour peine d’avoir essayé de prier, d’avoir façonné dans la neige des êtres à mon image. Mais rien n’y fit. Seul pour l’éternité. Ou c’était ce que je croyais, avant de rencontrer les premiers hommes. Quel naïf j’avais été, tout heureux de cette rencontre, je n’avais pas pensé un instant que mon apparence pourrait les repousser et les effrayer, au point qu’il leur en vienne l’idée de me chasser ! Je n’ai pourtant jamais réussi à les haïr. Sûrement parce que je comprenais à quel point je pouvait être repoussant.

Il s’est passé de longues années, et même de longs siècles. Tantôt chassé par les hommes de la région, tantôt oublié de tous et relégué au rang de légende. Jusqu’à ma rencontre avec cette petite âme égarée. Je ne sais pas trop ce qui se racontait dans ma légende à cette époque. Mais apparemment, un couple avait pensé bon d’abandonner leur enfant dans la neige, en guise d’offrande au “monstre des neiges”. La pauvre petite créature hurlait, pleurait. C’était insupportable. Il fallait faire quelque chose.

Alors j’ai recueilli ce bébé abandonné. L’idée de le rendre à ses parents me traversa bien l’esprit. Cependant, je n’avais aucune idée de qui ils étaient et j’avais peur de quitter ma montagne. Les seules fois où j’avais été entraîné dans des villages humains, ça s’était mal fini. J’ai donc élevé cet enfant, comme s’il était le miens. Et le temps m’a semblé filé à tout allure. D’autre couples ont parfois abandonné leurs enfants dans la montagne, et j’ai toujours été là pour m’occuper d’eux. Puis, avec les années, les humains ont fini par ne plus me craindre, à ignorer mon existence et mon chemin croisa à plusieur reprise, celui d’âme en peines, perdus ou blessés dans les montagnes.

Le temps sembla passer plus vite. Rien n’était capable de me combler plus que la joie d’une nouvelle rencontre, d’une nouvelle amitié, d’un nouveau membre qui entre dans la famille. Mais d’un autre côté, aucune peine n’était plus grande que celle des séparations. Ainsi était faite la vie, et même si je n’aime pas ça, je ne peux forcer personne à vivre éternellement à mes côtés. Sauf elle. Une nouvelle âme perdue, une humaine. Jamais je n’aurais pensé que ma route croiserai un jour celle d’un être aussi parfait, aussi pur, aussi bon. Je crois que je me suis éprise d’elle à la seconde où nos regards se sont croisés pour la première fois.

Je crois que je ne comprendrais jamais pourquoi elle a accepté de renoncer à tout ce qu’elle avait, à tout ce qu’elle aurait pu avoir avec les humains pour vivre à mes côtés. Il s’écoula de longues et douces années. Chaque jour j’étais un peu plus amoureux. Chaque jour était encore plus parfait que le précédent. Comme quoi même l’abominable homme des neiges était capable de trouver l’âme-soeur. Malheureusement, le Temps finit par nous rattraper. Si ce dernier n’a jamais semblé avoir d’emprise sur moi, ce n’était pas le cas pour ma bien-aimée. Et un jour, la Faucheuse est venue me la retirer.

J’ai hurlé de désespoir. J’ai pleuré des larmes glacées. Je voulais que le monde s’arrête, parce que si elle n’était plus là, à mes côtés, ma vie n’avait plus de temps. J’ai supplié la Faucheuse de me prendre, une bonne fois pour toute. Mais même la mort s’est refusée à moi. Je pensais ne jamais être capable de me relever. J’ai passé beaucoup de jour à errer dans les montagnes, sans but. A me laisser recouvrir par la neige bien que le froid me donnait l’impression qu’on me rongeait les os. Mais tout cela m’avait fait oublié que je n’étais pas seul.

Malgré les années et les séparations, certains de mes enfants ne furent pas capables de m’oublier non plus. Et c’est eux qui me sauvèrent, en s’occupant de moi, comme je m’étais occupé d’eux quand ils étaient plus jeunes. Cela me permis de faire de nouvelles rencontre, de me souvenir quel était mon but dans la vie. Pourquoi j’avais été créer, si ce n’était pour venir en aide à ceux qui se perdaient dans ces montagnes ? Dieu Tout Puissant lui-même, se décida à me venir en aide dans ma quête. Il m’offrit les bottes de sept lieues, afin de pouvoir voyager à travers le monde, quitter ces froides et tristes montagnes pour aider davantage de mes prochains.

C’est ainsi qu’une nouvelle légende naquit autour de ma personne. Celle du Père Noël. Ou aurais-je endossé la responsabilité d’un autre ? Qui sait. Distribuer des cadeaux aux enfants dans le besoin est une tâche merveilleuse, qui emplit tout le monde de bonheur. Et je me suis juré de l’accomplir chaque années, sans relâche. Tant que le yéti serait en vie, il y aurait de la joie et des cadeaux pour tout le monde.

C’est seulement après plusieurs tours du monde que mon chemin croisa à nouveau celui de la Faucheuse, à Devil’s Paintbrush. Cette rencontre n’était pas prévue, et aucune mort n’était au programme. J’avais l’impression de me retrouver face à une vieille amie. Nous discutâmes un moment avant que cette dernière ne me présente une petite pillule. Toute minuscule dans ma grosse main. Take the Pill était son nom. Je ne réfléchis pas longtemps avant de l’avaler et son effet immédiat, fit prendre un nouveau tournant à ma vie.

Je jugeais rapidement ces pilules comme des petits miracles. Capable de soigner des maux qu’aucun autre médicament n’était capable avant. Une pilule apportant la joie et un bien-être chez ses consommateurs. Il fallait que je partage ça. C’est ainsi que j’ai créer mon entreprise d’import-export. Il ne s’agissait que d’un petit projet, qui a vite pris de l’ampleur. Plus la demande était grande, plus je me disais qu’il existait de personnes heureuses sur terre, ce qui me motivait à travailler double.

A présent les affaires de l’entreprises sont florissantes. Ses revenus me permettent d’aider des associations à lutter contre les injustices de ce monde. Et mon temps libre me permet de cultiver mon potager, mais aussi de m’occuper de mes enfants, ainsi que de partager ma joie à l’orphelinat ou de monter des actions pour aider les jeunes. J’ai même participé à la création d’un centre sportif. Où, d’ailleurs, je suis coach de l’équipe de baseball. Si jamais vous vous ennuyez, n’hésitez pas à nous rejoindre ou à venir nous encourager durant les matchs, un planning est affiché à l’entrée.