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Matin brumeux - Garance ♥
Marabella-Rose Canterbury
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Marabella-Rose Canterbury

L’impression de se réveiller d’une longue léthargie, d’une envie constante, insupportable, de ne pas rester encore endormie, encore approfondie par la douleur et l’empathie. Un brouillard opaque, oppressant et des acouphènes insupportables alors que je réussissais à ouvrir mes yeux. Le sang bouillonnait dans mes temps et je me sentais frigorifiée, chose qui n’arrivait normalement jamais. Je ne reconnaissais pas le lieu, sobrement décoré, assez dérangé, et en vu des vêtements qui traînaient, il s’agissait d’une chambre d’homme. Mais impossible de remettre en état mon cerveau ou de faire marcher un tant soit peu mes souvenirs. Ma bouche était sèche et la faim tenaillait mon ventre, visiblement, j’avais oublié de me nourrir hier soir. Je me relevai doucement, m’assis sur le lit où j’étais seule, habillé, ce qui terminais de me dérouter au maximum. Avais-je assassiné le propriétaire de cet appartement pour y loger ? Cela ne m’arrivait pourtant jamais de découcher sans profiter des plaisirs basiques de la chair.

Je poussai un soupir, passai une main dans mes cheveux en bataille avant d’observer un peu plus en détail ce qui se trouvait devant moi. Déjà, j’avais l’air d’être à Rose Quartz si j’en croyais la vue qui traversait la fenêtre aux volets entrouverts. Et hormis mon mal de crâne, et l’impression que j’allais vomir l’intégralité de ce que j’avais avalée au cours de ma maigre existence, je ne semblais pas blesser. J’avais du mal à me relever, et mon téléphone ainsi que mon porte-monnaie trônaient sur la table de chevet à côté d’un cadre qui attira mon attention. Je mis quelques instants à comprendre la photo, nous étions tous là, les enfants Yéti, assis entourant notre père. Je dénombrai Cierra, déjà bien adulte, souriante, maternelle, dans une robe parfaite. Siri était en treillis les cheveux en bataille, teint cendreux et regard noir. Théodore me tenait la main, collé pourtant à notre sœur, un sourire charmeur et égocentrique affiché sur le visage, déjà si beau dans une tenue improbable. Et puis Garance, légèrement, en rentrait, à mes côtés, droit comme un piquet, en costume. Luciole petite bambine explosait de rire sur les genoux de notre père dans sa véritable apparence. Et moi, moi, contre Garance, tenant la main de Théodore, droite, perdue, je devais avoir seulement dix ans, et je crus lire dans mon regard une tristesse tenace, une mélancolie tout sauf fugace. Mes cheveux si roses étaient entremêlés dans une natte lâche, je portais une robe au col Claudine d’un beau tissu beige, et j’étais adorable. Adorable et pourtant, je ne souriais pas. Je restais juste là, tel un fantôme, avais-je toujours était ainsi ? Sans même m’en apercevoir. Dans tous les cas maintenant, je savais, j’étais dans l’appartement de Garance.

Alors je me déshabillai, rechercha dans son armoire un de ses pantalons de l’Ordre que je remontai un maximum sur mes chevilles pour pouvoir marcher. Je me munis d’un t-shirt gris pâle qui semblait propre avant de me figer en écoutant le son mélancolique d’un violon. Eh bien. Cette mélodie, je l’avais entendue des milliers de fois, Garance s’enfermait enfant pour la jouer à chaque fois qu’il n’allait pas bien, souvent à cause de Théodore et de Siri qui s’étaient amusés à le martyriser. Je poussai un profond soupir et me laissai tomber contre la porte. Bordel, mais qu’est-ce qui s’était passé hier soir ? Je ne me sentais pas encore de le rejoindre, alors je pris mon téléphone que je rallumai, tremblante. Et les trente-quatre appels en absence de Théodore ne m’aidèrent pas à me calmer. J’ouvris les sms, et le reste m’éclaira. Garance l’avait frappé avant de m’emmener de force chez lui. Je n’eus pas le courage de lire et d’écouter tout ses messages, alors blême, je me contentai de lui répondre à l’écrit.

« Je suis chez Garance, je viens de me réveiller. Ne viens pas et ne fais rien d’inconsidéré. Je te rejoins ce soir chez toi. Je t’aime. »

La bile remontait mon œsophage alors que je crus que j’allais défaillir. Je pris de grandes inspirations, comptai à plusieurs reprises jusqu’à soixante-dix-sept avant de réussir à me relever. Le violon avait cessé, j’avais l’impression d’avoir retrouvé un semblant de calme alors que j’ouvris la porte pour pénétrer dans son salon, à l’image de sa chambre. Il était là, encore plus blanc que moi et je lui fis un petit signe de la main avant de détourner mon regard vers la fenêtre que j’avais décidé de ne pas lâcher.

- Ça va ?

Ma voix était faible, j’avais l’impression de ne plus avoir la moindre force. Mon téléphone vibra dans ma main, un bref regard Théodore qui promettait de le tuer. Super. Je n’étais pas sortie de l’auberge.

- Qu’est-ce qui t’as pris de le frapper ? Je ne sais même pas comment je vais réussir à le calmer, Garance… Tu sais très bien que Théodore est déjà suffisamment ingérable et violent comme ça. Et je n’ai vraiment pas envie de le subir dans cet état.

J’avais envie de pleurer et de rentrer me rouler en boule chez moi. Bordel que je pouvais-être faible parfois, tellement que cela me dégoûtai. Dans tous les cas, le mal était fait, et que cela soit Théodore ou Garance, je me devais bien de les affronter.
Jeu 27 Fév - 16:01
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Garance Yéti
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Garance Yéti
Cette nuit je n'ai pas dormi, j'ai veillé Mara, j'ai attention à ce qu'elle respire, et qu'elle reste en vie. J'ai eu tellement peur pour elle. Environ une heure après être arrivé chez moi j'ai reçu des messages de Théodore, le premier promettait de me tuer, le second disait que la mort serait trop simple et promettait de me torturer pour l’éternité . Comme si ça changeait de d'habitude. J'ai dû en recevoir une dizaine, je ne répondis qu'au dernier, il semblait se clamer un peu et me demanda où était Mara.

«  nous sommes chez moi, Mara va bien elle se repose. »



Une partie de moi voulait s'excuser de l'avoir frappé, mais je ne pouvais pas m'y résoudre, j'ai eu peur, il à beaucoup trop joué avec mes nerfs, et même si je ne me l'avouerais jamais ça m'a fait un bien fou ! D’ailleurs c'était peut-être une erreur de lui dire où nous étions, même s'il ne sait pas où j'habite, il trouvera facilement. Oh et puis qu'il vienne ! J'ai suivi mon instinct si je ne l'avais pas fait qui sais ce qu'il aurait fait ? J'ai plus grand chose à perdre de toute façon, Mara va sans doute me détester, je n'oserais jamais retourner voir père après ce que j'ai fait, je ne sais même pas si j’oserai ressortir de chez moi un jour.

Après avoir tourné en rond et ruminé pendant plusieurs heures, je pris mon violon. Il n'y a que ça qui me calme, juste le fait de laisser courir mes doigts sur les cordes, de ressentir les vibrations dans ma poitrine, ça me donne la sensation de ne faire plus qu'un avec mon instrument, d'être hors du temps et que plus rien ne peut m'atteindre. Cet air n'existe pas vraiment, je ne sais pas ce que je joue, je me laisse aller simplement.

Le jour s'est levé maintenant je m’asseoir sur mon canapé, et me regarde dans le reflet de mon téléphone, je suis d'une pâleur à faire peur, mon inquiétude se lit sur mon visage. Il faut que je me déride un peu, je ne veux pas faire peur à Marabella quand elle se réveillera. J'allais me lever afin de préparer quelque chose à manger, je commence à avoir faim et elle voudrait sans doute avaler quelque chose aussi, quand je la vis sortir de ma chambre, habiller avec mes vêtements, qui sont vraiment trop grands pour elle. Je tentais de lui faire un sourire mais visiblement ce n'était pas tout à fait ça.

- Je vais. La question c'est toi ? Comment tu vas ?

Elle me tourne le dos, je suis aller trop loin, alors que je n'avais envie que de la prendre dans mes bras, je me levais simplement pour faire cuire un peu de bacon avec des œufs et presser quelques oranges.

Son discours finit de m'achever, mais je garde contenance, ce n'est pas à moi de craquer. Je ne l'ai jamais vu dans cet état, et pourtant c'est pour lui qu'elle s'inquiète...

- Je ne sais pas pourquoi je l'ai frappé... sans doute un trop-plein ? Trop de colère envers lui... et ne me dit pas qu'il n'a pas cherché Mara, tu le sais, à chaque fois c'est pareil, il finit par me mettre plus bas que terre... et je ne sais pas, j'ai vrillé quand je l'ai vu se comporter comme ça avec toi... tu sais que je vous aime tous Mara, même lui je l'aime, il est mon frère, mais il est allé trop loin cette fois ci. En fait il n'avait peu être pas tord en me traitant de chien de garde.

Je ris jaune a ses mots tout en posant nos assiettes sur le bar.

- Tu devrais avaler quelque chose, j’entends ton estomac d'ici.

J'attendais qu'elle vienne s’asseoir près moi avant de continuer.

- Je m'en veux, tu n'imagines pas à quel point, je me sens juste minable d'avoir agi comme ça, mais je lui en veux aussi... c'est de ma faute s'il est en colère alors laisse le faire, mais surtout Mara, fait attention à toi... tu sais qu'il peut être dangereux, et hier soir il l'était.

Je la regardais dans les yeux en lui disant ces mots, regarde-moi Mara s'il te plaît...

- Je comprendrais que tu me haïsses après ça... et je ne t'en voudrais pas, mais j'ai écouté mon instinct, et il me disait que tu était en danger, je n'ai pas réfléchi plus loin.
Jeu 27 Fév - 17:16
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Marabella-Rose Canterbury
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Bon Dieu… Il me faisait de la peine. Il semblait tellement honteux, tellement fatigué. Je me rappelais, que par vague fatidique, ce qui s’était passé hier soir. Et à vrai dire je n’étais même pas certaine de vouloir me souvenir de tout et en détail. Oh oui, Théodore avait sûrement dépassé les bornes, c’était tellement habituel avec lui. Avec moi aussi sans aucun doute. Mais qu’aurais-je pu dire contre ça ? Je n’avais aucun moyen de le défendre, après tout des excuses, il n’en avait jamais eu. Théodore n’était pas quelqu’un de bien, et il ne le serait jamais. Je n’avais jamais eu aucun doute là-dessus, aucun mal à le cerner et à comprendre que lui, comme tous les autres finalement, me manipulait pour arriver à des fins que je ne comprenais même pas. Pourtant, je l’aimais, profondément, à en crever. Il était mon frère, il était important à mes yeux et il n’avait pas tord sur un point depuis que j’étais revenue Théodore ne m’avait jamais lâché. Il m’avait soutenue, et il m’avait drogué. Tout simplement. Et je ne saurais dire ce que ça lui apportait, ce dont il avait besoin, si cela n’était qu’une question de dépendance à sa personne, de possession ou encore autre chose. S’il m’aimait ou il me détestait. Mais dans le fond… Après tout… Ce n’était pas comme si cela avait la moindre importance. Théodore n’était pas le pire de tous, et ce qu’il faisait n’arrivait pas à entacher la vision que j’avais de lui. C’était dramatique, je ne pouvais malheureusement que le confirmer.

Dans tous les cas, et dans d’autres situations, je n’aurais pas était tant en colère contre Garance. Mais le fait est, qu’après le fiasco de la salle de crise, après ce que Zzeit lui avait fait et la torture que j’avais opéré sur Jennifer, je n’arrivais plus à supporter la moindre scène de violence. J’étais à un point de faiblesse et de douleur que je n’avais jamais atteint. Je n’arrivais pas à me défaire de ma fatigue mentale et physique et le temps n’avait pas guérit les blessures. Je n’y arrivais tout bonnement pas, j’avais un trop-plein qui me submergeait de temps en temps, et même physiquement mon corps semblait me lâcher continuellement. Si cela continuait, je devrais me mettre en congé et cela signifierais juste la mort pour moi. Le travail était toute ma vie, tout avait toujours était mêlé à ça et je ne supporterais vraiment pas de m’arrêter. Je devais me reprendre en main, et vite.

Alors je soupira tout en observant à la dérobé mon frère. Un haussement d’épaule et je m’approchai du bar pour m’y asseoir. La tête me tournait encore affreusement alors que je me saisissais du verre de jus d’orange pour récupérer un peu de sucre.

- Tu as de l’aspirine ? La boite si possible… Et tu n’aurais pas de poche de sang ?

Bien sûr que non, ce n’était pas comme s’il avait était prévu que je passe la nuit ici. Fais chier, j’avais besoin de me nourrir plus profondément, je ne savais pas comment j’allais tenir à la longue. Il me fallait appeler un livreur de l’UDC et je n’avais vraiment pas envie de payer le service pour du sang frais prélevé dans les locaux de RIP Pharma. Cela me coûterait une véritable fortune.

- Je suis en colère, mais je ne t’en veux pas Garance. Tu sais moi aussi, je l’ai déjà frappé, violemment. Et il m’a rendu chacun des coups. C’est juste… Tu as forcément entendu ce qu’il s’est passé le lendemain de la réunion, tu y fais référence hier soir. Après sa main… Je n’arrive plus à supporter tout ça… Je suis exténuée…

Je joignis le geste à la parole, prenant ma tête dans mes mains tremblantes.

- Je suis désolée que tu m'aie vu comme ça, mon Agneau. Vraiment.

Cela n’avait jamais était aussi sincère, aussi vrai qu’à cet instant. Je m'étais toujours débrouillée pour ne jamais me montrer ainsi, aussi faible et surtout drogué face à lui. Face à aucun des membres de ma brigade à vrai dire. J’avais dû perdre toute crédibilité à ses yeux. Fais chier… Il avait suffi d’une seule nuit et de ce con de Théodore pour que tout dérape. Une seule nuit de plus pour que je finisse ainsi.
Jeu 27 Fév - 17:59
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Garance Yéti
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Garance Yéti
De toute évidence ça ne va pas fort, elle a juste royalement esquivé ma question. Je me suis levée pour aller lui chercher un tube d'aspirine dans la salle de bain, mais des poches de sang... non je n'avais pas prévu ça.

- Tien un tube d'aspirine, désolé je n'ai pas de poche de sang... je peux toujours te donner un peu du mien si tu veux.

Je lui proposais mon bras si elle le souhaitait, mais elle me fit signe que non, j'avoue que ça me met mal pour elle je n'ai pas prévu du tout de poche de sang, je note dans un coin de ma tête que ça serait pas mal d'en prévoir une de secours dans mon armoire à pharmacie.

Je suis soulagé en un sens, elle ne m'en veut pas trop, j’avais peur d'être allé beaucoup trop loin cette fois-ci, d'avoir franchi le point de non-retours, j'en étais presque à me considérer comme un monstre. C'est vrai que je n'ai pas été très subtil avec cet incident, mais je ne sais pas, je savais que ça le déstabiliserait au moins un peu, et j'avais besoin de me sentir en contrôle de la situation.

- Oui je suis au courant, enfin je connais juste résultat, les bruits de couloir, tu le sais j'aime observer le monde qui m’entoure, donc j'entends et je vois beaucoup de choses. J’admets que ce n'était pas très fair play de remettre ça sur le tapis, mais ce qui est fait est fait. Je n'y ferai plus allusion.

En la voyant comme ça, si frêle, presque fragile, un effet sans doute mis en exergue par mes vêtements bien trop grands pour elle, elle me fit de la peine, et je ne put avoir d'autres réactions que d'approcher mon siège du sien et de la prendre dans mes bras. Pas comme le ferait un amant ou un ami, mais comme le ferait un grand frère, un confident.

- Tu sais Mara, tu n'es pas obligé de te montrer forte, toi aussi tu as le droit de craquer, de vider ton sac. Pleurer n'est pas une marque de faiblesse bien au contraire, il faut énormément de courage pour admettre que ça ne va pas. Tu as souvent joué les grandes sœurs avec moi, alors pour une fois, laisse-moi être le grand frère dont tu as besoin.


Tout en lui disant ses mots je caressais ses cheveux comme pouvais le faire papa quand nous réclamions un câlin étant enfant. Je ne sais pas si ça la réconfortera un peu, mais j'essaye de lui montrer à quel point je l'aime, J’espère vraiment qu'elle me fera suffisamment confiance pour me parler.

- Je n'ai jamais été un grand bavard, mais je sais écouter les gens, tu peux me parler quand tu en as besoin, tu peux me raconter tes peurs et angoisses, je les comprendrais.

Je me détachais un peu d'elle et la regardais, l'ambiance était un peu tendue, mais pas négativement, Juste nous ne savions pas quoi dire, je brisais ce silence en lançant une de mes blagues qui ne font rire que moi

- C'est quand même pas juste, même sans avoir dormi et après avoir pleuré tu reste magnifique ! Y'a vraiment des injustices dans ce monde !

Ouai c'est peut-être très maladroit en fait. Bon passons à autre chose... j'aimerais revenir sur le sujet de la drogue mais je n'ose pas aborder le sujet, je fais quoi je lance ça comme ça ? J’attends qu'elle m'en parle ? Ou on parle d'autre chose ? Je vais peut-être attendre qu'elle aborde le sujet d'elle-même

- Au fait j’espère que je ne t'ai pas réveillé ce matin ?
Jeu 27 Fév - 23:50
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Marabella-Rose Canterbury
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Marabella-Rose Canterbury
Que pourrais-je bien dire à Garance en cet instant ? Tout est difficilement inextricable, excusable, racontable. À quel point était-il au courant de ce que cela impliquait de faire mon travail ? D’être à cette place-là ? Moi-même, je ne l’imaginais pas avant. Moi-même, pourtant prête à tout pour évoluer, ne savais pas que je me retrouverais en face de quelqu’un comme Daria, comme Jennifer, comme tellement d’autres. Je devais simplement chasser des monstres, des fantômes, seulement des êtres de contes qui terrorisaient les enfants. Pas la folie des êtres immortels, mortels. Je ne savais pas que tout cela impliquerait la torture, la traite, la recherche, le meurtre. Et maintenant que je sais, maintenant que j’ai les habilitations pour me rendre à RIP Pharma, pour découvrir au plus près ce qu’il y a dans les cages. Eh bien. Eh bien. Comment pourrais-je l’excuser ? Comment pourrais-je supporter ? Ces secrets, ces mystères, qu’on ne pourra jamais révéler. Garance ne devrait jamais savoir, jamais comprendre ce qu’étaient ces fameux CDNOs ce qu’ils étaient bien souvent avant d’être ces créatures immondes, ces armes employés par des milices pour faire leur sale boulot. Que cela soit lui ou tous les autres, tous les nouveaux, tous les anciens, tous les membres de la brigade et des autres. Personne. Personne sauf ceux ayant décidé de travailler là-bas, sauf moi qui avait décidé d’arriver à ce niveau dans ma carrière. Alors oui. J’avais fait des choses horribles pour en arriver là. Maintenant, je devais vivre avec ça. Compartimenter, oublier, et noyer dans la drogue de Théodore. Elle était salvatrice, elle était mon aliénation, mon acceptation. Elle était la seule chose qui me faisait éteindre ma culpabilité crasse, cuisante, brûlante. Elle était la seule chose qui me faisait garder un minimum d’humanité. Cette même humanité que je n’aurais jamais dû connaître, jamais dû excuser, si Vivante n’avait pas était là. Si elle n’avait pas tout fait pour m’éloigner un maximum des vampires et de leur loi. Si elle ne m’avait pas rendu si faible et si humaine, oh oui, je n’en serais jamais à ce point précis, maintenant et jusqu’à la fin de ma vie.

- Je m’en moque de ce qu’il a ressenti en entendant ça. Je te parle de moi. J’ai vu Zzeit… Zzeit explosé sa main de son talon. J’ai dû enlever sa chaussure de la main de notre frère. Après… Après avoir dû…

Dans ses bras mes mots se perdaient, se mélangeaient. Je ne pouvais parler de ce que j’avais fait à Jennifer et à bien d’autre avant. Je m’étais toujours su capable de ça, toujours tout faire pour le « bien commun ». Quelle vaste blague. Quel être merdique j’étais, n’est-ce pas ?

- Garance… Mon poste implique des responsabilités qui ne sont pas faciles. J’ai des devoirs, des choses à faire qui sont… Elles me hantent. Disons que je fais bien mon travail. Je fais ce qu’on attend de moi sans jamais poser de question.

Oui, j’étais bien obéissante, tellement obéissante que s’en était effrayant. Alors je me pinçai l’arête du nez, repris ma respiration et releva mon visage vers lui pour lui assener un sourire. Faible, fatiguée, perdue, mais un véritable sourire quand même.

- Quand on vit avec quelqu’un comme Keith, on apprend très vite à toujours resté désirable même sans dormir et en pleurant.

Bon. Il essayait de détendre l’atmosphère et comme lui, j’avais finalement était très maladroite. Bravo Marabella, c’était vraiment la pire réponse possible… Je poussai un soupir, balayai de nouveau l’air de ma main. Et puis, si lentement, je lui lançai pour la première fois un regard doux avant de poser ma tête contre son torse, et alors gauchement, tremblante, je passai mes bras autour de son corps, l’amenant à moi. Cela devait bien être la première fois, que de moi-même, je lui faisais un câlin. Même quand nous étions enfants, je n’étais pas de ce genre-là avec mes frères et sœurs.

- Merci d’être là.

Murmurais-je avant de me relever prenant un verre d’eau où je vidai l’intégralité du tube d’aspirine dedans avant de m’asseoir à même le bar, j’observai quelques longues minutes les palets blancs se dissoudrent dans un pétillement agréable et si reconnaissable. Et puis enfin, avec une douceur feinte, plongeant mon regard dans le siens, je repris la parole.

- Pendant cinq ans j’ai beaucoup bossé sous le commandement d’Hector Dorian, brigade des stups. Bref. J’ai appris pas mal de truc sur Théodore. Je sais que toute la famille est plus ou moins au courant qu’il deale, mais c’est bien plus grave que ça. Il a mis au point, de ce que j’en sais sûrement avec Gold de son vivant, la formule d’un substitut de Take The Pill. Il a réussi à l'exploiter, à la vendre. Actuellement, c’est lui qui dirige le plus grand réseau, et il bosse conjointement avec le Maire Darkside. Il n’est pas à prendre à la légère Garance et surtout, il est protégé de partout, même de Vivante.

Nouveau profond soupir avant d’avaler d’une traite mon verre. Ma tête était encore bien trop douloureuse.

- Il me fournit gratuitement depuis cinq ans. C’est bien de ça dont tu as envie de parler, n’est-ce pas ?
Ven 28 Fév - 13:25
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Garance Yéti
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Garance Yéti
Qu'est-ce que je peux lui dire de plus ? Vraiment pas grand-chose, même rien du tout. Elle a l'air tellement perdue, si apeurée. Par réflexe je serre un peu plus contre moi. Quelles horreurs a-t-elle bien pu vivre pour en arriver là ? A se moment-là je ne peux que me remettre en question. Pourquoi est-ce que je n'ai rien vu ? Pourquoi est-ce que je n'ai rien fait ? Pourquoi notre famille a-t-elle tant de mal à être fonctionnelle, normale ?

Je n'aurais jamais imaginé voir ma sœur craquer à ce points on dirait qu'elle est à bout, qu'elle a accumulé bien trop de choses en elle et que c'est en train de la briser petit à petit.

- Je suppose que tu n'a pas trop le droit d'en parler si ça touche au boulot... j'aurais jamais pensé que ça puisse être aussi... sombre ? Je veux dire, je me doute bien que tout n'est pas tout rose, comme je te l'ai dit j’entends les ragots, mais pour que ça te mette dans cet état-là ?

Je ne sais pas vraiment comment réagir face à tout ça. C'est peut-être bien la première fois de ma vie que je me rends compte des problèmes de Mara, je ne m'étais jamais posé la question avant, à vrai dire je n'avais jamais cherché à savoir. Elle ne montrait qu'une façade sûre d'elle et pleine d'aplomb mais bien sûr ce n'était qu'un masque, et encore une fois j'ai été bien trop égoïste pour chercher plus loin que le bout de mon nez !
Je m'en veux tellement...


- C'est normal, j'aurais dû être là bien avant...

Garance dans quoi est ce que tu t'es encore fourré... Jamais je n'aurais imaginé que Théodore soit devenu aussi... puisant ? Dangereux ? Mauvais ?
C'est donc lui la source de cette drogue qui empoisonne tant de gens ? Et encore une fois je n'ai rien vu... mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquoi je suis toujours le dernier à tout voir, à tout comprendre, c'est pourtant pas faute d'essayer, mais je me retrouve toujours dans des situations pas possibles... je me pince l'arrête du nez et ferme les yeux quelques secondes. On peut dire que je me suis dans un beau merdier cette fois. Y'a plus qu'a espérer qu'il oublie où qu'il se dise que ce n'est qu'un retour de bâton. Dans tous les cas je m'attends bien à ce qu'il me le rende au quintuple la prochaine fois que je le vois. Même si il ne m'a jamais vraiment fait mal physiquement, il me le rendra d'une façon ou d'une autre.

- Je savais qu'il dealait mais là tu m'en apprends une bonne... j'aurais pas imaginé qu'il puisse aller aussi loin, mais d'un autre côté ça ne m'étonne pas de lui . Tout ce que j'espère c'est que ça n'ira as trop loin...

Pendant que Mara bois son aspirine, j'avale en vitesse mon bacon, et m'assieds sur le canapé, je lui fais une place dedans, on sera plus à l'aise pour parler. Elle a deviner où je voulais en venir, mais comment en parler. J'ai du mal à réaliser, je l'ai tellement idolâtré pendant mon enfance, que j'en avais oublié à quel point elle était brisée en arrivant. Je me rend compte aujourd'hui qu'elle n'a pas tant changé au final, elle s'est endurci c'est sûr, mais dans le fond elle a toujours aussi mal...

- Je vois... d'autres sont au courant ? Je suppose que beaucoup de facteurs t'ont mené à en consommé mais... J'aurais jamais imaginé que tu touches à ça... et je suis désolé de ne pas m'en être aperçu plus tôt.

Un petit blanc s'est installé.

- Ça te fait tant de bien que ça ?
Lun 9 Mar - 23:04
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J’avais toujours tout fait pour que personne ne le sache. Personne de l’UDC en tous cas. Dehors, je ne m’en cachais pas, les gens insignifiants que je rencontrais, que j’aimais physiquement, brutalement, pendant quelques heures avant de les rayer de ma vie, eux, si ils étaient sûrement au courant. Après tout, je n’avais pas des rencontres qui nécessitaient de dire mon nom ou mon travail, mon âge ou quoi que ce soit de mon existence. Alors que je me drogue, alors que je m’abrutisse avec des pilules dramatiques, n’étais que le cadet de mes soucis. Pourtant, un pincement au cœur, une angoisse sourde, improbable, incommensurable, rongeait mon estomac. Zzeit lui, devait être au courant, il l’avait forcément vu, il l’avait forcément senti. Et je savais que ces regards contrits, que ses soupirs à peine déguisés à chaque fois qu’il entrevoyait ma boite en fer ; cette même boite de bonbons que j’avais eu dans une fête quelconque enfant, que j’avais gardé et modifié à ma guise pour garder les douceurs des marchands de bonheur ; n’était pas le fruit du hasard. Alors oui, il le savait, et sans aucun doute cela l’énervait, l’inquiétait. Quel être égoïste, j’étais, finalement, de ne pas réussir à m’en détacher.

- Je travaille bien trop étroitement avec Zzeit pour qu’il ne soit pas au courant. Sinon, tu es la première personne proche de moi à le savoir.

J’étais fatiguée, brisée, perdue et surtout effarée par toute cette situation. J’avais besoin de stabilité, de silence et de solitude. Alors je sautai du comptoir et me laissai choir contre mon frère, mon frère, si grand, et bien plus fort que je n’avais jamais voulu le reconnaître. Longuement, je relevai son bras pour poser ma tête contre son torse et je fermais les yeux pour laisser le brouhaha presque inaudible du marché matinal de Rose Quartz m’envahir et me calmer. Il était vrai, finalement, que son appartement était agréable et surtout coupé de tout. Il me faudrait peut-être penser, à l’avenir, tenter de m’éloigner de l’Entreprise pour découvrir peut-être autre chose, peut-être avoir une vie en dehors de toutes ces conneries. Ah. Foutaises. Je savais dans le fond, que malgré tout mes rêves, j’en étais incapable. Je ne pouvais pas tout laisser tomber, arrêter, ne plus me consacrer entièrement au point d’en mourir à ce travail. C’était tout. Toute ma vie. Tout ce qui était le plus important. Et je savais, qu’un jour, il deviendrait encore plus important que tout ce que je n’avais jamais pu imaginer.

- Tu sais… Que cela soit des substituts ou les vrais, je ne peux pas sortir dehors sans Take The Pill. Même avec des lunettes de soleil mes yeux sont bien trop brillants pour ça. Mais ça serait mentir de te dire, que je n’en ai pas fondamentalement besoin. Cette drogue, que Théodore rend de plus en plus forte pour moi, elle… Elle m’abrutit assez pour faire taire mes angoisses et ma culpabilité, pour m’empêcher de sombrer.

Il me fallut respirer de nouveau, assez fort, pour ne pas me remettre à pleurer. Me raccrocher au sol, à ma réalité pour ne plus partir dans ce que je ne saurais plus gérer.

- Je suis quelqu’un d’horrible Garance. Et j’ai fait des choses horribles.

Keith avait sûrement raison après tout, il m’avait parfaitement bien cerné, bien compris. J’étais un monstre comme lui, capable de mettre de côté même toute mon humanité pour évoluer, pour avancer. J’étais autant à vomir que lui. Aussi merdique que lui et tout cela, tout cela me terrifiait malheureusement au plus haut point.
Mar 10 Mar - 23:07
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Garance Yéti
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Garance Yéti
Je laisse Marabella se glisser dans mes bras, c'est une sensation étrange mais agréable au final, j'ai l'impression de découvrir réellement ma sœur, d'enfin apprendre à la connaître. Ça me rassure un peu d'être dans les premiers à le savoir, au moins papa n'est pas au courant, ça nous évitera une situation de crise dans la famille.

Tout en l'écoutant je l’enlace, je comprends comment elle pense, mais quelque chose me chagrine, take the pill c'est pas un minimum contrôlé ? Si oui ça devrait être un peu moins fort que la contrefaçon de Théo ? Enfin j'y connais rien, je n'en aie jamais eu besoin. Et clairement j'ai pas envie d'essayer.

- Pour le coup, les angoisses je connais. Tu as devant toi le lycanthrope le plus anxieux de tout l'univers, mais, il n'y a vraiment que ça qui te permet de tenir ? Tu sais tu m'as fait peur hier, pas parce que je t'avais jamais vu dans cet état, mais parce que j'ai cru pendant un instant que tu ne pourrais jamais te réveiller. Et le fait que Théo la rende plus forte pour toi, c'est pas forcément rassurant.

Clairement je suis perdu. Qu'est-ce que je peux lui dire ? « oulala Mara c'est bien de se droguer, attention c'est dangereux » elle est grande elle le sait. Mais je ne peux pas dire non plus que c'est l'idée de l'année, quoique ça aussi elle doit le savoir. Je ne veux pas la rendre plus mal avec ce que je pourrais dire, mais je peux pas juste me taire non plus.

- Concrètement je suis hyper mal placé pour te donner une leçon ou un quelconque conseille... je n'y connais rien, mais fait attention à toi... pas seulement pour moi, pleins de gens tiennent à toi et sans doute bien plus que tu ne le crois. Maintenant tu sais où je vis, et si l'envie t'en prend tu peux venir quand tu veux, si tu as besoin de souffler, de parler ou juste d'être au calme, loin de tout ça... en général la porte est ouverte.

Ce n'est peut-être pas grand-chose, mais si ça peut lui permettre de moins consommer ? Pourquoi pas après tout, ou alors j'idéalise encore la situation ? Je lui laisse le temps de se caler un peu, elle a l'air de s'apaiser un peu même si je sens bien que les larmes ne sont pas si loin. Sa dernière phrase me déstabilisa complètement. Comment peut-elle penser ça d'elle-même ? C'est faux, tout a fait faux ! Je lui assenait une petit tape sur bout du nez comme pour la punir d'avoir dit des bêtises et la regardait d'un air grave

- Non Mara ! Tu n'a pas le droit de dire ça, tu n'es pas horrible, ne laisse jamais personne dire ça de toi ! Au contraire, tu es forte, tu te remet en question. C'est incroyablement humain. Je ne connais pas les raisons qui te pousse à penser ça et je n'ai pas besoin de les connaître pour savoir que ce n'est pas toi. Si tu as pu faire ou dire des choses qui t'y font penser, c'est que tu n'a pas choisis de le faire mais que tu y as été forcé.

Je commence à voir clair en elle, au final on est pas si différent, mais elle a été bien plus détruite que moi, au point d'en perdre son identité. La seule chose que je peux faire c'est être là... attendre avec elle qu'elle se reconstruise, l'aider du mieux que je peux, mais c'est elle qui doit faire le plus gros du travail, et ça sera long...

- Tu es brisée Mara... et il faudra plus que de la colle pour recoller les morceaux, et ça me tue de le dire. Même si tu ne suis pas forcément le bon chemin, au moins tu essayes d'avancer. Ce chemin sera long et semé d’embûches, mais je sais que tu peux y arriver. Tu n'es pas seule Mara, je suis là, Papa est là, il le sera toujours, et puis, même si je ne le connais pas vraiment, Zzeit est là aussi, si il t'aime il sera là pour toi.

Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, elle le sait sans doute déjà. Mais des fois entendre ce que l'on sait déjà est le meilleur des déclencheurs.
Mer 11 Mar - 0:08
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Marabella-Rose Canterbury
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Marabella-Rose Canterbury
Il y avait dans ses mots quelque chose qui me faisait étrangement plaisir. À vrai dire, tout cela, je le savais déjà, enfin, je l’entrapercevais dans les méandres brumeux de mon cerveau. Néanmoins, je me devais bien d’admettre que les entendre pour de vrai, avoir un ensemble cohérent de préceptes allant dans ce sens me faisait du bien. Légèrement, mais durablement. Assez en tous cas pour ne plus avoir envie de pleurer, pour réussir à reprendre ma véritable contenance, ma véritable existence que je m’étais construite stupidement sur un tas de mensonge. Alors, je poussai un profond soupir en me relevant prudemment, ma tête chancelait encore, pour m’étirer de toute ma longueur. Je me dirigeai vers mon assiette, encore tiède, pour manger un minimum, même si ce n’était pas ce dont mon corps avait besoin actuellement.

- Théodore souhaite quelque chose de moi que je ne comprends pas encore pour le moment. Mais je suis consentante, tu sais. Pour la prendre, pour le laisser me faire ce qu’il fait. Je sais parfaitement qu’il n’est pas bon pour moi d’entretenir notre relation, il est malsain et il me fait du mal, mais il est le seul à vraiment savoir ce qui s’est passé avec Keith. Et il est le seul qui apaise mes angoisses pour le moment.

Tout cela était bien trop compliqué. D’autant plus que je n’avais jamais verbalisé tout cela, jamais à voix haute, et j’avais avec autant de conviction. Bien entendue que Théodore était un poison qui me brisait un peu plus, bien entendue qu’il était l’homme le plus pourri que je connaissais, bien plus que Keith, mais il était mon frère. Et il avait était là, depuis mon retour, peut-être que finalement sans sa présence, et sans sa drogue, je serais encore captive de Keith. Il en était même certain finalement.

- Et pour ce qui est de mon cas… J’aimerais véritablement te dire que je ne l’ai pas choisi Garance, que j’ai fait toutes ces choses contrainte et forcée, mais encore une fois, je ne peux pas continuer à aligner les mensonges. J’ai choisi d’agir ainsi, mes actions avaient des conséquences dramatiques sur certaines vies, et j’ai pu évoluer à ce poste grâce à ça. C’est mon travail, et je suis apte à le faire. Et ça fais de moi quelqu’un d’horrible. Scrupule ou non… J’ai fait ce que j’ai fait de sang-froid.

Il était peut-être là le problème finalement. Malgré toute ma culpabilité, sur le moment, j’avais choisi de le faire. D’écouter les ordres ou d’agir en conséquence, malgré ce que cela coûtait, avec un calme olympien. Il n’y avait pas de place pour l’impulsivité, ou le coup des émotions, je n’avais rien ressentie sur le moment, ni angoisse, ni peur, ni responsabilité. Rien d’autre que le devoir accomplie.

- J’ai toujours eu le choix. Toujours.

Je ramenai distraitement, alors que ma voix s’éteignait faiblement, mes cheveux sur le côté gauche de mon visage. Je pris mon temps pour les démêler, pour les arranger un maximum. Frappai quelques minutes mes joues pour faire circuler le sang, et tempérai un grand travail sur moi, quelques battements de cœur éloignés, pour réussir à me calmer totalement. C’était bon. J’étais redevenue ce que j’étais censée être, et tout de moi, de mon attitude à mon regard dégageait cette sensation de confiance et de force que j’offrais à tout le monde. Celle qui ne devrait plus jamais me quitter devant lui ou quiconque. Car tout cela, seul Zzeit et Théodore le connaissait. Pour deux raisons différentes, pour une bonne et une mauvaise. Pour une que je devais chérir, et une autre qu’il faudrait que j’éloigne un jour ou l’autre.

- Merci d’avoir pris soin de moi Garance. Et je suis désolée de mettre montré ainsi auprès de toi.
Mer 11 Mar - 10:50
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Garance Yéti
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Garance Yéti
Mara semblait reprendre peu à peu constance même s'il était clair qu'elle avait encore un peu mal au crâne. C'est rassurant les effets de cette merde se dissipent. Je comprends bien que Théo attend quelque chose d'elle mais quoi ? Théo a toujours eu ce qu'il voulait alors qu'est-ce qu'il peut bien vouloir de plus ? Ou alors est-il seulement heureux de sentir l'emprise qu'il a sur elle ? Ressent-il se besoin de contrôle total ? Le pouvoir ne lui suffit pas ? J'en saurai peut-être plus un jour, et c'est sur que je vais essayer de comprendre ce qu'il se passe, même si je ne suis pas sur d'y arriver. Le pire c'est sans doute que Mara est tellement attachée à lui qu'elle ne le lâchera pas, et qu'elle lui fera une confiance aveugle. Mais lui, est-ce qu'il l'aime autant qu'elle ? Où est-ce qu'il joue avec elle ? Ou peut-être les deux, comme pris dans un grand jeu malsain.

J'avoue ne pas être au courant de ce qu'il s'est passer avec son ex. Il est toxique ça j'ai enregistré mais du reste je n'ai jamais osé lui poser de questions, peut-être aurais-je dû, ça aurais sans doute évité des cas compliqués comme celui-là... j'ai été un peu bête de simplement croire qu'elle viendrait en parler si ça ne va pas et si elle en ressent le besoin, après tout elle n'a jamais comme ça, pas avec moi en tout cas.

- Je me doute bien que tu est consentante, mais fait attention à toi, je t'en supplie Mara. Comme tu l'as dit, tu sais qu'il peut être dangereux, et je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose de grave. Je m'en veux de ne pas avoir été là pour toi cette époque... et je comprends que tu fasse confiance à Théodore. Tu l'aimes et c'est normal sans doute, c'est frère, et il te connaît par cœur, peut être trop même.

Je m'allongeais dans mon canapé en croisant mes bras derrière ma tête et je fermais les yeux quelques instants

- Prends justes soins de toi... tu le mérites et tu en as besoin.

Je sais qu'elle se sent mal des choix qu'elle a pu faire. Je l'entends dans sa voix. C'est sûrement bon signe au final, être mal a cause de certains actes est une sorte de punition qu'on s'auto-inflige pour des actes que l'on aimerait pouvoir effacer. Je ne suis pas certain de vouloir savoir ce qu'elle a fait... à vrai dire je pense surtout qu'elle ne veut ou ne peux pas en parler.

- Se remord, prouve que tu n'es pas un monstre. Après tout je ne connais personne de parfait on fait tous des mauvais choix, des erreurs, même en sachant que ce n'était pas la chose à faire. On agit mal par peur, par douleur, par envie des fois. On blesse des gens, physiquement ou psychiquement. Mais ce qui différencie une mauvaise personne de quelqu'un de normal, c'est le remords. Et je suppose c'est d'autant plus le cas quand cela fait partie de ton travail. Tu sais, si tu veux en parler, si tu ressens le besoin de le dire, j'écouterais, et rien de ce que tu me diras ne sortira de ses murs.

« si tu veux parler tu peux te confier » j'ai l'impression de répéter ça en boucle depuis le début, bon sang Garance as-tu été un aussi mauvais grand frère pendant toutes ses années pour ne pas savoir quoi lui dire de plus ? Je comprends maintenant que je ne connais de Marabella que ce qu'elle a bien voulu me montrer... je n'ai jamais été capable de creuser un peu plus.

Elle a finalement repris tout ça contenance, et c'est bon de là voire comme ça, même si je perçois maintenant cette petite lueur dans le fond de son regard, que je n'avais jamais vu auparavant, cette petite lueur de douleur, de détresse. Je la perçois enfin et je n'ai plus envie de la lâcher.

- C'est normal, à quoi ça servirait un grand frère si ce n'est même pas capable d'aider sa petite sœur à se remettre sur pieds ? Et puis non, ne t’excuse pas. Tu as le droit de craquer je te l'ai dit. Et il vaut parfois mieux que ça arrive auprès de gens qui tiennent à toi, qui pourront t'aider ne serait-ce qu'à te remettre en état. Je suis plutôt content en vérité de t'avoir vu ainsi, non pas que ça me réjouisse au contraire, mais j'ai l'impression d'avoir appris à te connaître plus en ses quelques heures qu'en toutes ses années de vie sous le même toit. Je suis au courant maintenant, et je serais là pour toi, peu importe la situation.

Je n'aurais jamais pensé parler comme ça un jour... avec autant d'assurance et de détermination. J'ai toujours admiré ma sœur pour ces mêmes raisons. Pour ça force mental également. Et je me rend compte que j’étais bien loin du compte en réalité. Elle est bien plus forte que je ne le pensais.

Je pris mon téléphone pour vérifier l'heure, avant de voir quelques messages non lus de la part de mon très cher frère... il n'est visiblement pas content car je lui ai fait un magnifique bleu sur la joue... si j'étais inconscient je lui répondrais très certainement de s'estimer heureux que je ne lui aie pas cassé le nez, mais je tiens un minimum à la vie ! S'ensuivent tout un tas de message d'insultes et de menaces de mort... je prie intérieurement pour qu'il ne les mettent pas en action. Mais n'est-ce pas peine perdue ?

- Dit moi... tu crois que je dois prendre les menaces de Théodore au sérieux ? Genre, je devrais avoir peur pour ma vie ou alors il essaye juste de me faire peur ?
Mer 18 Mar - 22:31
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Marabella-Rose Canterbury
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Marabella-Rose Canterbury
Contenue près de la fenêtre, j’observe avec un regard en biais la vie à l’extérieur. Sur le marché de Rose Quartz chaque étales, chaque humains, chaque non-humains, chaque produits, chaque rires, chaque cris, me ramènent peu à peu à la réalité. Je n’appartiens pas à cette vie, je l’observe de loin avec un regard éteint. Je ne suis pas de celle qui ressent, je suis de celle qui travaille et pour qui le travail est la vie. Je n’ai plus fais de piano ou de harpe depuis plus d’un an, je ne lis quasiment plus, ou ne dessine plus. Je n’écoute même plus de musique, me contentant seulement d’aller et venir, de prendre mes pilules, et d’accepter missions sur missions, enquêtes sur enquêtes au point de me faire bouffer. Je n’en rates aucune, plus depuis longtemps. Daria était mon ultime échec, maintenant, je me concentre, maintenant, je me blesse si cela peut aider à avancer. Je n’ai plus de respect pour mon corps, pour mon âme ou ma vie, seul le but à accomplir me retient. Alors je résous ce qu’il y a à résoudre, alors je fais exploser, je récupère quand c’est possible, et j’arrête chacun des êtres coupables que l’on met sur ma route. Et plus j’y réfléchis, plus je me rends compte qu’il serait impossible pour moi de tout lâcher.

- J’ai était promu par les Actionnaires. Cela va être annoncé lundi.

Je soupire longuement et attrape un crayon sur sa commode pour ramener mes boucles roses dans un chignon désordonné. Cela devait être une bonne nouvelle, n’est-ce pas ? Une promotion pour mes bons et loyaux services, pour avoir ramené Vivante à la raison. Mais la vérité, c’est que je n’ai pas envie, je n’ai pas non plus le temps. M’occuper de deux brigades, aller sur le terrain pour aller voir ceux ayant des informations qu’ils ne devraient pas avoir sur l’Entreprise et les faire taire tout simplement. Ils savent comme je le sais, ce que veux dire « les faire taire », et je sais parfaitement pourquoi moi. Alors je soupire encore et je me retourne vers Garance, lui faisant un sourire empreint de fatigue et sûrement de tristesse.

- Je vais diriger une nouvelle brigade, mais je garde mes fonctions pour les chasseurs. Ca va me demander deux fois plus de travail, je crois que je vais devoir abandonner toute idée de dormir.

De toute façon, ce n’est pas comme si je dormais déjà suffisamment. Je me dirige ensuite vers le plan de travail pour attraper un bout de bacon et me servir un verre de jus d’orange que j’avale longuement, me procurant une dose de sucre me permettant d’arrêter les acouphènes déjà en train de montrer le bout de leur nez.

- Je te parle de ça… Honnêtement, j’aurais préféré refuser. Je ne sais pas ce que j’ai, je me sens très mal en ce moment. Physiquement, je veux dire, le genre de symptôme que je ne devrais pas avoir. Et je commence un peu à m’inquiéter.

Je n’arrivais pas à mettre de mot là-dessus. Mais les signaux n’étaient pas rassurant, les dires des médecins que j’avais refusé d’écouter jusqu’au bout aussi. Je ne pouvais pas l’être c’était impossible n’est-ce pas ?

- Et pour Théodore…

Je soupire encore une fois, me pinçant l’arête du nez avant d’attraper le téléphone de mon frère pour regarder l’étendue des dégâts. Bien, cela ne promettait rien de bon.

- Franchement Garance, tu n’aurais pas dû le frapper.

Je m’assoit à côté de lui, prenant sa tête sur mes genoux pour lui caresser les cheveux.

- Mais je comprends tes raisons. Je ne vais pas te mentir, il est capable de tuer, mais il ne te fera rien.

Ça, il pouvait en être certain. Théodore était fatigué et fatiguant. Désabusé et cruel. Mais ça, ce n’était pas son genre.

- Il est impulsif mais pas stupide. Il sait trop bien les conséquences désastreuses que cela pourrait avoir sur sa vie.

Malheureusement, je crois bien que c’était la seule chose actuelle qui l’arrêterait. Pour lui, Garance n’était rien, il n’avait aucun affect pour son être et ce que Théodore était capable de faire dépassé tout entendement. Néanmoins, il ne faisait rien d’irréfléchie ou qui n’irait pas dans son sens. Se mettre Vivante, moi et notre père à dos mettrait des freins dans son avancée. Il le savait.

- Ne t’en fais pas. Ça va aller.
Dim 22 Mar - 15:51
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