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| | | | Fiche de Présentation : POUIC Messages : 56
Date d'inscription : 21/08/2019
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Casse Bonbons Officielle - ☠ | L’Entreprise était à moi. Oh que vouliez-vous, n’ayez crainte, je l’avais durement gagné, bien que cela fut imprévu. Mais toutes ses années à travailler à corps et à cris notre Père, Dieu Tout Puissant, tant d’année à chercher son attention, son affection et à lui conférer l’idée que j’étais la meilleure de tout ses enfants avaient payé. Alors, oui, l’Entreprise était à moi et maintenant, je pouvais faire tout ce que j’en voulais. Faire venir les humains ? Oh, ce n’était que le commencement de mon plan. Déjà, je me devais de vous l’admettre, il était bien évidemment temps que les Terriens soient de la partie. L’équilibre des forces devait être rétabli et l’ordre de l’Otherside renversé. Ces ignobles Vampires, oh les voilà bien réduit au silence maintenant que je prenais de plus en plus de place. Ils ne m’avaient jamais soutenu, ils avaient tenté de me mettre des bâtons dans les roues. Qu’ils rigolent de moi, qu’ils hurlent comme des hyènes mon incompétence le pouvoir était maintenant au creux de mes graciles mains. Dans l’Otherside ou sur Terre, je contrôlais jusqu’à la dernière parcelle de leur être, j’étais la maîtresse incontestée de leurs soupirs et aucune de ses foutues races n’oserait me renverser. J’avais neutralisé Le Diable, mon insupportable sœur et surtout, LUI, qu’il contrôle mes comptes, qu’il fasse semblant d’être supérieur à moi, que l’on rigole. Il payera, il payera forcément comme tout ceux qui n'ont pas cru en moi, car de ses sombres secrets, je me suis nourri, de ses faiblesses, je me suis lavé. Oh mon frère, que j’aime si fort, un jour, tu perdras de ta superbe et moi, oui moi, j’arriverais à mettre tout mon GRAND plan à exécution.
Mais pour le moment, j’avais besoin de récupérer de nouvelles connaissances. Et comment avoir de nouvelles et belles cultures qu’en me rendant dans les locaux flambant neuf du nouveau secteur de mon Entreprise. Bienvenue à RIP Pharma, bienvenue dans les fleurons de la technologie et de la pharmacologie. Ici, j’allais rendre fiers et heureux Les Actionnaires, ici, j’allais apposer la richesse et la félicité sur la WONDERFUL God Company, que dis-je suis-je sotte, sur la ULTIMATE Death Company. Oui, j’ai changé le nom. Première de mes mesures, c’est vachement mieux non ? Voyez-vous, j’ai longuement hésité sur le nom de mon bébé. Je ne pouvais, bien évidemment, pas rester dans un nom divin, il fallait faire savoir que maintenant, c’était moi, et MOI SEULE, qui était PDG. Il me fallait donc quelque chose qui claque, quelque chose à ma mesure. Et je ne suis pas peu fière, oh, oui, vous-aimez bien vous aussi ? Oh, ne me flattez pas, voyons.
Si. Si. Faites le.
Enfin, passons. Je me devais d’aller rendre visite à quelqu’un en particulier. À partir de maintenant je ne devrais plus traiter qu’avec des humains, ils étaient bien plus faciles à cerner et à vrai dire ils me devaient leur seconde vie. La crainte et la gratitude étaient le meilleur des cocktails de la soumission. J’avais bien évidemment pensé à tout. Mais il serait mentir de dire que ce n’était pas aussi par profonde affection la place que je leur offrais. Les humains étaient les plus belles créatures que la Terre avait portées, après les dinosaures bien évidemment. Et l’humaine que je devais voir aujourd’hui, Alix Carpenter, en faisait partie. Maintenant ma chère Alix, j’allais venir t’accaparer et les connaissances promises allait m’être instruite.
Fourgon de paillettes. Chœur d’outre-tombe. Boum. Mesdames et messieurs, voici La Faucheuse dans toute sa splendeur.
Alors je virevolte de ma robe longue de dentelles noires, un nœud blanc dans mes cheveux violet, un regard charmeur et je tape dans mes mains juste devant toi ma belle Alix.
- Salut ! Je vous dérange, Alix ? Vous faites quelque chose d’important ? Oh très très très bien. Mais rien ne peut-être mieux. Rien ne peut-être plus fantastique que l’or… Euh la demande que dis-je que j’ai à vous proposer !
J’applaudis un peu plus et, flottant au-dessus de son crâne.
- Apprenez-moi à faire des bombes ! |   | | Messages : 17
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| Depuis que tu es morte, ta vie a basculé. Créatures que tu n'osais imaginer qu'à mi-voix - ton instruction chrétienne t'en empêchait jusque là - sont désormais tes collègues. Tu ne sais pas où regarder. Tu ne sais pas comment te comporter. On t'a parlé de vampires, d'elfes, de fées. Des démons. Des démons partout. C'est ce que te hurle ton instruction. Tu ne sais pas quoi penser. Alors tu te concentres sur ton travail. Une nouvelle invention, supposée attraper les fantômes ( PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ÇA EXISTE LES FANTÔMES ? ). Une sorte de chambre aspirant des gaz très légers et un container avec des matériaux qui ne viennent même pas de ce monde. ( PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! DES FANTÔMES ! ). C'est complexe. C'est indubitablement pas aussi efficace que ça devrait l'être. Ces plans sont plus incompréhensibles que les voies du Seigneur.
C'est exactement ce que tu cherches.
Ton visage est fendu d'un sourire qui ne t'es encore jamais apparu. Tu as peut-être perdu les clés du Paradis, en vendant ton âme à une diablesse, mais tu gouttes à des plaisirs que tu n'aurais jamais imaginé. Tes prototypes d'amélioration dépassent clairement les lois de la physique et de l'entendement. Le trou du lapin dans lequel tu es tombé ne cesse de t'époustoufler. Une sensation de pouvoir t'envahit chaque fois que tu testes tes armes.
Et, tes derniers plans en mains, tu avances d'un pas alerte vers les ateliers pour modifier ton dernier prototypes. D'après tes calculs, l'augmentation d'aspiration pourrait même permettre d'aspirer DEUX fantômes en même temps !!! Bon, le container n'est pas encore assez résistant pour les contenir, mais chaque chose en son temps, non ?
Enfin, tu aurais dû aller aux ateliers, si, dans la flamboyance qui la caractérise, une personne très connue de ton entreprise ne voletait pas face à toi, tout sourire, toute belle - parce qu'il faut bien admettre qu'elle est bien jolie, aujourd'hui. Tu es surprise, pensant que ta deuxième heure est venue. La Faucheuse ne se déplace pas pour rien.
Puis elle se lance dans son baratin.
Oh.
Bien.
Rien d'important. Tu décides d'ignorer son improbable demande tout en restant polie. Après tout, il s'agit non seulement de ton employeuse, mais aussi la Faucheuse. La Mort. Quelqu'un de puissant. Ta supérieure en tous points.
« Oh, madame Vivante. Vous êtes ravissante, aujourd'hui. J'ai des choses vraiment pressées en ce moment, il ne faudrait pas que je ne mérite pas mon salaire ! »
Tu essaies de lui présenter ton plus beau sourire, mais sa demande que tu essaies désespérément d'oublier reste au fond de ton esprit. Des bombes ? Vraiment ? Qu'est-ce qu'elle pourrait faire avec des bombes ? Tu n'essaies pas vraiment de le savoir, tu veux juste partir.
« Si ce n'est pas ma deuxième dernière heure, je souhaiterais retourner à mon travail. Sauf le respect et toute la gratitude que je vous dois, Madame Vivante. » | | | | Fiche de Présentation : POUIC Messages : 56
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Casse Bonbons Officielle - ☠ | Alors là. Non.
Ma pauvre Alix, il en était hors de question.
Je n'étais pas du genre à abandonner, pas non plus du genre à me laisser désobéir. Quand je voulais, j'avais, et bien que j'appréciais très fortement toutes les emphases qu'elle mettait dans ses paroles, toute son attention et sympathie ça ne changerait rien. J'avais besoin de trouver des occupations pour les prochaines années, pour les prochains battements de cils de mon existence. Une décennie ce n'était rien de plus qu'une heure pour un être immortel tel que moi. Et qui savait le nombre de jour terrestres que je passerais dans l'ULTIMATE Death Company ? Qui savait à quel point j'allais m'ennuyer ? Et de cette idée sombre, grotesque, je ne pouvais me détacher. Alors, oui, il me fallait de nouveaux acquits, les bombes n'étaient pas qu'un caprice loin de là. Je pensais très sincèrement en avoir besoin à l'avenir. Pour mon plaisir personnel, bien sûr, mais aussi pour le besoin retentissant de la connaissance.
- Mais vous travaillez pour moi, ma chère Alix. Je suis donc votre travail, n'est-ce pas ? Alors rien ne peut-être plus urgent que mes demandes.
Clair. Précis. Logique. N'est-ce pas ? Que pouvait-elle bien répondre à ça ?
Un petit indice, "un oui" serait fortement apprécié.
Alors, avec une douceur incommensurable et pour approfondir mon propos, j'attrapais la jeune humaine de mes doigts cendrés pour plonger mon regard dans le sien, mon souffle glaciale contre la peau de son visage. Mes lèvres s'étirèrent dans un sourire carnassier alors que je m'approchais un peu plus encore, au point de frôler son front du mien.
- Je n'aime pas beaucoup les non vous savez.
C'était une vérité. Et je ne comptais pas le nier. Étais-je capricieuse ? Sans aucun doute. Mais à mon âge était-il vraiment possible de se refaire ? Probablement non. De toute façon faudrait-il encore que j'en eusse envie. J'étais parfaite ainsi, parfaite ou ignorante encore ? Sûrement les deux. Mais après tout qu'importe.
- De toute façon je ne vous lâcherais pas.
Et mon rire profond, celui de la Mort en personne retentit, charmant de sa froideur brûlante chacun des millimètres carrés de la pièce, chacun des sombres et lumineux recoins de notre antre. Et je soupirais d'aise, encore un petit peu plus, avant de caresser sa joue et de me laisser choir sur mes deux pieds. Mes talons aiguilles claquèrent en même temps que mes deux mains entre elles.
- Je suis très tenace vous savez Alix.
Alors encore un rire, encore un soupir, et sa main gauche rejoignit ma droite lorsque je l'entraînais, chantonnante, vers ses ateliers dont les portes s'ouvrirent d'un bref mouvement de ma tête. Je trouvais, ensuite, naturellement un tabouret haut tournant où je m'installa confortablement, les mains bien à plats sur l'assise, le regard impatient, le sourire hurlant.
- Alors ? Toujours pas décidé ? | | | | Messages : 17
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| Proche. Trop proche. La Faucheuse est affreusement proche de ton visage. Tandis qu'elle se rapproche, tu gardes la tête froide mais, sans bouger les pieds, tu te penches en arrière pour éviter le contact. Elle les veut, ses bombes. Mais pourquoi va-t-elle aussi loin ? Tu te questionnes. Tu questionnes ses idées. Qu'est-ce qu'elle essaie de faire ? Après tout, vous êtes deux femmes. C'est pas comme si essayer de te séduire avec ces gestes marcherait. Après tout, on te l'a toujours dit. C'est un homme, une femme, point barre. Et la femme au foyer d'abord, c'est pour ça que tu n'as jamais été intéressée par les hommes. Ou par ta famille. Ou par quelque relation que ce soit.
Bref, elle est tyrannique, cette cheffe, et particulièrement tactile. Trop proche. Tu n'aimes pas sentir son souffle sur toi. Tu n'aimes pas non plus cette sensation de froid qui t'entoure.
« Madame, tu parviens à articuler, si vous permettez, il faudrait que je songe à allumer le chauffage. »
Tu ignores toujours son improbable demande ( Des BOMBES. Vraiment. Rien que ça. ) et au moment où tu te décides à prendre congé ( cette caresse était vraiment de trop. Le contact n'était pas vraiment agréable ), la Mort t'emporte. A nouveau. Elle t'emporte par la main pour entrer dans ton atelier, cet havre que tu pensais sauf. Mais non, elle est là, à te fixer avec enthousiasme. Tu te sens comme l'oiseau nettoyeur entre les crocs du crocodile. Le moindre pas de côté pourrait te faire sortir de la pièce les pieds devant. Tu es.
Coincée.
Avec la Mort.
Tu soupires. Le pire qui pourrait t'arriver serait de devoir quitter cette compagnie. Trop de choses intéressantes. Et surtout qu'est-ce qui se passerait une fois virée ? Disparue à jamais ? Tu ne te rappelles plus du contrat. Tu ne veux pas t'en rappeler. Alors... Alors tu obéis. En soupirant et posant les plans que tu avais alors en main, tu demande, résignée.
« Quel genre de bombes souhaitez-vous, Madame Vivante ? J'ai vu passer beaucoup de plans, mais il va falloir être plus précise si vous voulez que je puisse retrouver comment les construire. »
Ce serait trop difficile de l'arrêter, de toute façon. Et ça te donne assez de temps pour commencer à assembler le nouvel aspirateur. | | | | Fiche de Présentation : POUIC Messages : 56
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Casse Bonbons Officielle - ☠ | Bien. Elle obtempérait finalement.
Alors je souris de nouveau, ignorant d’un revers de mes cils démesurément grands le fait qu’elle soit mal à l’aise. Je n’étais pas là après tout pour ça. Je ne savais pas le faire. Enfin. Plus depuis des siècles. J’avais vécue en ermite ces dernières années, astreinte par le châtiment mortel que mon père m’avait offert. Aaaah brûler vive sur un bûché, une si grande douleur, une si grande haine. Effectivement, j’avais mis du temps à m’en remettre. Retrouver un corps aussi, indubitablement on ne m’accorda que la même apparence, et faire toute la paperasse m’avait déjà pris quatre cents ans humains. Je l’avais mal vécue, tant d’époque raté, tant de temps à rattraper. Et une fois que j’étais revenue, oh pauvre sotte que j’étais, j’avais était contrainte et forcée de rester tranquille. D’observer sans sourciller chacun des faits et gestes de cette si belle humanité sans jamais, non, jamais, y participer. Jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à ces glorieux temps, ou après avoir tout suivit pour me rattraper, mon père m’offrait enfin une seconde chance.
Oui une seconde chance.
Cette sonorité me plaisait. Alors, certes, je n’avais plus pratiqué les humains depuis si longtemps que je ne savais plus rien des us et coutumes de leurs mondes. Visiblement ne pas leur toucher la joue en faisait partie. Mais tant pis, au moins, Alix Carpenter, avait accepté à son tour mes désir. Un cercle parfait finalement, n’est-ce pas ?
- Quel genre de bombes ?
Oh. Je n’y avais jamais réfléchie. Il y avait donc plusieurs sortes de bombes ? Mais je n’en savais rien. C’était donc tellement fascinant la science humaine. Dans mon esprit ne suffisait-il pas juste d’avoir une sorte de chose pour chacune des actions nécessaires ? Pourquoi s’encombrer de tant de sorte, de tant de moyen, en ayant sûrement certaines équivalentes ? Finalement pour ce qui était du chaos et du désordre les terriens étaient plus forts que moi. Bien. Je les aimais d’autant plus.
- Je veux toutes les apprendre, Alix. Mais n’ayez crainte, nous aurons suffisamment de temps au cours des années. Puisque de vous à moi, vous êtes ici pour très très très longtemps encore.
Un sourire satisfait étira mes lèvres, amusée, carnassière. Je soupira un peu plus, augmentant le chauffage d’un claquement de doigt. C’est vrai, j’étais glaçante, il ne fallait pas que j’oublie en présence de mes employés. Enfin sauf des vampires et des lycanthropes, les premiers supportait très bien le froid, les second avait une température corporelle si élevé qu’ils ne se rendraient compte de rien.
- Navrée pour la température, j’ai augmentée si cela rebaisse trop prévenez moi. Pour ce qui est des bombes j’aimerais commencer par assez petit pour passer inaperçue et assez puissant pour faire exploser. Hum. Une ou deux pièces de RIP Pharma sans que toute la structure des sous-sols ne s’effondre. Quoique. Ne vous occupez pas de ça, je pourrait retenir l’explosion dans un périmètre donné d’un mouvement de bras. | | | | | | | |
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