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Galette saucisse flambée au Calva. feat. the Yeti family
Willie Yéti
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Willie Yéti
J’aurais pu utiliser les bottes de sept lieues pour revenir à Devil’s Paintbrush. Cependant, je n’osais pas abusé de ce cadeau. Donc ce n’était pas très écologique, mais j’avais pris l’avion pour revenir, ce qui avait pris bien plus de temps. Surtout l’escale de de huit heures à Vienne, puis celle à de cinq heure à Bali, puis celle à… Bref, vous avez compris l’idée. J’avais eu le temps de faire trois fois le tour du monde avant d’arriver à destination. Heureusement, j’étais un yéti patient. Même si j’avais hâte de revoir mes enfants et de retrouver ma ville, mes amis aussi.

J’avais à peine posé mes valises à la maison, que j’envoyai un message à chaque membre de la fratrie Yéti pour les inviter à venir dîner ce week-end. Oui, oui, même à Theodore. Je n’étais pas sûr qu’ils viendrait tous. Je savais qu’ils étaient occupés à travailler à la Death Company pour la plupart. Mais ça ne me dérangeait pas de les accueillir en plusieurs fois, le but, c’était de voir et de prendre des nouvelles de tout le monde. J’espérais que l’hiver s’était bien passé pour eux. A priori, il n’y avait pas eu de problèmes majeur, sinon, ils m’auraient contacté. Enfin, je pense.

J’avais parfois du mal avec l’idée que mes enfants grandissaient. Il faut dire que le temps ne s’écoulait pas de la même façon pour eux que pour moi. Certes, Mara était une vampire, Cierra une elfe, bref, certains de mes enfants allaient vivre plus longtemps que les autres. Mais ils étaient tous tellement jeunes à mes yeux. Puis c’était toujours dur de les voir quitter le nid pour voler de leur propres ailes. Pourtant je savais que ça allait arriver un jour. Bref, je commence à m’emporter, désolé. Tout ça pour insister sur le fait que j’avais envie de passer du temps avec eux.

Il était compliqué d’organiser un repas de famille chez les Yéti. Vu les régimes alimentaires de chacun, je crois que vous vous en doutiez. J’aurais aimé que mes enfants mangent tous des légumes et savourent ma soupe aux champignons. Malheureusement, je savais que pour certains ce n’était juste pas physiquement possible. Heureusement, je savais m’adapter. J’avais l’habitude à force. Puis j’aimais faire plaisir à tout le monde, alors ce n’était pas une si grosse contrainte au final.

Le jour J, je tournais dans le hall de la maison. Je n’étais pas sûr de savoir combien nous serions. Evidemment, Garance et Mara m’avaient répondus qu’ils viendraient. De ce que j’avais compris, il y avait peu de chances pour que nous puissions compter sur Cierra, Siri et Luciole, qui avait beaucoup à faire mais m’avaient promis que si elles pouvaient se libérer, elles viendraient. Et bien sûr, aucunes nouvelles de Theodore. Ce serait donc une surprise sur le nombre définitif de convives. J’étais à la fois excité et anxieux à l’idée de ce dîner. Quand on sonna à la porte, j’ouvris immédiatement pour accueillir le premier de mes enfants, sans même savoir de qui il s’agissait je lançai un :

- Bonjour mon poussin !

En affichant mon plus beau sourire et déjà près pour un gros câlin de papa Yéti !
Lun 9 Mar - 22:54
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti
Alors mon chat ? Ça ne va pas ? Ne me mens pas, cela fait trois jours maintenant que tu es couché dans ton canapé bien trop bas, comme tous les canapés hors de prix, enroulé dans un plaid luxueux à ne strictement rien faire d’autre que boire de la vodka bas de gamme. Bon. Je sais que c’est difficile en ce moment, je sais parfaitement que ce que t’as fais cette salope sans cœur qu’est la Vie est difficile à avaler et que tu as bien du mal à appréhender l’avancé de ton existence sans la douceur et la chaleur qu’elle t’as offert quelques instants avant de violemment te les arracher. Je sais aussi que tu es miné pour ce qui s’est passé avec Mar’ et avec ce crétin de Garance. Et plus que tout, je crois que tu te sens seul mon cher angelot blond. Voyons Théodore, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu deviendrais donc sentimental ? Où est-ce seulement le contrecoup de toutes ces horreurs qui se sont enchaînées ? Dans tous les cas, tu m’inquiètes, et je ne suis pas la seule. Visiblement tu as beau avoir tout délégué pour trois jours, on ne peut pas se passer de toi. Et plus important que tout : ton père est de retour. Tu es invité dans la maison familiale, et tu as déjà décidé que tu n’allais pas y aller.

Pourquoi cette haine pour ta famille Théodore ? Tu as coupé les ponts avec Siri, tu n’as jamais aimé Cierra, Garance tu ne lui aurais même pas parlé s’il ne gravitait pas autour de Mar’ et pour ce qui est de Luciole, tu sembles à peine réaliser son existence. Et pourtant, tu sembles oublier tous les bons moments que tu as passés avec eux fut un temps, car des souvenirs, tu en as Théodore. De très beaux et doux souvenirs. Et ces moments-là, ils devraient faire battre ton cœur un minimum, non ? Enfin. À compter que tu en ais seulement un. Car quand on est capable de faire ce que tu as fait à ta sœur, la seule qui te supportes et qui t’aimes encore, quand on est capable de la briser à ce point sans le moindre scrupule ne vaut-il mieux pas, tu as raison, passez outre et rester seul dans son coin ?

Dans tous les cas, ton téléphone n’arrête pas de sonner Théodore. Et en vu de la sonnerie, plaisante et presque silencieuse, il s’agit de ta sœur. Elle semble inquiète si on se base sur le ton de sa voix sur les messages vocaux qu’elle te laisse. Inquiète et triste. Oh, voyons Théodore, arrête de faire le con et répond lui. Ou sinon, je ne sais pas, mieux, prend une douche et va la voir. Oui voilà, lève toi, rase toi, lave toi, reprend toi en main un minimum. Et je te vois, observer le message qui s’affiche, je t’entends très bien repasser sa voix dans ta tête et ton soupir est bien révélateur. Allez hop, en piste mon cœur, je suis fière de toi !

C’est donc dans ton pantalon sable Ralph Lauren aux empiècements de peintures style armée, retroussé sur tes chevilles musclés et dévoilant tes Bape Kanye West que tu passes les portes de l’ascenseur de ton Penthouse. Tu as beau avoir pris une longue douche et enfilé tes lunettes de soleil DiorBreaker roses, tu ne peux cacher entièrement tes traits tirés et soucieux et ton teint un peu trop blafard. Tu n’es pas en forme Théodore, et il va vraiment falloir que tu reprennes une grande consistance sinon tu ne vas pas réussir à tenir en respect tous tes nombreux ennemis ou aspirants souhaitant te tirer une balle dans le crâne pour prendre ta place.

Quand tu sonnes enfin, la route fut courte, au manoir familiale, ta Tesla model X garé dans l’allée, tu sembles profondément regretter ta décision. Le soupir venu du fin fond de ton ventre que tu pousses en entendant ton père t’appeler mon poussin n’arranges rien. Alors bien évidemment mon chat, tu esquives habillement son câlin et tu passes sous son bras pour pénétrer dans ce qui était ton ancienne maison.

- Salut Papa.

Ta voix est faible, tu détournes le regard. Oh, je t’en prie Théodore, tu n’as pas vu ton père depuis une éternité. Tu es même allé jusqu’à refuser de lui adresser la parole. Tu pourrais peut-être au moins faire l’effort de sourire, non ? Tu enlèves ta veste universitaire Louis Vuitton ou des fleurs cousus main au crochet s’accordent parfaitement aux manches en cuirs. En dessous de ton pull blanc, de la même marque, a la seule particularité d’avoir les manches pliés en forme d’enveloppe. Tu es toujours beau, bien évidemment, tu es le plus beau de ta famille après tout.

- Ça fait longtemps.

Marmonnes-tu vaguement tout en vérifiant que ton holster et toujours bien enroulé et caché dans ta veste que tu déposes prudemment sur une commode. Tu n’as pas le temps de rajouter quoi que ce soit que déjà la sonnette retentis de nouveau.
Mar 10 Mar - 0:45
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Garance Yéti
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Garance Yéti
En lisant le SMS que j'ai reçu l'autre jour, je n'ai pas pu retenir un sourire. Papa était rentré. Mieux encore il voulait nous voir, ce qui au final ne m'a pas étonné plus que ça. C'est de Yéti dont on parle après tout, c'est dans sa nature. Je lui avais donc rapidement répondu par la positive concernant ma présence, tout en lui demandant si il souhaitait que je ramène quelque chose... comme je m'y attendais il m'avait répondu « ramène-moi un sourire ça me suffira » et comme à mon habitude je trouverais bien un petit quelque chose à lui apporter.

Pendant toute cette semaine je jonglais entre l'euphorie de revoir cet homme et le stress un peu aussi. Et si je n'étais pas à la hauteur de ses attentes ? Et si je le décevais ? Et si je faisais les choses de travers ? Ou pire... et si Théodore venait et que tout dégénérait de nouveau ? Je chassais rapidement cette pensée de mon esprit. Papa sait bien qu'on a toujours été comme chien et chat, il fera sans doute en sorte que les choses ne dérapent pas trop, même si, je l'espère, il n'est pas au courant de notre récente altercation. Mais voyons, Garance, pourquoi est-ce que Théodore viendrait ? Il n'est jamais venu au réunions de famille !

Ce qui me préoccupe le plus pour le moment c'est, comment m'habiller et surtout quoi lui apporter ? Je n'ai tellement pas l'habitude de penser à se genre de choses, habituellement j'aurais pris le premier t-shirt de mon placard et ça aurait très bien fait l'affaire, mais je ne sais pas j'ai envie de faire un effort pour une fois. Me voilà donc à vider mon placard pour trouver quelque chose à me mettre. J'ai finalement opté pour un t-shirt blanc avec un col en v, et un veston en jean noir sans manche par-dessus, le tout avec un jean slim noir, et mon éternelle paire de rangers. C'est pas si mal au final.

Avant de me mettre en route pour la grande maison de Papa, qui n'est pas si loin d’ailleurs, je décide de passer chez le botaniste du coin, Papa adore son petit jardin, je pourrais peut-être lui prendre une plante ? Oh ! Un fraisier ! C'est une super idée ça ! Après un petit tour en caisse, je me mettais en route. Je partais à pied, ce n'est pas très loin, et j'aime marcher, je n'utilise ma vieille voiture que très rarement.

Après une bonne demi-heure de marche, j'arrivais devant chez mon père, je sonnais à la porte et attendais qu'il vienne ouvrir comme à son habitude. A peine la porte fut-elle ouverte que je me trouvais enlacé dans ses bras, je répondis à son étreinte habituelle. En le saluant

- Bonjour Papa, comment vas-tu ?


Tout en lui posant la question je lui tendais le fraisier avec un sourire

- Je me suis dit que tu apprécierais sûrement quelques fraises dans ton potager.

J'entrais dans cette grande maison ou j'avais grandi. J'ôtais le sweat que j'avais enfilé pour la route et l'accrochait au porte manteau quand mon regard s’arrêta sur la veste qui y était sur la commode, et qui de toute évidence n'était pas à papa. Théodore était bien venu finalement. Tout en respirant lentement pour calmer mon cœur qui avait loupé un battement. Je me dirigeais vers le salon, prêt à saluer mon frère même si j'appréhendais ce moment au plus haut point

- Salut Théodore.

Joignant les gestes à la parole, je lui tendais la main, je ne m'imaginais pas du tout qu'il puisse accepter de répondre à cette main tendue, mais il le fit, sans doute parce que papa nous regardait depuis l'encadrement de la porte. Il aurait d’ailleurs sans doute préférer qu'on se saute dans les bras, mais il eut l'air de se satisfaire de cette poignée de main. C'est peut-être un peu lâche de faire comme si rien ne s'était passé, mais d'un autre côté je me vois mal en parler comme ça aujourd'hui, chaque chose en son temps, et j'espère bien qu'il pense la même chose. Mais vu le regard noir qu'il me jette, j'en doute un peu, même si je peux le comprendre.

Je détourne les yeux et fais le tour du salon, c'est marrant, rien n'a vraiment changé, même l'odeur et la même qu'à l'époque. Alors que pleins de souvenirs me revenait en tête, la sonnette retentit de nouveau .
Mar 10 Mar - 20:59
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Marabella-Rose Canterbury
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Marabella-Rose Canterbury
Quand le SMS était arrivée sur mon téléphone, et alors que j’étais à peine revenue d’une mission mouvementée, je n’avais pas pu m’empêcher de fondre en larmes. Mon père était enfin rentré. Et cette information, si douce à mon âme, m’avait profondément rassurée. Il était vrai, je devais bien le reconnaître, que tout ses derniers moments avaient été profondément dur à vivre pour moi, à avaler. Et rien n’était plus réconfortant que me retrouver, même si j’avais du mal à l’admettre, dans les bras de mon père. Il avait ce pouvoir sur moi, ce don inépuisable, de tout transformer pour ne plus garder qu’une douceur esquisse, qu’un soupçon de rose et de bonheur. Alors oui, j’aimais mon père, et oui, j’étais heureuse de le revoir sous peu. Ma réponse fut rapide, je n’étais pas du genre à m’épancher et surtout pas par écrit, mais j’avais confirmé ma présence et le travail avait pu recommencer.

Le jour J, et après avoir envoyé des dizaines de sms et d’appel à Théodore, dont je n’avais aucune nouvelle depuis trois jours, pour lui demander de venir, j’avais eu un mal fou à trouver une tenue. Je me devais de paraître assez présentable pour pouvoir faire une belle photo de famille, il y en aurait forcément une, et surtout pour essayer de me donner du baume au cœur. Un collant résille, une robe crème échancrée devant et derrière, une multitude de colliers d’or cliquetant et enfin mes cuissardes adorées me suffirent. J’avais attaché mes longues boucles roses dans une natte lâche de côté, et j’avais enfin quitté mon appartement pour me rendre à la maison familiale.

J’aurais pu prendre la moto de Keith que je n’avais jamais rendu, quelle tristesse, j’aurais pu appeler un chauffeur, mais j’avais l’habitude de prendre le métro. Mon masque anti-pollution visé sur le visage, un chapeau trop grand et un poncho descendant jusqu’à mes chevilles pour combattre le soleil, j’avais sûrement l’air d’une folle, mais cela me permettait de survivre un peu plus longtemps. Le reste de la route se passa rapidement, à vrai dire, je connaissais Devil’s Paintbrush comme ma poche, chaque recoin, point de vue ou d’intérêt, chacune des ruelles, des beauté. Je ne crois pas me sentir plus libre qu’ici, plus vivante qu’au creux de cette mégapole ne ressemblant à aucune autre. Et pourtant, j’avais voyagé, pourtant, j’avais tenté de m’enfuir, de passer outre tous ses endroits, toutes ses envie, tout ce qui m’étreignait ici. Sans succès. Chacun de mes pas, chacune des décisions de ma courte vie me ramenait forcément à cette ville. De l’Entreprise à Rose Quartz. De mon bureau au manoir de mon père. Rien n’était plus véridique que mon appartenance à cette communauté, que mon envie de continuer à évoluer et de faire partie de toute cette existence qui m’attendait ici.

Alors j’arrivai rapidement, peut-être trop, un sourire adorable peint sur mes lèvres rougeoyantes. Je sonnai une fois, et me laissai choir dans les bras de mon père. Seulement quelques minutes, instant fugace, ou tout disparaissait pour faire place à sa chaleur et à son amour indescriptible. Il était ma famille et il était temps pour moi d’enfin l’admettre.

- Tu m’as tellement manqué.

J’avais les larmes aux yeux alors que je me serrais contre lui, petite fille dans les bras si puissants et si rassurants de son papa. Je ne crois pas mettre blottie contre lui depuis que j'étais partie le jour de mes quinze ans, depuis que je lui avais causé tant de soucis et d’insomnies. Un jour, il faudrai que je m’excuse, que je lui explique, que je me confie. Un jour, je me devrais enfin d’admettre quelle mauvaise fille j’étais. Mais pour le moment, je me détachais doucement, et d’un sourire franc, je rentrai dans la maison. Enlevai mon masque, mon chapeau, mes lunettes et mon poncho. De nouveau dans une tenue adéquate, je poussai un profond soupir en apercevant le manteau de Garance parfaitement rangé et la veste de Théodore déposé avec soin sur une des commodes. Il avait donc fini par venir.

- Avant que nous les rejoignions.. Je dois te prévenir, Papa, mais ne hurle pas. Garance a frappé Théodore il y a une semaine de cela. Et… Ils ne sont pas revus depuis.

Je haussai les épaules impuissante avant de pénétrer dans le salon et de me diriger vers eux. Une brève caresse dans le dos de Garance et une bise déposée à la Française sur sa joue avant de rejoindre Théodore dont j’attrapai le bras. Il semblait, plus qu’en colère, surtout très fatigué.

- Merci d’être là.

Lui glissais-je dans le creux de l’oreille et en le serrant contre moi. Théodore, si tu savais comme toi et moi serions toujours ensemble contre le reste du monde. Qu’importe ce que tu pourrais me faire, ça n’enlèvera jamais rien de ce que tu es pour moi.
Mer 11 Mar - 2:19
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Willie Yéti
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Willie Yéti
Pour une surprise, s’en était là une belle. Je ne pensais pas que Theodore viendrait, vu les efforts qu’il faisait ces derniers temps pour m’éviter. Même s’il venait d’esquiver habilement mon câlin, j’étais content de le voir ici. Je ne fis donc pas de réflexion, le laissant entrer dans la maison, faire comme chez lui. Après tout, ce serait toujours un peu chez lui aussi. Même s’il n’était pa venu depuis longtemps. Je ne pourrais jamais renier un seul de mes enfants, peu importe leur comportement à mon égard. Et je crois qu’ils le savaient tous mais il me semblait qu’aucun n’osait en abuser, alors je pouvais en être heureux, n’est-ce pas.

- En effet, ça longtemps, tu vas b…

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que Theodore était déjà parti et qu’on sonnait à nouveau à la porte. Personne n’osait être en retard visiblement. Cette fois-ci, c’est Garance que j’accueillis en souriant et avec un bon gros câlin. Personne n’arriverait à y échapper. Bon d’accord, Teddy avait réussi, mais il n’y avait bien que lui pour y parvenir, puis déjà, il était venu c’était un bon début.

- Garance ! Bonjour ! Ca va bien mon chéri et toi ?

En guise de réponse, Garance me tendis le pot qu’il tenait dans les mains. Un fraisier. Cette petite attention me touchait énormément. Je pris la plante en le remerciant :

- Heureusement que j’avais dit, pas de cadeau, tu es un ange Garance, merci ! Ce sera parfait dans mon potager, tu as raison !

J’avais hâte de me remettre au jardinage. Avec le printemps qui allait pointer le bout de son nez, je pourrais passer tout mon temps libre dehors. Dans tous les cas, j’étais flatté que mon fils pense à moi, même si de la part de Garance, j’aurais dû me douter qu’il serait incapable de venir les mains vides. Il y a certaines choses qui ne changeront jamais, que voulez-vous. Je laissai le jeune poser sa veste et rejoindre son aînée pendant qu’on sonnait à nouveau à la porte. Et j’étais presque sûr de savoir d’avance qui était la prochaine arrivée.

- Mara…


Je lui rendit volontier son sourire, même si techniquement, j’affichai déjà cette expression en ouvrant la porte. Je n’avais pas eu le temps de dire quoique ce soit d’autre que ma fille avait déjà trouvé refuge dans mes bras. Une étreinte courte, mais pas sans surprise. Mes enfants me manquaient aussi toujours, surtout après mes longues absences. Cependant, ça faisait longtemps que je n’avais pas reçu autant d’affection de la part de Mara. Il devait s’être passé quelque chose. Ou alors le quotidien devenait trop dur… je savais qu’elle n’avait pas un travail facile à la Ultimate Death Company. C’était aussi pour ça que j’avais songé important de réunir tous mes enfants, histoire de prendre des nouvelles et de les aider à se changer les idées.

Je ne fis pas de commentaire, je ne voulais pas forcer Mara à quoique ce soit. Puis parfois un geste valait mieux que mille mot. Je la laissai se débarrasser de ses affaires et m’apprêtai à lui dire de rejoindre ses frères, mais une nouvelle fois, elle pris les devant pour m’annoncer une nouvelle peu réjouissante qui me fit soupirer.

- Oh les garçons je vous jure… Pour que Garance se mette à frapper il a vraiment dû y aller fort. Mh… Merci de m’avoir prévenu, on va essayer d’arranger ça et on devrait peut-être vite aller les rejoindre alors.

Je restais calme et positif parce que je n’avais pas envie de gâcher la journée, mais à l’intérieur, c’était sans dessus-dessous. C’était trop leur demander d’être une fratrie unie et solidaire ? Ce n’était pas comme ça que je les avais élevé. J’espérais qu’ils avaient de bonnes raisons pour s’être comporté de la sorte. C’était en apprenant des nouvelles pareilles que j’avais l’impression d’être le pire des pères. Mais bon, il fallait savoir vivre avec. Je répondis au remerciement de Mara par un petit sourire accompagné d’un hochement de tête. Normalement nous n’attendions personne de plus alors nous pouvions rejoindre les autres convives.

Bon, au moins Theodore et Garance n’avaient pas prévus de s’entretuer tout de suite. Je les avait même vu échanger une poignée de main cordiale. Ce qui donnait un peu d’espoir pour la suite des événements. Pour l’instant je ne voulais pas trop jeter d’huile sur le feu. Mais connaissant mes enfants, vous pouviez être sûr que le sujet allait bien vite revenir sur la table.

- Luciole, Siri et Cierra ne peuvent pas venir, elles ont beaucoup de travail en ce moment. Mais je suis déjà content de vous voir tous, vous voulez boire quoi ? Oh et racontez-moi ! Comment s’est passé votre hiver ?

J’étais sûrement une des rares personnes qui travaillait le plus en hivers que le reste de l’année. Il faut dire que je cumulais les emplois, mais pas par obligation, parce que j’aimais ça. Puis je m’étais engagé à distribuer des cadeaux à tous les enfants à chaque Noël, je n’étais pas prêt d’arrêter sous prétexte qu’il s’agissait d’une activité chronophage. La seule chose qui était triste, c’est que, du coup, je ne pouvais pas profiter des fêtes en famille. J’avais le temps de leur distribuer des cadeaux, mais si je voulais accomplir l’entièreté de ma tâche, je devais faire une croix sur les repas de famille durant cette période de l’année, raison de plus pour rattraper le temps perdu aujourd’hui.
Mer 18 Mar - 23:47
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti
Tu observes ton frère avec un sourire feint, contrit, la mâchoire contractée. Tu aurais pu le tabasser, ici, maintenant, mais tu savais que cela ne servirait strictement à rien d’autre qu’à attirer trop d’attention sur toi. Et puis soyons honnête, tu étais fatigué Théodore. Fatigué et désabusé. Rien ne semblait pouvoir t’apaiser, improbable, pourtant quand Marabella-Rose apparaît entre la porte et dépose lentement son corps contre le tiens, tu te détends imperceptiblement. Son contact te fait du bien, tu ne peux pas le nier. Alors tu fermes les yeux, respires lentement, et déposes un baiser sur son front avant de te détacher habilement pour rejoindre la fenêtre. Tu n’aurais pas dû venir, et maintenant, tu te retrouves coincé. Tu es trop poli, ton père t’as bien élevé après tout, pour partir maintenant en claquant la porte. Alors tu croises les bras sur ta poitrine et tu soupires, le regard perdu dans les vagues. Tu te moques bien que Siri, Cierra et Luciole n’ai pas pu venir. Honnêtement, tu t’en passes bien.

- Quel dommage. Et laisse, papa, je vais servir à boire.

Tu te diriges, félin, vers le bar que tu connais bien. Tu te sers un verre de vodka pure pour toi, un autre pour ta sœur que tu déposes dans sa main avant de te retourner vers ton frère et ton père.

- Vous voulez boire quoi ?

Une pointe d’agressivité dans ta voix, tu ne t’es toujours pas remis du fait que ce crétin ait osé te frapper, surtout au visage. Tu gardes encore la trace, jaunâtre, de son coup juste sous ton œil. Cela n’est ni bon pour les affaires ni pour ton charisme. Alors lentement, Théodore, tu t’accoudes contre le chambranle de l’immense cheminé, le visage légèrement un arrière, tremblant imperceptiblement de rage.

- Oh oui, Garance. Raconte-nous donc les dernières nouvelles.

Tu lui lances un regard noir, et tu te retournes vers ton père et de Marabella-Rose qui s’approche de toi, prête à se mettre entre vous. Tu leurs souris, presque trop froidement, avant de boire cul-sec ton verre. Tu te retiens de lui sauter dessus, je le vois bien, et je suis d’accord avec toi. Définitivement. Tu n’aurais pas dû venir mon chat. D’autant plus maintenant que le silence s’engraine, pendant de longues secondes, avant que ton rire distendu se sépare de tes lèvres.

- Non, Garance, tu ne veux pas ? Très bien. Moi la routine. Le travail se passe bien. Mais j’ai eu un léger accrochage avec Le Temps, lors de la disparition de notre chère Vivante. Il m’a brisé la main, rien que ça. Sinon ton fils a décidé de se faire pousser du courage et m’a frappé au visage. Depuis le temps qu’il rêvait de faire ça. Ça t’as fais du bien ? Tu te sens mieux maintenant ? Je ne t’ai jamais frappé espèce de crétin, jamais, mais visiblement, j’aurais dû. Alors on fait quoi ? On règle ça maintenant ?  

Ton verre s’éclate entre tes mains, te faisant sursauter. Tu observes, un peu hagard, le pourpre teindre ta peau laiteuse, sans absolument rien ressentir d’autre que la colère qui te ronge, que la rage brute, tenace, efficace qui dégénère ton être, brise un peu plus, sinueusement, toute ta conscience et empoissonne un peu plus ton cœur.

- Et Mar’, je leur dis ou tu le fais ? Il serait peut-être temps de t’inquiéter, ça fait plus d’un mois que tu es crevée, courbaturée, que tu vomis partout et que tu ne supportes plus aucune odeur. Alors ouais, princesse, je crois bien que ton supérieur t’a engrossé. Super. Que de bonne nouvelle hein, tu es ravi d’être rentré Papa ?

Puis, brusquement, après avoir libéré tout ton poison, tout ton chagrin, tu balances les bouts de verre dans la poubelle avant de quitter la pièce pour rejoindre la cuisine et libérer une trombe d'eau sur ta main. Fais chier. Tu auras peut-être besoin de points avec tes conneries. Bravo Théodore, tu as encore frappé fort.
Dim 22 Mar - 18:02
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Garance Yéti
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Garance Yéti
La situation est tendue, peut-être que c'est moi qui n'aurais pas dû venir finalement. Après tout Théodore à toutes les raisons de m'en vouloir, moi-même je m'en veux énormément. Je jette un regard désolé à tout le monde dans la pièce, ce repas risque d'être un vrai fiasco et c'est de ma faute. Je vais m’asseoir dans un fauteuil non loin du canapé.

Le moindre mouvement, le moindre mot de Théodore laisse transparaître une haine sans bornes. Je n'ai jamais espéré que nous deviendrons bons amis ou même juste de vrais frères, mais là, c'est foutu. Je lui fait signe que je ne boirais rien, hors de question de retoucher à de l'alcool tant que cette tentions régnera. Je refuse de redevenir violent, je ne veux pas que ça dégénère plus que ça. Je stresse, bien trop sans doute, mais je lutte avec moi-même pour ne pas perdre contenance. Apparemment c'est pas trop ça puisque je ne peux empêcher ma jambe de trembler. Aller Garance respire, garde ton calme, ne le laisse pas te détruire une énième fois.

Je reste muet, incapable de parler, la mâchoire serrée. Qu'est-ce que tu cherches à faire Théodore, provoqué une énième dispute, créée une nouvelle brèche dans notre famille ? Je parvins enfin à te regarder dans les yeux, et je n'y vois que de la colère, de la haine et une envie de me tuer. Alors viens Théodore, viens et frappe moi, je le mérite pour une fois. Oui j'ai trouvé la sensation de coup libérateur, oui ça m'a fait un bien fout sur le coup, mais a la seconde d'après je me suis trouvé lamentable. Je ne veux pas recommencer je sais tout au fond de moi que je vaux mieux que ça, enfin je l'espère.

Il n'y a rien à faire ne n'arrive pas à parler. J'en suis incapable. Et pourtant il y en a des choses que j’aimerais lui dire... non tu ne m'as jamais frappé, mais honnêtement j'aurais préféré. Tous les coups ne laissent pas de marques.Une part de moi à juste envie de s'excuser, mais je ne peux pas te demander pardon ce que tu as fait est bien trop grave. Je fixe un point invisible sur le mur, je ne peux pas regarder mon Père dans les yeux, ni Mara... Je ne veux pas lui infliger ça, alors je préfère laisser notre frère déverser sa colère sans broncher. Je vais subir et ne rien dire, je le fais assez bien en général. Et si vraiment ça devient trop dur, alors je prendrais la fuite. Non ! Je ne dois pas fuir. Ça ne ferait qu’aggraver mon cas, je perdrais sans doute le peut d'amour-propre qu'il me reste, et je ne veux plus décevoir personne. Je serre les dents encore plus fort, ma jambe me fait mal, d'un regard je vois que je commençais à enfoncer mes ongles dans ma cuisse, je détends un peu les muscles de ma main. Je reporte bien vite mon attention sur mon frère qui vient de faire exploser son verre dans sa main

Je ne suis pas sure d'avoir tout compris, Marabella serait enceinte ? Vu son regard, soit elle ne le sait pas, soit elle ne veut pas le savoir... Elle a l'air de s'effondrer, je la regarde dans les yeux, courage Mara ça va aller, j'aimerais me lever et la prendre dans me bras, mais je connais aussi mon frère, ça ne fera que l’énerver un peu plus de me voir agir comme ça. Je regarde notre père, il a l'air complètement perdu lui aussi, non vraiment je n'aurais pas dû venir

Je profite du fait que Théodore soit parti dans la cuisine pour me rapprocher de ma sœur, je m'accroupis à côté d'elle et passe ma main dans ses cheveux

- Mara, tu vas bien ? Est-ce que tu savais ? Regarde-moi s'il te plais, tout vas bien se passer je te le promets.

Je lui fais un sourire le plus chaleureux possible et lui fait un bisou sur le font avant de me diriger vers la table, je prends on verre, le remplis d'eau et l'avale d'une traite. Je suis perdu, qu'est-ce que je dois faire, qu'est-ce que je dois dire. Je sens que papa vient vers moi, il est aller parler à Mara ça doit être mon tour maintenant, je lui fais fasse mais je n'ose pas le regarder dans les yeux, j'ai si honte, mais je ne suis pas le plus à plaindre, je regarde ma sœur c'est pour elle que c'est le plus dur. Pourquoi à tu lâcher une telle bombe Théodore ? Tu disais vouloir prendre soin d'elle, alors pourquoi la détruire comme ça.


- Je suis désolé que tout ait été lâcher comme ça, j'ai clairement dépassé les bornes avec Théo. Je sais que je n'aurais pas dû, je n'ai aucune excuse, à part peut-être ce qu'il a fait, mais même je n'aurais pas dû ne venir aux mains. Désolé ce n'est sûrement pas les retrouvailles qui attendaient.


Mon regard se pose sur mes pieds, ma mâchoire se resserre encore. Je ne dois pas craquer, pour Mara au moins.
Dim 22 Mar - 19:39
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Marabella-Rose Canterbury
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Quel sombre connard. Évidemment, Théodore, évidemment, il ne pouvait pas se retenir. Mais bordel, qu’est-ce qui était en train de lui arriver ? Je savais qu’il n’avait jamais était très stable, le paroxysme fut posé il y a cinq ans. Mais pourtant, pourtant, je ne l’avais jamais vu perdre patience aussi facilement. Théodore agissait par colère froide, par envie, par besoin, mais jamais si impulsivement que maintenant. Il ne montrait jamais rien, il jouait constamment la comédie du petit connard supérieur au reste du monde. Mais jamais ça, jamais dans de telles extrémités. À vrai dire, quel était donc son foutu problème depuis quelque temps ? Je ne le reconnaissais plus, et j’avais beau me mettre entre lui et Garance, je savais très bien que ça n’allait servir à rien. Il ne le frappera pas, génial, ça ne l’empêchera pas de répandre son foutu poison. Alors je bus cul-sec, à mon tour, avant de me pencher pour me resservir, boire la vodka et prendre la bouteille avec moi. Visiblement, j’allais en avoir besoin. Puis je voulus lui hurler que cela suffisait, mais son verre explosa entre ses mains et le délire continua de plus belle.

Je blêmis, le souffle court, alors que je me laissai choir contre un des fauteuils du salon. Sublime, tout était bonnement sublime. Comment osait-il ? Et surtout pourquoi ? Qu’est-ce que je lui avais fait à la fin ? Je fus la plus compréhensive de toute, la plus malléable, bien pire que Siri et pourtant. Pourtant, nous en étions là. Je regardais, tel un fantôme Garance qui tentait de me rassurer. Bordel. Je ne pouvais pas être enceinte, n’est-ce pas ? Ce n’était pas possible, c’était inconcevable. Zzeit ou moi ne pouvions pas avoir un enfant. Je le refusais. Il en était tout bonnement hors de question. Alors je me devais de le repousser, doucement, pour me lever et partir en trombe dans la cuisine. Il y avait du sang partout, assez pour me faire tourner la tête. Mon ventre se serra, j’avais besoin de boire, pour me calmer, pour laisser couler, pour regagner assez de puissance. Mais il en était hors de question. C’était déjà arrivé une fois, je me refusais que cela arrive de nouveau. Lui donner se pouvoir, lui donner cette force, ce n’était plus concevable maintenant.

- Théodore.

Je l’attrapai par les épaules, plongeant mes lucioles dans ses océans avant de lever la main et de lui assener une claque retentissante.

- Tu es vraiment con.

Je détournai les talons, traversant de nouveau le salon jusqu’à l’entrée pour récupérer mon sac et ma boite en fer de bonbons. Quelques respirations de plus, les yeux clos, et bien vite, j’avalai deux gélules, me détendant déjà imperceptiblement. Je ne savais pas comment tout cela aller se solder, mais je n’en pouvais déjà plus. Il me fallut quelques minutes, encore, pour rejoindre de nouveau mon frère et mon père et dans un grand sourire forcé, je tapai dans mes mains délicates.

- Bien. Je vais recoudre Théodore.

Un profond soupir traversa mes lèvres alors que je me dirigeai pour récupérer une des nombreuses trousses de premiers secours peuplant cette maison. Notre père était assez maniaque en ce qui concernait la sécurité, et entre nous tous, il était bien évident que les blessures étaient courantes. Faire des points de suture était à ma porté, à vrai dire, j’avais suivi une formation obligatoire avec l’UDC pour pouvoir réparer n’importe quelles blessures peu graves en mission. Cela ne serait pas du bon travail, mais il était hors de question de perdre du temps avec ce crétin en l’emmenant à l’hôpital. Je rejoignis de nouveau la cuisine et sans un mot attrapa sa main, que je désinfectai sans ménagement. J'attrapa le fil, planta l’aiguille dans sa chair et me mit au travail. Je l’ignorai totalement, qu’importe la douleur qu’il pouvait ressentir, je n’avais plus envie de lui parler pour l’instant. Lui aussi visiblement, il se contentait d’observer le mur, haineux au possible. Bien. Super. Tant pis.

- J’ai terminé. Va t’excuser auprès de papa tout de suite. Et je t’interdis de recommencer tes conneries sinon toi et moi s’est terminé.

J’avais murmuré, grondante, avant de me retourner vers l’embrasure entre la cuisine et le salon. Lançant à la volée mon plus beau sourire, si je me mentais à moi-même et avec de la bonne volonté peut-être que tout allait bien se passer.
Lun 23 Mar - 1:07
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Willie Yéti
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Pendant quelques minutes, je gardais l’espoir que ça se passe bien. Malgré la nouvelle annoncée par Mara à la porte. Je laissais chacun prendre sa place pour servir un verre et Theodore, serviable, proposa de prendre ma place. Je la lui cédais avec un sourire, fier de voir mon fils aussi poli et avenant. Mais tout bascula très vite. Bien plus vite que je ne l’aurais cru. Mon martini dans la main, je n’eus même pas le temps d’en boire une gorgée, même pas le temps de trinquer avec mes enfants que le prochain conflit mondial était déjà lancé.

Je m’attendais à ce que Teddy et Garance finissent par faire remonter le sujet de leur récente altercation. Mais apparemment le cadet était prêt à s’en prendre à tout le monde. Sans se soucier de balancer des nouvelles sur sa soeur, alors qu’elle ne lui avait rien demandé. Au contraire, s’il y avait bien quelqu’un pour le soutenir dans la fratrie, c’était Mara. Comment on avait pu en arriver là ? Quand est-ce que ce que mes enfants avaient commencés à devenir aussi toxiques les uns envers les autres. Il serait facile de blâmer Theodore, c’était lui qui venait de faire les révélations. Mais je ne voulais pas tout rejeter bêtement sur lui.

L’explosion du verre m’avait fait sursauter, je vis l’expression de Mara se décomposer, Theodore qui fuit vers la cuisine. Et Garance qui va réconforter sa soeur. J’avais un bon millénaire d’existence, pourtant, j’étais toujours aussi incapable de savoir comment gérer ce genre de situation. Comment pouvaient-ils agir de la sorte entre eux ? Je m’approchais de Mara après que Garance se soit éloigné. Je posais une main rassurante sur son épaule.

- Ne t’inquiète pas mon coeur, tu sais que les paroles de Theodore dépassent parfois trop rapidement sa pensée. Chaque problème en son temps.


Je lui adressais un clin d’oeil, comme une promesse que, quoiqu’il arrive, son père serait là pour elle. Qu’elle soit réellement enceinte ou non. Je ne sais pas si Mara m’avait écouté. Elle parti vers la cuisine. Ce qui me laissait seul avec Garance. Je n’eus pas à dire quoique ce soit qu’il s’excusait déjà. Je soupirais en me laissant tomber dans le canapé et commençai enfin à siroter mon verre. Je crois que personne ne serait d’humeur à trinquer après ça.

- En effet. Je pensais que nous pourrions au moins attaquer le plat avant que ça ne dérape. Je sais que tu es désolé Garance. Et je sais que ton frère n’est pas facile à vivre. Mais c’est à lui que tu devrais t’excuser, tu ne crois pas ?

Le regard plongé dans celui de mon fils, je levais les sourcils, interrogateur.

- Je sais que c’est parfois difficile de résister et de ne pas se laisser emporter par l’émotion. Mais Teddy a raison, frapper n’est jamais la solution. Qu’a-t-il dit pour réussir à te mettre hors de toi ?

J’étais calme. Peut-être bien trop calme pour ce genre de situation. Peut-être que d’autre parents auraient attrapé tous leurs enfants par la peau du cou pour leur passer un bon savon avant de tous les congédier. Mais déjà, mes enfants étaient des adultes maintenant et les punirs ne servirait à rien. Et ensuite, ce n’était pas mon genre. Même quand ils étaient petits. Je préférai qu’ils s’excusent, qu’ils comprennent leur erreurs, plutôt que de me montrer strict et sévère avec eux.

Mara fit un passage dans le salon pour récupérer de quoi recoudre Teddy. Je lui adressais un petit sourire et un :

- Merci, Mara.

Merci de t’occuper de ton frère, malgré tout ce qu’il vient de dire. Je savais que ma fille était forte. Et je savais qu’elle prenait beaucoup sur elle pour ne pas montrer à quel point elle avait été déstabilisée par les paroles de Theodore qui étaient possiblement véridiques.
Lun 30 Mar - 14:11
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