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Ma vie pour du thé et des scones † William Wester
Infinie Darkside
Fiche de Présentation : La Vie mode d'emploi
Messages : 45
Date d'inscription : 15/12/2019
Lieu d'Habitation : Maison Darkside, Rose Quartz, Devil's Paintbrush
Métier(s) / Etude(s) : Femme au foyer / Entité de La Vie
Avatar : Pansy Parkinson (Harry Potter) / avatars par zula et xanax
Tu peux RP en ce moment ? : Pour toi, toujours ♥︎
Un petit quelque chose en plus ? : Et toi, comment ça va dans ta vie?
Age (Joueur) : 29
Infinie Darkside

«Que sont les ingrédients d’un bon gala?» Cette question, Infinie l’entendait sans cesse. Rien de plus normal: Daemon et elle étaient passés maîtres dans l’art de la réception. Depuis que son époux était à la tête de Devil’s Paintbrush, La Vie s’était retrouvée propulsée dans les plus hautes sphères de la société et, de fêtes en dîners mondains en passant par les garden parties et autres bar-mitsvas, elle s’était elle-même retrouvée dans l’obligation d’en organiser. Et en tant que première dame de la ville, elle n’avait pas le droit à l’erreur si elle voulait asseoir sa dominance sur la bourgeoisie locale.

Infinie commencerait par vous répondre que tout dépendait du «monde» visé par ces sauteries… pour autant que vous connaissiez l’Otherside. Car inviter autant de races différentes demande une logistique particulièrement ardue. Prenez le cas des vampires, par exemple. L’événement ne pouvait avoir lieu que de nuit, du sang frais devait être à disposition (ainsi que l’alternative vegan proposée par RIP Pharma), il fallait veiller à ménager la susceptibilité de chaque lignée et prendre en compte leurs relations surréalistes de complexité pour éviter un meurtre (principalement car Infinie ne voulait en aucun cas voir sa petite sœur surgir au milieu du salon)… Et surtout, surtout! Stevie ne pouvait pas être présent car tous ces suceurs de sang ne supportaient pas les poils de chien, ou le pollen, la viande crue, le lactose, la poussière… Pour cette raison, Infinie n’invitait jamais de vampires, malgré leur investissement dans la plupart des œuvres de charité. De toutes façons, ils ne seraient pas venus. Une certaine histoire de malédiction et d’infertilité…

Ou les goules par exemple. Compliqué, les goules. Enfin, surtout leur odeur. Et leur manie de manger des cadavres. Ou les coralliens, qui monopolisaient systématiquement la piscine. Les banshee chantaient divinement bien, mais là aussi elles risquaient d’attirer Vivante en se laissant aller à des trémolos. Quant aux märhes et aux fées…

Le premier conseil d’Infinie, finalement, serait de n’inviter que des humains. Ils étaient bien, au fond, ces humains. Pas si incivils que ça et tellement plus simples à impressionner, eux qui ne connaissaient rien aux prouesses dont Le Diable et La Vie étaient capables pour pimenter une soirée d’un peu de magie. Des invités de choix, un dress code, un buffet qui semblait ne jamais se vider, pas plus que le cellier regorgeant des meilleurs crus. Une décoration de goût, harmonisée de préférence au thème de la réception: défense des bébés phoques, Nouvel An, retour des beaux jours ou arrivée de l’automne… Ah, et bien sûr, une excellente musique. Voilà ce qu’il fallait pour un gala inoubliable.

– William?

Aujourd’hui, toutefois, pas de grand bal digne d’un conte de fée, pas de banquet somptueux. En l’absence de son époux, occupé par des affaires plus ou moins légales, Infinie avait convié quelques couples très select à venir prendre le full tea. Plusieurs très bon thés et infusions, des scones à la crème avec des fraises, une sélection de délicieuses pâtisseries et bien sûr les inévitables sandwiches au concombre, au saumon, à l’œuf, au cresson, bien à l’abri dans le petit salon où ronronnait une cheminée tandis que la pluie mouillait les carreaux.

Le thé avait été, comme toujours, un vrai succès. Infinie chérissait absolument ces petits moments où elle n’avait d’autres choix de devoir se comporter comme une humaine elle aussi, une simple humaine sans possibilité de se téléporter, de déplacer les objets par la pensée, une simple humaine dont la conscience n’était pas pulvérisée à travers l’espace pour contempler d’un œil morne des couples s’ébattre, qui n’avait rien à voir avec des plans divins incompréhensibles et des créatures surnaturelles. Une simple humaine qui ne pouvait toutefois pas s’empêcher de tout savoir de ses convives d’un simple coup d’œil, grâce à qui le thé ne semblait jamais refroidir et les gâteaux s’épuiser dans les assiettes de porcelaine… Mais une simple humaine quand même.

– William? Ah, vous êtes là!

Mais être en petit comité ne voulait pas dire se priver d’un certain luxe, aussi Infinie avait-elle également invité William Wester à se joindre à l’après-midi. Infinie n’aimait peut-être pas autant la musique que sa sœur, mais elle appréciait beaucoup celle du compositeur. Aussi, dès que ce dernier s’était installé à Devil’s Paintbrush, trois ans auparavant, Infinie lui avait proposé d’être le musicien attitré de ses réceptions pour un cachet ridiculement élevé, s’auréolant du même coup d’une nouvelle aura de prestige.

Infinie venait de raccompagner à la porte les derniers à partir et regagnait à présent le petit salon où le compositeur rangeait ses partitions. L’admiration et la jalousie de ses pairs faisaient briller sur ses lèvres un sourire solaire, tout chez elle rayonnait la joie et la fierté. Elle était véritablement splendide ce jour-là, dans un simple pantalon anthracite assorti d’une chemise blanche qui valaient à eux deux sûrement plus ce qu’un employé de l’Entreprise pouvait gagner en une éternité de bons et loyaux services.

– Merci encore d’avoir pu vous libérer pour cette petite sauterie. Avez-vous pu au moins profiter du thé? Si vous n’êtes pas pressé, joignez-vous donc à moi pour une dernière tasse…

L’Entreprise… Infinie n’ignorait rien de la fascination que William avait pour elle. Elle savait pertinemment que l’une des raisons pour lesquelles le jeune homme s’arrangeait pour venir le plus souvent possible chez elle, c’était dans l’espoir d’y croiser Vivante ou Gabrielle, de glaner des informations sur cette ULTIMATE Death Company qui refusait de lui céder ses plus grands secrets. Cela l’amusait. Il l’amusait. Et La Vie avait envie de jouer un peu.
Jeu 9 Jan - 19:36
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