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You got me dancing in the dark | Andréa ♥
Théodore Yéti
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Théodore Yéti
Le soupçon de sagesse, de fantasme et de liberté qui étreint ton cœur. Oh, je ne le connais que trop bien, Théodore. Je le ressens parfaitement chaque fois que tu mets un pied à RIP Pharma. Chaque fois que tu te prends, oubliant pour un instant ta position, pour un Employé de l’Ultimate Death Company. Tu aurais pu être une bonne recrue, rendre fier ton père, Vivante et le reste de ta famille. Mais ce n’était pas suffisant pour toi, pas assez incroyable, effroyable, pour ton être. Tu as préféré faire ce que tu trouvais juste, ce qui poserais problème, mais qui te donnerais une puissance insoupçonnée. Tu es de ces humains dangereux, de ceux que l’on rencontrent dans les faits divers, ou dans les méandres entremêlés de la justice, seulement lorsque leur arrestation n’est plus fictive ou fantasmé. Tu es de ces marchands de rêves, de douleurs et de peines. Tu es tout en haut de ta pyramide de terreur, et tu es heureux. Oh ça je n’en doute pas mon chat. De ton bonheur effroyable que tu entreposes en ton être sans le moindre soupçon de culpabilité.

Mais pour le moment, et ce soir encore, tu pénètres dans les locaux de RIP Pharma. Un pass dérobé pour cette fois, celui d’une greluchonne quelconque que tu as emprisonné dans la toile de ton charme et de ta beauté de connard. Oh, ce fut facile, tellement facile, que tu te souviens avec un rictus sévère de cette salope de Clarisse qui a osé te doubler. Pour elle aussi se fut bien trop facile. Mais je le sais, ne t’en fais pas, elle payera au centuple, comme tous les autres ce qui ont osé te défier. Pourtant, ce n’est pas important. Allez mon ange, cette nuit, tu as besoin de calme. Tu as besoin de te recentrer sur toi et oublier tout ce qui t’as blessé. Alors dans tes Balenciaga Speed Graffiti, dans ton jean Gucci à l’empiècement fait main d’un serpent rubis, dans ton sweat-shirt en jacquard Dior sanguin et ton casque Final Sonorous X sur les oreilles, tu dénotes totalement dans cet environnement. Mais tu t’en fous. Tout le monde ici a fini par te connaître et personne n’oserait venir déranger le frère de Marabella-Rose, n’est-ce pas ?

De toute façon depuis le retour de Vivante, il y a bien plus important à traiter que ta présence. Alors ton engouement s’est soudainement revigoré et tant que le temps ne t’es pas compté, tu préfères sans aucun doute faire de tes drogues un paradis artificiel encore plus puissant. Une ambiance profonde, sale, qui laisse de leur absence qu’un enfer retentissant. Tu as beaucoup à faire, je le sais bien Théodore. Que ta magie opère, rend moi fière.

Pourtant, quelque chose vient troubler ta quiétude, il est assez tard pour que les laboratoires soient déserts et normalement aucun fantôme ne vient traîner dans les parages. Tu as bien choisi ton lieu, tu t’es débrouillé pour pouvoir travailler sans risque de te faire démasquer. Mais les pas se rapprochent et de ton profond soupir, tu te retournes doucement, assez pour voir une des portes s’ouvrir. Alors dans ton plus beau sourire commercial, tu t’avances vers la nouvelle venue. Tu ne te rappelles pas l’avoir déjà vue, mais pour le moment le plus important est de ne pas attirer l’attention sur ta table remplie de substituts de Take The Pill ou des cuves en arrière-plans chauffant ton illégalité grandissante.

- Oh. Bonsoir. Vous faites des heures supplémentaires vous aussi ?

Ta voix est douce, posée, emplit de confiance. Ton visage s’illumine alors que tu passes dans une fausse gène ta main dans tes cheveux. Sur tes joues de charmantes fossettes se creusent alors que tu plonges ton regard dans le siens. Oh oui, tu es beau Théodore, mais tu ne portes même pas de blouse ce qui n’est pas extrêmement discret accordons-nous bien là-dessus. Allez bravo. Je te regarde te débrouiller maintenant, espérant pour toi que tu t'en sortes, n'est-ce pas ?
Sam 14 Mar - 22:14
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Andrea Coles
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Andrea Coles

you got me dancing in the dark

théodore & andrea

si la vie d’andrea est un bordel sans nom, ce n’est pas le cas de son travail. ou plutôt si: depuis qu’elle bosse à rip pharma, chaque jour est une nouvelle surprise. entre les idées saugrenues d’alix, les visites inopinée de la faucheuse et la pile de document à traiter, andrea en voit de toutes les couleurs. à bien y réfléchir, sa vie professionnelle est aussi désorganisée et surprenante que le reste. non, l’invariant se cache ailleurs. il se cache dans ses horaires.

andrea aime bien travailler. elle a juste tendance à fournir le strict minimum. soit exactement ce qu’on attends d’elle et ce qu’on lui demande, mais rarement plus. elle arrive à l’heure et repars à l’heure. modulo l’incertitude fournit par alix, contre qui elle ne peut faire grand chose.
dans tous les cas, les heures supplémentaires, ce n’est pas son truc. pourtant ce soir là, elle est là. bien présente dans les locaux de rip pharma. mais pas pour très longtemps.
elle a enfin finit de lister des inventaires absolument improbables qu’alix lui à donné avant de disparaître dans le mur porteur, juste avant la fin de journée. andrea s’est dit que ce serait une bonne idée de le faire le soir même pour éviter de le faire le lendemain. grave erreur. elle ne pensait pas que ce serait si long.

c’est juste avant de quitter les locaux qu’andrea a entendu un bruit. comme si quelqu’un parcourait les couloirs aussi. plus curieuse que angoissée à l’idée de croiser une quelconque entité (quand les fantômes et les monstres deviennent quotidiens, la seule chose qui l’effraie un minimum sont les cdno et fsco, l'animal de diane), andrea est allée voir ce qui se tramait.
le bruit et la lumière l’a amené jusque dans la pharmacie du secteur. elle y pousse alors la porte.

une voix retentit. douce, mielleuse. devant elle un homme. il semble plus âgé qu’elle, mais relativement jeune. plutôt beau, propre sur lui. andrea sourit pour lui rendre le sien.

“bonsoir. oui, mais je viens de finir. j’allais partir, j’ai juste vu de l’agitation donc je suis venue voir.”

elle prends alors le temps de poser son regard sur l’homme qui lui fait face. elle se rends compte qu’elle ne l’a encore jamais vu. pourtant, andrea commence à mémoriser plutôt bien les visages et les noms de ses collègues de rip pharma. ce gars là ne lui dit rien. étrange.

“je ne vous ai jamais vu dans le secteur. vous êtes ? moi c’est andrea, enchantée !”

nouveau sourire. andrea est calme. elle est fatiguée par sa journée de travail et son caractère enjouée de d’habitude est un peu freiné par son envie de faire autre chose que de trier des classeurs pour alix.
mais la curiosité est plus forte que tout. toujours. elle ne peut donc pas s’empêcher de glisser un regard sur les activités de ce charmant jeune homme.

“que faites-vous, si je puis me permettre ?”

simple formule de politesse. car andrea ose toujours tant qu'elle ne perçoit pas la limite.

@nébuleuse
Dim 15 Mar - 18:10
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti
Un sourire parfait. Des gestes parfaits. Oh, sors donc le grand jeu Théodore. Attire son attention sur toi, empêche la de trop fouiner et tout se passera bien, n’est-ce pas ? Allez, Théodore, courage. Tu es dans cette situation, mais cela aurait pu être pire. Il aurait fallu prévoir, il était vrai, que certaines personnes ici aurait encore envie de finir ses tâches avant de rentrer. Et bien que la nuit soit déjà bien avancée, tu sais très bien la fougue que peuvent avoir certain employés à certains moments de la journée. Par crainte, ennuie ou plaisir, il y a toujours une raison pour que « les morts une fois » soient aussi efficace. Après tout, ils devaient leur seconde vie à La Faucheuse et il fallait bien la remercier d’une quelconque manière. Lui rendre honneur en son travail en était une. Néanmoins, j’étais bien d’accord avec toi, cela ne nous arrangeait pas. Surtout maintenant.

Alors en réfléchissant tu la détaille, tu la jauges, pour savoir sous quel angle tourner toute cette situation. Bien. Sa voix est douce, elle semble enjouée mais fatiguée. Elle est mignonne cette Andréa, elle ne semblent pas avoir était atteinte encore par l’horreur de RIP Pharma et de l’UDC. Sûrement humaine, certain même, tu sais reconnaître tes semblables. Donc morte une fois, certainement récemment, mais elle semble heureuse de son sort, une source de fraîcheur en somme. Oh, tu n’as pas l’habitude hein mon chat, de voir ce genre de personne. Toi, tu ne côtoies que la dépendance, la haine et la mélancolie. Toi, tu ne vois jamais rien de beau, rien d’aimant ou de lumineux. Ta sœur aurait pu l’être, une lueur magnifique, si tu ne lui avais pas fait tout ça, mais ce n’était pas le moment d’avoir des scrupules… Enfin, je dis ça, encore faudrait-il que tu en sois capable, n’est-il pas ?

- Enchanté Andréa, je m’appelle Théodore.

Tu te déplaces gracieusement entre elle et la table, approchant un peu plus pour la surplomber de ta hauteur. Tu n’es pas bien grand, seulement cent soixante-quinze centimètres, mais cette jeune femme est plutôt petite, ce qui te permet d’avoir un avantage non-négligeable. Elle ne doit pas trop s’approcher, ni trop fouiner. Alors, d’un geste si lent, félin, tu te penches légèrement pour plonger tes océans dans ses pistaches, ton sourire s’étirant un peu plus.

- Oh rien de particulier. Quelques recherches. Je suis pharmacologiste, je travaille sur Take The Pill. Et vous, vous occupez quelle partie de RIP Pharma ?

Ce n’était pas tout à fait vrai, mais pas tout à fait faux. Bien joué, Théodore, en soit, tu t’étais plutôt bien débrouillé. Même si elle regardait, tant que ce n’était pas en détail, elle ne pourrait pas remettre en cause ta parole. Maintenant, il fallait la pousser lentement vers la sortie. La partie la plus difficile, en somme, vu que tu ne pouvais pas te permettre de quitter la pièce trop longtemps. De plus, il serait bientôt temps de sortir les substituts liquides des cuves sous peine de toute perdre. Et ça, ce n’était pas vraiment envisageable. Alors tu lui souris, peut-être un peu plus carnassier.

- Mais vous semblez fatigué, charmante Andréa, vous devriez rentrer chez vous.
Dim 15 Mar - 21:42
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Andrea Coles
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Andrea Coles

you got me dancing in the dark

théodore & andrea

théodore. elle grave le nom de ce charmant jeune homme dans un coin de sa tête. théodore. elle essayera de s’en souvenir. il s’approche d’elle, réduit l’écart qui les séparent. lentement. tous ses gestes sont graciles, parfait. à croire qu’il ne fait aucun mouvement superflus dans aucun de ses mouvements. elle en est presque captivée, andrea. elle qui aime le calme et la beauté, la voilà servi. elle lui trouve la grâce d’un danseur. ou d’un félin. andrea ne sait pas encore trop. peut-être un mélange des deux. quelque chose de dangereux.

il la surplombe de sa hauteur, plonge ses prunelles claires dans les siennes. elle l’observe, soutient son regard. elle n’a pas peur. devrait sûrement. mais andrea est fascinée. pas méfiante, juste curieuse.

“pharmacologiste ? je vois...”

petit à petit son regard s’illumine. andrea est intéressée. elle n’a pas eu beaucoup d’occasion de discuter chimie depuis qu’elle est morte, ce qu’elle trouve bien dommage pour quelqu’un censée travailler à rip pharma. après tout, il y a “pharma” dans le nom, c’est qu’il doit bien y avoir un rapport avec les médicaments et la création de substances synthétiques.

“moi ? je suis la secrétaire de mme carpenter. elle est dans la recherche et le développement.”

elle sourit, toujours. mais ne déblatère pas sur travail. elle l’aurait peut-être fait si l’homme en face d’elle se serait montré plus amicale. mais andrea ne le ressent pas ainsi. c’est étrange, car elle ne ressent ni de l’animosité, ni de la sympathie de la part de ce théodore. simplement une politesse et un raffinement presque calculé.
peut-être devrait-elle partir, peut-être devrait-elle le laisser tranquille. il a raison, elle est fatiguée. la journée n’a pas été de tout repos, comme d’habitude. mais au fond d’elle, andrea n’en a pas l’envie. son regard glisse par dessus l’épaule de théodore, avec le moins de discrétion du monde puisqu’elle est obligée de se mettre sur la pointe des pieds. elle veut voir, observer et comprendre.
alors finalement, sa petite bouche s’ouvre et déverse son flot de parole habituel.

“en tout cas, ça à l’air cool pharmacologiste. mais pas évident... vous êtes en train de créer quoi ? je peux vous aidez, d’ailleurs ? si je peux faire quelque chose n’hésitez pas… c’est un peu mon job d’être là en soutien !”

sourire candide. celui de théodore était étrange et l’a fait changé de stratégie. habituellement, elle aurait posé milles questions sans trop se soucier du degré d’intimité qu’elle impose aux autres. tant qu’elle sent que la personne est un peu réceptive, andrea a tendance à foncer sans se soucier de ce qui est bien vu ou non.
mais là, c’est différent de d’habitude. il y a quelque chose qui cloche. andrea est peut-être franche et naturelle, mais pas stupide. et sous ses multiples questions et son air sympathique, elle observe beaucoup. et les détails ne lui échappent que très rarement.

ce pharmacologiste est incroyablement bien habillé. presque trop bien pour quelqu’un censé travailler dans un laboratoire. il est aussi bien rare de travailler ici aussi tard, seul, qui plus est.
andrea bouillonne intérieurement. elle brûle de savoir ce qui se trame ici. elle n’en a probablement pas le droit, elle n’est ni scientifique, ni haute placée. mais le désir de savoir et sa soif d’aventure est plus forte. alors elle propose son aide, pose des questions innocentes pour tenter d’en savoir plus. tant pis pour théodore si ça le met mal à l’aise. elle saurait s’arrêter s’il le faut vraiment. mais pour l’instant, andrea cherche où placer la limite pour en savoir un maximum.

@nébuleuse
Mar 17 Mar - 19:30
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti
Tu pouffes. Je crois rêver. Es-tu vraiment en train de rire Théodore ? Et d’un rire franc qui plus est. Je ne crois pas t’avoir déjà entendue rire sincèrement une seule fois dans ton existence. Même quand tu étais petit, tu ne rigolais pas. Tu étais ce genre d’enfant effroyablement calme, presque éteint, avant de commencer tes petites manigances tout du moins. Et là ? Mais ? C’est donc cette gamine qui se hisse sur la pointe de ses pieds qui te fais rigoler autant ? Cette jeune femme, fraîchement morte, avec son nœud dans les cheveux et les yeux lumineux ? Elle n’a visiblement peur de rien, et sûrement pas de toi, mais trop curieuse, tu dois pourtant te réveiller. Ton ventre te fait souffrir, tes océans pleurent, et ton visage totalement transformé se tord dans un rire gracieux, à ta hauteur. Tu es beau ainsi, tu ressembles enfin à un véritable humain et mon chéri, je ne pensais pas que cela arriverait une seule fois dans notre existence. Je dois être honnête, je suis heureuse de te voir ainsi, tu devrais le savoir, mais il faut réagir avant qu’elle ne regarde trop tes préparations mon chat. Alors tu soupires d’aise, te tenant les côtes, avant de la regarder, presque tendrement. Et lentement, toujours aussi, doucement, tu l’attrapes par les épaules, sans la brusquer pour ne pas lui faire mal, et tu la forces à retourner au sol.

- Écoutez Andréa, je préfère travailler seul. Mais vous êtes adorable, merci.

Tu l’observes encore, tu lui souris donc Théodore, sans reculer le moins du monde. Tu t’es même légèrement approcher, imperceptiblement, si bien que tu peux sentir son souffle contre la peau de ton cou alors qu’elle t’observe. Et tu lui ordonnes, enfin calmement, posément, croisant tes bras entre eux.

- Vous devez partir maintenant.

Mais voilà que ton téléphone jetable sonne, brutalement, te faisant presque sursauté. Un nouveau soupir, profond, alors que tu plonges ta main en arrière, sans quitter Andréa des yeux, pour attraper ton portable sur la table derrière toi. Agilement, tu le décroches et le porte à ton oreille gauche. Bien. Il y a donc un problème avec un de tes grouillots, un gamin qui n’a pas voulu redonner le pourcentage de l’argent qui t’es dû. Il est donc de ton devoir de t’en occuper, bien que tu sais que cela va très mal se passer pour lui. Dans ton entreprise, tu ne peux tolérer aucun traître, et dans ce genre de métier, je le sais bien et toi aussi, la terreur est le meilleur des moteur. Demain, ce garçon, aussi jeune soit-il, aimerait être mort plutôt que de vivre ce que tu lui réserves.

- Gardez-le enfermer. Je m’occupe de son cas une fois que j’ai terminé ici.

Le son de ton appel est suffisamment faible pour que l’iguanodon n’entende rien, néanmoins ce que tu as dit toi, froidement, te transformant totalement n’as pas pu passer inaperçue. Et comme si cela ne suffisait pas, la cuve sonne à son tour, sourdement. Et merde Théodore, il va donc falloir enfin sortir ta première fournée du feu. Tu te passes la main sur le visage, observe cette gamine qui visiblement refuse de bouger, tu n'as pas le choix. Tu te détourne d’elle pour rapidement, parcourir la pièce. De tes gestes experts, parfaits, tu vides le liquide jaunâtre sur de larges plaques. Une fois solidifié, tu réduiras le tout en morceaux pour l’insérer dans des gélules solubles que tu vendras une fortune à des pauvres âmes en peines. Marchand de bonheur, marchand d'horreur. Une fois cela accomplit, et aussi rapidement que tu es parti tu reviens vers elle et tu te penches pour retrouver ton visage à sa hauteur. Puis dans un souffle, presque excédé, tu reprend la parole, de ton timbre si agréable, si profond, presque sombre.

- Je fabrique des substituts illégaux de Take The Pill.
Mar 17 Mar - 22:06
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Andrea Coles
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you got me dancing in the dark

théodore & andrea

il finit par rire. ou du moins ce qui y ressemble. il pouffe, pour être plus exact. andrea se détends. le rire de théodore semble sincère et doux. le malaise qu’elle avait pu ressentir auparavant s’estompe devant ces émotions si humaines, bien qu’elles n’aient durées qu’un instant. ce laps de temps est suffisant pour qu’andrea ne se méfie plus. et suffisant pour qu’elle commence à s’attacher.
il finit par sourire pour la mettre dehors. littéralement. il l’attrape par les épaules et la force à se retourner pour la diriger vers la porte de sortie. il n’est pas brutal toujours gracieux. le corps d’andrea se laisse donc faire naturellement, même si elle ne peut s’empêcher de tourner la tête et de contester.

“ah ? vraiment ? vous êtes sûr ? non parce que ça me dérange pas hein !”

elle tente, andrea. elle tente en vain et elle le sait pertinemment. mais elle s’en voudrait trop de ne pas essayer, alors elle force. ses pieds tentent de freiner sa course vers le couloir, elle tente d’opposer une force contraire à celle de théodore. elle veut rester, elle veut savoir. mais rien à faire, elle ne fait pas le poids face à cet homme.
et finalement, la pression s’arrête. mais ce n’est pas grâce à andrea, et encore moins parce que l’homme a changé d’avis. non. il a seulement reçue un appel qui l’a visiblement surpris. il lâche son emprise physique pour décrocher, mais ne la quitte pas des yeux. alors elle ne bouge pas. elle attends, le visage toujours calme et souriant. mais elle écoute attentivement.

elle fronce les sourcils en entendant sa voix. de quoi est-ce qu’il parle ? enfermer qui ? elle est d’autant plus curieuse parce qu’elle ne comprends pas. et en même temps, elle sait que ce qui se passe dans cette conversation téléphonique est d’un contexte bien différent. elle décide donc de ne pas en tenir compte. ce qui l’intéresse le plus, c’est ce qui se passe dans ce laboratoire.
et finalement, il raccroche. mais il ne revient pas vers elle tout de suite, car une nouvelle alarme sonne. sûrement les cuves du laboratoire. alors théodore se détourne d’elle pour sortir une substance colorée et la verser sur des plaques. andrea observe en silence, avec un désir certain de vouloir connaître la suite. « Je fabrique des substituts illégaux de Take The Pill.»
et finalement, le couperet tombe.
devant le visage de théodore de nouveau proche du sien, ses yeux s'écarquillent doucement et son sourire espiègle s’efface pour laisser place à la surprise. mais c’est bref. car l’instant d’après andrea éclate de rire.

“ah putain ! si je m’attendais à ça !”

elle recule pour avoir de l’espace et contenir son agitation. ses yeux brillent encore plus qu’avant. c’est mauvais signe pour théodore. s’il voulait qu’elle disparaisse de sa vue, cela risque de devenir compliqué. maintenant qu’andrea sait, elle est toute excitée.
elle vient de tomber sur un dealer. un putain de dealer juste dans le laboratoire où elle travail. ça pour une surprise… ça n'a aucun sens et elle adore ça. au lieu d’avoir peur, elle brûle d’envie de découvrir encore plus ce que théodore trame ici.

“genre tu fabriques tout toi même ? c’est absolument génial ! t’es super fort en fait. mais ça marche comment ton truc ? c’est de la drogue qui donne les mêmes effets que take the pill ?”

elle n'a même pas remarqué qu'elle est passée naturellement au tutoiement. à vrai dire, dans cet état là, elle se fiche bien de la politesse. ses prunelles ne lâchent ni théodore, ni ses instruments de parfait petit chimiste. elles lui crient de lui consacrer du temps, de lui apprendre et de lui montrer. enfant capricieuse. andrea désire. andrea aura.

@nébuleuse
Jeu 19 Mar - 19:17
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Théodore Yéti
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Bien. Elle est donc totalement folle. Écoutes moi bien Théodore, folle et survoltée. D’une certaine manière, elle te rappelle, peut-être à tort Vivante. Une enfant capricieuse, hurlante, animée, une enfant qui ordonne et qui opère. Bien qu’elle, cette gamine, semble profondément adorable, gentille. D’une humanité grandissante, d’une bienveillance à toute épreuve. Elle n’est pas le monstre que tu connais en La Faucheuse, elle n’est pas capable, sans aucun doute, de blesser quiconque. Tout le contraire de toi, à vrai dire, mon chat. C’est donc pour ça ? Parce qu’elle n’a pas peur de toi, parce qu’elle rigole, qu’elle veut comprendre, que tu lui souris avec une prévenance sincère. Bon Dieu Théodore, fais donc attention à toi, il n’est pas bon dans ta position de faire preuve de faiblesse et de gentillesse. Et après tout, maintenant, maintenant, que vas-tu faire ? Tu soupires et tu t’éloignes d’elle pour ramener une paire de chaises.

- Assise.

Aucun appel dans ta voix, elle ferait bien d’obtempérer à vrai dire. Toi, tu prends place sur la tienne, détendu, les pieds bien à plats, les coudes sur tes genoux, tes mains graciles et puissantes soutenant ton menton carré. Tu l’observes, maintenant qu’elle sait, qu’est-ce que tu vas faire d’elle ? Il va falloir prendre rapidement une décision, et qu’elle soit intelligente pour une fois Théodore. Tu ne peux pas te permettre plus de fuites. Mais tu n’as pas envie de la tuer, tu n’as pas non plus spécialement envie qu’elle parte. Elle est inattendue, et je le vois bien, tu te retrouves plutôt démuni.

- Je n’en prends pas. Mais tu peux tester si tu veux.

Tu fais un bref signe de tête vers la table, dans un pochon des gélules déjà prête n’attendent plus que d’être consommées. Ta voix est douce, posée, rien dans ton être ne démontre la moindre envie de lui faire du mal. Tu es cette plénitude actuellement, et c’est bien la première fois que je te vois comme ça mon chat. Te rends-tu seulement compte de la situation ? Du danger que cette humaine représente ? Visiblement non. Et tu la tutoie en plus, suivant son exemple, avant de lui sourire, posément.

- J’ai créé la formule avec un ancien associé il y a plus de treize ans. Ici même. J’étais encore qu’un gamin.

Tu t’assombris légèrement, ton timbre gagnant plus de profondeur.

- Aujourd’hui, je ne suis plus autorisé à me rendre ici, si jamais tu te le demandais. Actuellement, j’essaye de rendre la formule plus puissante et plus addictive. Pour ce qui est des effets, oui cela agit comme Take The Pill. Sauf qu’il y a plus d’accoutumance, elles sont aussi moins fiables sur les effets secondaires. Plus de risques d’overdose en somme.

Tu hausses vaguement les épaules et tu passes une main dans tes cheveux. Bien. Tu lui as raconté ta vie, j’en suis ravie, et maintenant Théodore ? Bordel, reprend toi, tu ne vas donc pas la laisser partir comme ça ? Ou pire participer ? Mais tu es totalement déphasé ma parole.

- Bon. Je fais quoi de toi, moi, maintenant ?

Tu soupires et te pinces l’arrêtes du nez. Te laissant choir en arrière de ta chaise, lâchant son contact avec elle. Tu étais dans une belle merde, je te l’accorde Théodore. Tu laisses s’enliser le silence, et tu fermes tes océans. Tu es incapable de réfléchir convenablement, tu n’as même pas besoin de le dire, je sais parfaitement que tu ne lui feras rien. Sublime. Tu es donc devenu faible face à cette fouineuse, et ça, c’est inattendue.

- Andréa, tu ne vas pas parler, n’est-ce pas ?

Tu te relèves agilement, sortant de ta chaise pour t’agenouiller face à elle, la frôlant, le regard plongé dans le sien. Tu pourrais lui briser le cou, cela sera rapide, et balancer son corps dans l’Otherside pour empêcher sa réincarnation en fantôme. Tu l’as déjà fait tant de fois, tu le sais bien. Mais ce n’est pas dans tes intentions. Tu te contentes seulement de la regarder, la détailler longuement, avant de lui sourire, fatigué, mais loyalement.

- Si tu ne parles de ça à personne, je te laisserai participer, d’accord ?
Dim 22 Mar - 19:36
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Andrea Coles
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you got me dancing in the dark

théodore & andrea

elle s’assoit aux côtés de théodore sans même réaliser qu’il lui en donne l’ordre. elle est bien trop emportée par ce qui se passe ici pour prendre la peine de relever ce genre de détail. elle est en pleine effervescence. assoiffée et intenable. ses yeux oscillent entre théodore et tout ce qu’elle peut apercevoir sur la table. scrute avec intérêt les substituts de pilules pour tout graver dans sa mémoire.

“non merci, pas maintenant.”

elle n’en a pas envie. pas tout de suite. peut-être qu’un jour elle sera tenté d’en prendre. probablement au détour d’une soirée d’ailleurs. mais là ce n’est pas le moment. elle a besoin de toute sa tête et de toutes ses capacités.
théodore se met à lui raconter comment est-ce qu’il en est arrivé là, à produire ces pilules dans un laboratoire en plein milieu de la nuit. andrea se calme et écoute attentivement. elle sent que la voix de l’homme a prit une teinte plus grave, et son instinct lui souffle que c’est important d’écouter dans le calme et le respect. comme s’il lui délivrait quelque chose d’intime, de secret.
ce changement d’ambiance la calme un petit peu. lui permet de souffler entre ses pensées bouillonnantes.

“je vois… je ne sais pas quelle âge tu as, mais je ne dirai pas plus de la trentaine. donc il y a 13 ans, tu devrais être encore jeune. franchement c’est impressionnant d’être capable de ce genre de prouesse chimique aussi jeune.”

sa voix a reprit un peu de son enthousiasme de tout à l’heure. ses yeux brillent d’admiration, considérant théodore comme un véritable génie. elle qui a toujours été moyenne à l’école, elle envie un peu ceux qui ont les capacités intellectuelles d'exceller dans un domaine. andrea n’est pas de ceux là, et sait qu’elle ne le sera jamais.
elle observe l’homme doucement. se permet un rire cristallin quand il se demande ce qu’il va faire d’elle. elle a l’habitude de cette question. à croire que tout ceux qui la côtoies finissent par se la poser. d’un air plaisantin, elle hausse les épaules.

“ah ! tout le monde finit toujours par poser la question ! et honnêtement, je n’ai pas de réponse.”

elle écarquille les yeux et soupire dans un faux air de fatigue. elle aime bien blaguer, andrea. mais surtout d’elle même. alors elle ne se prive pas.

mais son état guilleret est vite brisé par le ton de nouveau sérieux de théodore. il se lève pour se mettre en face d’elle. elle le ressent comme une tentative d’intimidation, mais elle n’a pas peur. elle se contente d’attendre et d’observer. son sourire cependant s’est évanoui de ses lèvres. andrea le regarde, peut-être pour la première fois, avec tout le sérieux du monde.
ses yeux finissent par se plisser et ses lèvres se fendre. ce sourire-ci est différent. plus énigmatique. un mélange entre malice et dédain.

“j’ai remarqué que la plupart des gens avaient tendances à me considérer comme une gamine. et je ne vais pas les contredire ni leur en vouloir, soyons honnête. j’ai tendance à suivre mon instinct et laisser mes émotions me guider. ce qui m’amène souvent à des situations délicates, bien que je les trouve amusante.”

elle sourit, le temps de marquer une pause. en profite pour tendre ses bras sur le côté afin de s’étirer, trahissant son calme et sa sérénité. elle n’a pas peur, n’est pas impressionnée.

“bref. tout ça pour dire que oui, j’ai tendance à faire des choses pas toujours réfléchies. j’admet !” elle rit. “mais ce n’est pas pour autant que je suis dénuée de toute connexion neuronales. je ne suis pas stupide. et même si, j’avoue, mon instinct de survie a tendance à être très faible… il n’est pas nul.”

ironie, encore et toujours. à croire qu’andrea est bien incapable d’être sérieuse trop longtemps. elle ne peut s’empêcher de glisser, en sous texte, un peu d’humour et de légèreté.

“je ne vais rien dire. je ne te dénoncerai pas. je serai bien stupide de le faire. déjà parce que, considérant que tu dis la vérité, tu es créateur de drogue depuis 13 ans. ce qui d’après mes heures perdues devant des séries policières, me laisse penser que tu n’es pas le genre de personne à embêter. ensuite parce que créer illégalement de la drogue est beaucoup trop cool à mes yeux pour laisser l’occasion passer.”

elle reprends son souffle, prête à continuer son flot incessant de paroles. sa voix s’est allégée. elle a finit sa longue tirade explicative et est satisfaite. andrea est quelqu’un qui a énormément conscience d’elle même. de ses qualités et de ses défauts. les nuits blanches passées à réfléchir obligent.

“bref. tu peux me faire confiance, théodore. promis.”

sa voix transpire la sincérité et la vérité. son regard profond appui ses derniers mots pour lui faire comprendre qu'elle ne ment pas. andrea ne le trahira pas. elle n’a aucune raison de le faire. à moins qu’il ne devienne une menace pour elle, mais ça, elle le conçoit comme de l’auto défense.

“bon ! on fait quoi maintenant ? y’a pas des fioles à surveiller ou je ne sais quoi à faire ?”

son attention est de nouveau reportée sur les activités du laboratoires. ses traits trahissent de nouveau son excitation d’une innocence insolente. elle a bien envie de l’aider à créer sa drogue, maintenant qu’elle est au courant de tout.

@nébuleuse
Lun 23 Mar - 17:18
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti
Tu soupires. Profondément. De ceux qui ressortent du cœur, de l’âme, de ceux qui font trembler et questionner. Dieu, que tu es fatigué. Mon pauvre Théodore. Dans quoi tu t’es fourré ? Alors tu l’observes, sans sourciller, le regard épuisé, pâle, et ton esprit vagabonde. Voilà si longtemps que tu n’as rien partagé sur un pied d’égalité. Depuis Gold, à vrai dire, tu ne t’es plus laissé tenter. Par peur, peut-être, par tristesse, sûrement. Mais le fait est le même. Tu travailles seul, tu évolues seul, et surtout tu ne te laisses jamais atteindre, jamais effiler. Tu n’es pas du genre à te laisser guider par l’humanité, à te laisser rencontrer et apprécier. Alors maintenant, pourtant, vu que tu as trop parlé, vu que tu t’es confié, vu qu’elle ne risque plus de bouger. Alors, oui, maintenant, que vas-tu faire Théodore ?

- J’avais quinze ans.

Ta voix se perd dans un nouveau soupir alors que tu passes une main dans tes cheveux dorés. Bien. Tu te relèves, te diriges vers les cuves que tu nettoie en actionnant les jets automatiques avant d’observer, silencieux, tes plaques entrain de sécher. Ta drogue prend déjà une drôle de couleur ambrée, et elle ne va pas tarder à se foncer encore. Tu fais signe à l’intruse d’approcher, un bref mouvement de menton, et tu te penches pour mieux observer. L’épaisseur est idéale, la transparence se gangrène déjà de striures noirâtres, signe de la bonne consistance du produit.

- Tu peux mettre les plaques dans les réfrigérateurs. Je préfère attendre qu’elles prennent cette consistance à l’air libre au lieu de les refroidir directement. Je trouve personnellement que l'homogénéité s’en trouve préserver.

Tu lui souris et te diriges ensuite vers une cuve immense où tu récupères assez de produit parsemé de copeaux solides dans différents flacons que tu insères dans un décanteur centrifugeuse. Tu attend qu’elle te rejoignes, patiemment, avant de passer une main dans son dos, peut-être teinté d’une légère affection, pour la mettre devant toi. Lui offrant une meilleure vue sur ce qui était entrain de te passer.

- Tu peux lancer le décanteur centrifugeuse. Ce qui ressortira de solide on le mettra sur le feu, le liquide on le gardera sous les lampes le temps d’en avoir besoin.

Tu t’accoudes sur un des plans de travail, l’observant de bas en haut, avant de croiser tes bras sur ta poitrine. La laissant faire, évoluer naturellement dans les laboratoires que tu as toi même arpenter de long en larges et en travers depuis si longtemps. Elle t’amuses, je le vois bien, si confiante, pleine de ressources et surtout absolument pas horrifié ou apeuré par ta personne. Elle t’avait dit ne pas être stupide, et étrangement tu n’en doutes pas un seul instant. Pourtant il est vrai que son instinct de survie te sembles bien défaillant. Mais après tout, quel est donc l’utilité d’un instinct de survie lorsque l’on se sait déjà attacher à l’UDC pour l’éternité ? Cette gamine passera le reste de son existence jusqu’à sa disparition au beau milieu de ces locaux. Rien de plus ne peut l’atteindre maintenant. Parfois, Théodore, ne me mens pas, je sais très bien que toi aussi tu aimerais être à une place si facile, si tendre. Ne plus subir le courroux de la destiné, ne plus souffrir et avoir une vision toute tracée de ton existence. Pourtant, pourtant, tu sais très bien dans le fond que tu n’es pas du genre à te laisser apprivoiser ou à appartenir pour l’éternité, à personne pas même à Vivante. Pas plus que ce n’est déjà le cas en tout cas.

- Et donc à quoi consiste ton travail avec... Madame Carpenter ?

Tu réfléchis et te figes. Vraiment Théodore ? C’est seulement maintenant que tu réalises ? Un nouveau rire, plus agressif cette fois-ci alors que tu penches ton doux visage en arrière, relâchant ta nuque et tes cheveux dans une cascade lumineuse appelant à la tendresse.

- Alix Carpenter. Je la connaît. Nous avons eu des différents par le passé.

Le monde est visiblement très petit, n’est-ce pas ? Tu attend encore un peu, respirant longuement, bien accroché contre ton plan de travail la tête en arrière, les yeux clos.

- Andréa.

Rien de plus que ce prénom que tu as laissé s’échapper entre tes lèvres pleines avant de te détacher pour la regarder, laisser vagabonder tes océans sur son visage. De longues secondes, silencieuses, avant de te détourner pour lancer le séchage des cuves. Et encore une fois, profondément, d'une voix douce, presque éteinte tu reprend, sans lui lancer le moindre regard.

- Je te fais confiance, pour le moment.
Mar 24 Mar - 17:17
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Andrea Coles
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théodore & andrea

quinze ans… c’est jeune. qu’est-ce que faisait andrea quand elle avait quinze ans ? elle devait être au collège ou au lycée. en plein milieu de son adolescence donc. elle n’était pas une gamine facile à vivre, surtout à l’époque. elle cherchait sa place et son identité. essayait de coller à des normes arbitraires pour plaire aux autres ados de son âge. tapait du pieds quand quelque chose ne lui convenait pas. brisait les règles établies pour se sentir exister.
une adolescente finalement comme les autres, mais persuadée au fond d’elle d’être différente durant cette crise existentielle qu’est le passage à l’âge adulte.

ça la fait sourire d’y repenser. mais ça lui fait de la peine de se dire qu’à cet âge là, la vie de théodore semblait être tout autre. elle imagine qu’il n’a pas dû avoir une vie facile, et pour une raison qu’elle ignore, elle se sent concernée. et ça lui fait de la peine.
alors andrea ne réponds pas. considère que le sujet est clos et que rien ne sert de le rabâcher trop longtemps. pas maintenant. elle vient à peine de le rencontrer, après tout. il lui faudra du temps pour l’apprivoiser, sûrement.

théodore lui donne une série d’ordres. andrea sourit, satisfaite. il n’a pas réagi à son long monologue, mais s’il lui dit quoi faire, c’est qu’il a accepté de lui faire confiance et qu’il est enclin à la laisser l’aider. elle considère donc qu’elle a fait mouche, ce qui ne manque pas de flatter son égo.
mais cette bouffée de fierté passée, elle décide de se concentrer sur ce que théodore lui dit de faire. elle ne voudrait pas le décevoir, pas si vite. alors, toujours aussi méticuleuse, elle s'exécute. elle range les plaques dans le réfrigérateur, lance le décanteur et fait toutes les tâches que théodore lui demande. pour être honnête, ça ne lui change pas tellement de son travail avec alix, où elle se contente aussi de faire ce que lui ordonne sa supérieure.

“oh, honnêtement rien de bien compliqué. je suis simplement sa secrétaire donc je m’occupe de l’aider et de régler ce qu’elle a besoin. soit ranger ses documents, organiser ses rendez-vous… pas mal de logistique aussi puisqu’elle est incapable de porter des choses trop lourdes étant donné son état d'ectoplasme... bon, en général ça tends souvent à être un peu ingrat mais je m’en fiche un peu. vu son organisation qui laisse à désirer et sa mémoire qui flanche, il y a toujours pas mal à faire. et puis, c’est toujours absolument invraisemblable au vu du caractère disons… explosif ? de mme carpenter...”

alix, c’est exactement ça. une bombe. une déflagration qui emporte andrea sur son passage à chaque fois qu’une nouvelle idée germe dans son esprit fantomatique. elle n’a jamais le temps de s’ennuyer, andrea. mme carpenter arrive à rendre son boulot de secrétaire toujours plus intéressant.

“ah ouais ? c’est dingue ça ! le monde est super petit.”

ça la fait sourire de penser que théodore et alix se connaissent. c’est assez dingue, en fait. du moins à son échelle. il est vrai qu’alix commence à avoir de belles années d’existences à son actif, alors au final, c’est peut-être pas si étonnant. surtout qu’elle ne sait pas depuis combien de temps théodore est à l’udc… si toutefois il travail ici en dehors de son activité illégale de producteur de drogue.

“tu la connais comment ? si tu veux en parler, bien sûr. d’ailleurs j’y pense mais ça fait combien de temps que tu es ici ? je veux dire… s’il y a 13 ans tu créais déjà de la drogue, c’est que ça fait un moment que tu es à devil’s paintbrush non ? j'assumais le fait que, comme moi, tu venais du monde humain… mais plus j’observe et plus j’en doute, en fait.”

pas bête, ça non. elle l’avait prévenu. observatrice et logique, même. mais toujours aucun tact et aucune notion d’intimité. tant pis. si théodore trouve les questions trop personnelles ou indiscrètes, il n’aura qu’à ne pas répondre.

entendre son nom d’un ton si profond suffit pour la stopper dans ses actions. elle plonge ses prunelles dans celle de théodore, son regard pendu à ses lèvres en attendant de découvrir ce qu’il s’apprête à dire. plus elle le regarde, et plus elle se dit qu’il dégage une grâce monstrueuse. ça l’hypnotise indéniablement.
et finalement, un murmure doux s’échappe de ses lèvres. andrea sourit. elle ne saurait expliquer pourquoi, mais elle est heureuse. heureuse qu’il la croit. heureuse d’avoir sa confiance.

“merci.”

elle ne sait pas pourquoi elle le remercie. elle ne devrait pas, ça n’a pas de sens. mais c’est la seule chose qui l’inspire, là tout de suite. alors elle agit d’instinct et réponds par la première chose qui lui passe par la tête: un simple merci, mais bourré de sincérité et de joie.

“si tu as besoin d’avoir accès aux laboratoires et que tu veux t’assurer qu’ils sont libres, n’hésite pas à passer par moi.”

elle sera ses yeux, son radar et son alarme.

“et d’ailleurs, tiens, au besoin…”

elle récupère un vieux morceau de papier qui traînent dans sa poche ainsi qu’un stylo sur une des paillasses, puis griffonne un numéro. le sien.

@nébuleuse
Jeu 26 Mar - 11:34
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti
Il y a ton écriture presque effacée, penchée, d’une lisibilité qui ne concerne que toi. De tes calculs, de tes notes. Oui il y a ton écriture entaché de tes mots éperdues et au milieu, presque entremêlés, il y a quelques numéros, une série de chiffres accentuées, sublimées, par la main qui l’a déposée. Et plus tu regardes ce bout de papier chiffonné, plus tu sembles indécis, perdu, presque contrit. N’as-tu donc jamais donné ton véritable numéro ? Es-tu tant éloigné de la réalité pour qu’un geste pourtant basique, celui que l’on fait entre amis, avec une conquête ou des collègues te paraît si délirant ? Totalement déphasé de ta propre réalité ? Alors tu attrapes la feuille, et singulier, tu te diriges vers ton sac. Déplaces doucement ton casque et ressort de la poche intérieur un vieux téléphone à clapet au rebord usé. Le tiens, le vrai, pas une de ces ribambelles de jetables que tu transportes pour ton travail. Tu relis les chiffres, tu les tapes et tu envoie un simple SMS avec ton prénom inscrit à l’intérieur, suivit d'un remerciement que tu n'arrivera pas à prononcer à voix haute, avant de le refermer d’un geste sec.

- Je suis né ici et j’ai été adopté à trois mois… Tu marques un soupir. Par Willie Yéti. Tu le connais sûrement, c’est le Père Noël. Si tu veux tout savoir, j’ai toujours connu Devil’s Paintbrush, je suis un de ses plus pur habitant. Avec Siri et Gold nous avons parcouru chacune des veines, chacune des artères de cette mégapole. Sans relâches. Je connais tout d’elle, assez pour la haïr. Assez pour l’aimer et pour lui appartenir.

Un nouveau, profond, et intenable gémissement avant de te diriger vers le décanteur centrifugeuse pour l’arrêter. Tu vides le solide dans une des cuves que tu commences à faire chauffer, faisant signe à Andréa d’approcher. C’était un de tes plaisirs, stupides, improbables, que de regarder cette masses fondre lentement. Cela avait le don de t’apaiser, de te faire oublier et de te recentrer. Tu n’aimais pas parler de toi, tu ne le faisais dans tout les cas jamais et aucunement avec une inconnue. Pourtant de ses demandes déraisonnables, de ses questions soumises sans tact ni réalité, tu en ressortissais une envie de répondre, de participer. Alors tu te confiais, sans vraiment de honte, mais avec une certaine difficulté.

- Je suis le seul humain de ses six enfants adoptifs. Et avant que tu me le demandes je ne suis jamais mort. Pas une seule fois. Je n’ai jamais fait parti de l’UDC.

Un sourire contrit, colérique. Un sourire empreint d’un grand manque de sympathie pour eux, pour toi, alors que tu clos la cuve, peut-être trop brusquement, pour lancer un minuteur.

- Dans cinq minutes tu rajouteras le liquide.

Tu prend place, sur un des tabourets tournant et tu te refermes complètement. Tu es fatigué, et tu sais de toute façon que de tes réponses elle créera d’autre questions. Cette humaine semblait déborder de vivacité, d’intelligence et surtout de curiosité. Et bien que cela avait le don de t’irriter, je voyais bien Théodore que cela te plaisait. Elle était différente de tous les autres, elle était profondément et irrémédiablement humaine, si humaine. Pas comme toi, tellement différente de toi que cela en devenait risible. Et alors que tu fermes les yeux, et alors que tu prend du temps pour toi, pour réfléchir, pour arrêter de déblatérer tu finis pourtant par lâcher de ta voix la plus clair de nouveau son prénom, comme un début de chanson.

- Andréa.

De nouveau tu ouvres tes océans et tu tend la main vers elle pour lui intimer d’approcher. Et dans un sourire fugace, pourtant sincère tu reprend d’une voix clair.

- Et toi, tu as vécue en France n’est-ce pas ? Avant de mourir j’entends. Je connais cet accent, Marabella-Rose et Vivante l’ont parfois. Il ressort, il englobe tous ce qu’elles disent pour leur offrir une beauté si particulière.

Elle, elle vous parlait français quand vous étiez enfant. De ses histoires, de ses leçons tu ne connais que le français comme si dans son intimité La Mort ne voulait que s’exprimer ainsi, comme si ce n’était que ce qu’elle était.

- Mais rien de semblable à ta beauté.

Et tu la fixes, doucement, sans sourciller. Sans te répandre plus. Sans rajouter. Silencieux, sérieux. Et alors que tu te relèves, félin, prenant ton temps pour t’approcher d’elle la cuve sonne de nouveau, te coupe dans ton élan, et d’un bref mouvement de menton tu lui intimes d’aller t’en occuper.

- Quinze minutes de cuisson. Et pour Alix, disons que j’étais jeune et imprudent et je pensais très fortement pouvoir récupérer quel-qu’unes de ses inventions. Nous en gardons tout deux une certaine… Haine.

Un rire faible. De nouveau tes bras se croisent contre ta poitrine alors que tu surveilles de loin la cuisson.
Jeu 26 Mar - 18:15
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Andrea Coles
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théodore & andrea

il sort un vieux téléphone de son sac. ce détail la fait sourire. c’est typiquement le genre d’appareil qu’elle imagine utilisé par des dealers. quoique, cette image qu’elle a des trafiquants de drogues diverge un peu du style vestimentaire de théodore, beaucoup plus raffiné et chic. il prends la peine de noter son numéro et même de lui envoyer un message. le téléphone d’andrea vibre. elle récupère son portable dans la poche de son jean et le déverrouille pour découvrir sa réponse. son nom, suivi d’un remerciement. c’est un non dit, mais le simple fait que théodore l’ait écrit suffit à la satisfaire.

il se met alors à lui raconter son enfance. le garçon a été adopté alors qu’il était tout petit. adopté par le père noël, qui plus est. anecdote intéressante. ce n’est pas tout les jours qu’on croise le fils du père noël, bien qu’il semble être un personnage bien connu ici. mais andrea n’est pas là depuis assez longtemps pour en avoir pleinement conscience.

“ça fait quoi, de vivre avec le père noël ? si on m’avait dit que je rencontrerai un de ses enfants… qui plus est en train de contrefaire de la drogue… ah ! décidément, cet endroit est plein de surprise.”

profondément absurde, plutôt. mais andrea aime trop cet endroit pour voir l’improbable comme de l’absurdité. elle est trop biaisée, bien incapable d’être objectif et d’avoir un quelconque sentiment négatif sur l’udc et devil’s paintbrush pour le moment.
il précise son humanité, seul être humain de tous ses frères et soeurs. étrangement, andrea ne s’était même pas posée la question en le rencontrant. à vrai dire, il y avait d’autres détails sur lesquels se focaliser plutôt que de se demander à quelle créature elle avait à faire. mais maintenant qu’il le précise, elle se rends compte que ça ne la surprend absolument pas. théodore à tout d’un simple être humain. exactement comme elle.
lorsqu’il énonce la mort, elle sent que son expression se renfrogne. quelque chose le dérange à l’évocation de l’entreprise. andrea le note dans un coin de sa tête, pour éviter, à l’avenir, de le rendre mal à l’aise.

nouvelle instruction. cinq minute. c’est noté. il l’appelle ensuite par son prénom. ça sonne étrangement clair, presque poétique. ça l’intrigue. elle remarque que théodore utilise de plus en plus son prénom pour l'appeler, l'interpeller. ça lui fait plaisir, dans un sens. parce qu’andrea a toujours eu l’impression que murmurer le prénom de l’autre permet de créer un lien plus profonds. elle même n’ose pas encore. n’a murmuré le sien qu’une seule fois pour lui demander de lui faire confiance. mais il semble que théodore lui, soit de plus en plus à l’aise avec elle. et d’un côté, ça la rassure. elle a l’impression de se faire accepter.

“oui ?”

elle s’approche, obéit. hypnotisée par les gestes graciles de l’homme. elle ne peut qu’avancer vers lui s’il lui demande.

“je suis née au mexique, mais je suis partie vivre en france quand j’avais six ans. mon père est mexicain et ma mère française.”

elle réponds par un automatisme, plus concentrée sur les noms qu’il a mentionné. surtout sur un. il connaît vivante… évidemment, c’est une remarque stupide. tout le monde connaît vivante. c’est la pdg de l’entreprise et la mort personnifiée. mais théodore en parle comme s’il la connaissait personnellement. et andrea peut se voiler la face autant de temps qu’elle veut, mais elle ne peut s’empêcher d’y manifester de l'intérêt.

elle aurait pu chercher à savoir quels liens théodore entretient avec vivante - et marabella-rose - si théodore n’avait pas prononcé cette phrase. une simple phrase qui laisse andrea dans une incompréhension la plus totale. lui arrachant un rougissement et un regard gêné.
qu’est-ce qu’il raconte ? elle n’est pas belle, andrea. joli tout au plus. ou bien juste son visage. de manière objective, elle se noterai dans la moyenne, peut-être un peu au dessus, car elle ne pense pas non plus être laide. mais elle est bien loin des standards de beauté et elle le sait. son miroir le lui rappelle chaque jour.
elle baisse les yeux, andrea. elle ne sait pas faire avec les compliments. pas quand il s’agit de quelqu’un qu’elle ne connaît pas, ou très peu. quand ils viennent de sa famille ou de ses amis, des gens qu’elle aime et qui l’aime en retour, elle n’a pas de mal à les prendre. parce qu’elle sait qu’ils sont biaisés par l’affection que les gens éprouves pour elle. biaisés par son caractère enjoué et souriant. biaisés par la manière dont andrea est perçue par ses proches.
alors les mots de théodore eux, ont un tout autre goût. un tout autre sens dont elle ne sait quoi faire.
et finit par fuir.

mais tel le gong qui la sauve, le minuteur se met à sonner. c’est a elle de s’en occuper. elle fonce sans réfléchir. profite de cette occasion pour fuir encore plus. murmurant simplement un “non.” presque inaudible.
non. elle n’est pas belle. “vous êtes bien plus beau que je ne le serai jamais...” avec son visage parfait, ses cheveux soyeux et sa démarche gracieuse.
un vrai félin.
mais vient-elle de le murmurer à intelligible voix ?
elle ne le sait même pas.

elle ajoute le liquide, prépare sur son propre téléphone un compte à rebours d'un quart d'heure. se concentre sur ses activités de petite chimiste. ça lui permet de reprendre une contenance que de faire quelque chose de ses mains. de se sentir utile. théodore reprends la parole, mais ouvre sur un autre sujet. ça la détends. elle se raccroche à l'anecdote sur alix pour oublier la confusion. ne voit que ça comme échappatoire et décide de s’y engouffrer.
alors elle rit.

“ah, alix et les armes ! c’est effectivement une idée stupide que d’essayer de lui piquer ses jouets. j’espère qu’elle ne te pourrit pas trop la vie depuis, j’ai pu voir à force de travailler avec elle à quel point elle peut être rancunière !”

le ton est plus léger. parler d’alix lui enlève la pression lié à l’incompréhension des mots de théodore. elle n’aime pas ça, andrea. elle n’aime pas ne pas savoir gérer, s'effondrer à la moindre remarque susceptible de la troubler. elle préfère lorsqu’elle est à l’aise, souriante. lorsqu’elle donne l’illusion d’être cool, bien dans sa peau et enjouée.

@nébuleuse
Ven 27 Mar - 20:57
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti
Position exténuante des employés de RIP Pharma, la serre et ses sous-sols n’a jamais était un endroit calme. Cliquetis des machines, bourdonnement des cuves, aération soufflante, saupoudrer des plaintes éternelles des fantômes peuplant curieusement bien plus ce secteur. Il en faut de peu pour qu’à jamais la machination et la torture du bruit se fasse entendre. Encore un peu plus, distendue, irrémédiable, au point d’en rendre fou certain. Jamais de silence. Jamais de plaisance. Même la nuit. Même actuellement entre elle et toi. Alors quand tu parles il te faut hausser le ton, quand elle marmonne tu n’entends pas vraiment. Pas vraiment plus que des brides de phrases que tu met un certain temps à déchiffrer avant de sourire amusé. Elle semble perdue, gênée, elle n’est visiblement pas habitué à recevoir des compliments. N’est-ce pas ça finalement qui la rend si belle ? Belle de son manteau d’humanité, de sa cape d’humilité. Elle se dévalorise à ton profit, mais elle a bien tord. Toi, tu le sais parfaitement, tu es d’une beauté froide, celle de la lune inatteignable. Tu es beau, sans équivoque, car tu es dans les codes. Et de ta beauté tu en joues, tu la gardes comme arme pour l’aiguiser au fil des années. Mais Andréa, contrairement à toi, de sa gaucherie, de son envie de paraître bien plus cool qu’elle ne l’est, est solaire. Brûlante, brillante. Elle est belle naturellement de sa joie de vivre, de sa curiosité, de sa bonté. Elle est belle de ses traits, de ses mouvements et de ses paroles peu assurés qu’elle murmure à la volées.

- Je ne voulais pas te gêner. Je suis désolé.

De ta voix claires, tu es sincère. Alors tu te détends et tu t’approches d’elle, prenant ton temps. Tu observes, silencieux, la jeune femme s’affairer avant d’attendre une accalmie pour te pencher vers elle. Ta main se déplace lentement pour rester en suspend au dessus de son bras, la frôler sans la toucher. Ne pas la brusquer.

- Mais tu as tord.

Océans profonds, sérieux, dans ses brins d’herbes. Tu souris, de toutes tes dents. D’un sourire plus humain que tu n’en a jamais fait, sans manipulation, sans contrefaçon. Tu lui souris intimement tout en rapprochant ton visage vers le siens, et la tête légèrement penché sur le côté comme un enfant curieux tu restes en suspend. Figé dans ta contemplation, observant chacun des traits de son visage, chacune de ses mimiques, t’en imprégnant pour les graver dans ta mémoire.

- Crois moi… Tu es belle, Andréa.

Murmures presque inconscient avant de fixer quelques instants les cuves d’où s’échappe une fumée noirâtre.

- C’est entrain de brûler. J’y vais.

Susurres-tu à quelques centimètres de son oreille avant de te relever gracieusement. Quelques pas chaloupés et tu mélanges la mixture avec agilité. Reprenant toi aussi peu à peu contenance, laissant tout cela de côté. Et tu soupires, et tu reprend ton rôle sans plus d’équivoque. La sincérité à une limite, la douceur aussi, et je le ressens, tu sais Théodore, tu es troublé à ton tour. Mais tout cela il faut le balayer alors que tu travailles.

- Oh. Alix m’a fait exploser quelques fois. Ta nuque se tend à se souvenir, laissant passer un soupir. Je crois qu’elle testes les bombes qu’elle invente pour Vivante sur moi…

Tu restes pensifs quelques instants de plus. Lâchant la gigantesque cuillère à moût avec un peu trop de fracas avant de sauter agilement sur une paillasse, les yeux fermés, les mains accrochées au rebords tu comptes minutieusement pour remettre un peu d’ordre dans ta tête.

- Fais moi confiance, l’explosion vaux mieux que la reconstruction par Vivante.  

Un nouveau soupir, à peine voilé. Tes membres te font souffrir, à chaque instant à vrai dire. Tu as beau avoir était réparé à de mainte reprise, les séquelles restes, et de tes cicatrices, et de tes douleurs sourdes, lancinantes, tu ne peux pas les effacer. Elles seront toujours là, sur toi, en toi, une parcelle de ta tragédie, n’est-ce pas ?

- Tu as goûté à la normalité donc. J'ai grandis entouré d'une Elfe, un Lycanthrope, une Goule, une Vampire, une Corallienne, du Yéti et... de La Faucheuse. Dans le fond... Ce n'était pas très équilibré.

Une pointe de jalousie dans ta voix ? Andréa sembles avoir vécue une belle vie, mais ne sois pas mauvais voyons Théodore ils ont tous fait ce qu’ils pouvaient pour toi. Tout. Tu avais le choix. Tu as fais les mauvais. Mais ce n’est pas grave, regardes donc ce que tu es devenus, le sommet de ton art. Ce n’est pas si mal d’être seul quand on possède un tel empire. Et ne me mens pas, je sais que tu d’accord avec moi. Pourtant, quelques instants après une nouvelle interrogation te taraudes.

- Tu ne te sens jamais seule ici ?

Oh voyons mon chat, voyons, ne joue pas à ça.
Mar 31 Mar - 11:46
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Andrea Coles
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théodore & andrea

mais tu as tort. tu es belle, andrea. et ça résonne dans sa tête tandis qu’elle affiche un faible sourire. sa bouche se déforme dans un rictus presque mauvais. vide. les yeux voilés, elle n’y croit qu’à moitié. elle ne sait pas elle même si elle a envie d’y croire.
andrea sait qu’elle n’est pas laide. ce serait égoïste et hypocrite de prétendre le contraire. mais est-elle belle pour autant ? elle ne le sait pas, ne le pense pas. peut-être par choix.
dans le fond, la normalité, ça lui convient.

elle fait déjà tellement d'effort pour se démarquer ailleurs. elle essaye d’être gentille, à l’écoute et serviable. elle s'efforce à ne jamais se laisser abattre, à refréner les mauvais sentiments et à se concentrer sur les bons.
elle tente d’être cool et sympathique. suffisamment ouverte d’esprit pour permettre à n’importe qui d’être à l’aise à ses côtés. veut rendre le monde plus beau, plus doux et agréable pour quiconque en vaut un peu la peine.
et elle essaye, surtout, de toujours être capable de sourire.

mais vouloir être belle, c’est bien trop dur pour elle. ça lui demanderai d’affronter son corps. de faire face à ses failles. et aussi courageuse qu’andrea se prétends, elle n’en a pas la force.
alors elle préfère baisser la tête et sourire faussement. elle préfère laisser les mots de théodore s’y engouffrer, dans ses failles. qu’ils s’insufflent en elle comme un courant d’air. qu’ils marquent son âme brièvement. quelques secondes où elle en profite, où elle s’autorise d’y croire.
avant de les chasser et de les oublier.

ou du moins elle aimerait. mais le comportement de théodore ne lui laisse pas le temps de passer à autre chose. car entre ses mots envoûtants, son corps l’est tout autant. il s’approche d’elle doucement, la scrute de ses yeux océans.
elle est partagée, andrea. se sent tout aussi flattée que mal à l’aise. parce qu’à chaque fois que théodore pose les yeux sur elle, elle se sent terriblement à sa merci.
mais elle est sauvée par le gong. une deuxième fois. et l’homme séduisant s’éloigne, la libère des griffes de son regard pour retourner travailler.

la pression disparaît petit à petit. cet intermède lui permet de se relâcher. elle souffle un coup et reprends ses esprits pour se concentrer.

“ah !”” elle rit sur l'anecdote de théodore, à la fois amusée et embêtée pour lui. “tu t’en tire mal avec alix… ça doit pas être agréable d’être sa cible, surtout si c’est pour se faire exploser. et vu son caractère, j’pense qu’elle n’a aucun scrupule à le faire…”

oh ça, non. trop rancunière pour avoir une pensée douce pour théodore. surtout si elle ne le porte pas dans son cœur. andrea est plutôt contente d’être dans le camp du fantôme que l’inverse. les deux situations doivent être toutes autant rocambolesques, mais à choisir, elle préfère ne pas se faire exploser.

“la reconstruction par vivante ? c’est à dire ?”

elle est nouvelle, andréa. elle ne connaît pas encore toutes les règles de l’entreprise ni au combien le surnaturel est puissant. elle sait vivante omnisciente, toute puissante. l’admire pour ça, d’ailleurs. mais elle ne comprends pas vraiment ce que théodore veut dire par “reconstruire”. surtout après une explosion d’alix. elle est curieuse de comprendre.

théodore enchaîne en comparant leur deux vies. ou du moins, ce qu’il y a a comparer. probablement pas grand chose. ils ont beaux êtres humains tous les deux, andrea a grandit et vécu de l’autre côté de la barrière. dans le monde des humains, dans le monde normal. théodore lui, a été adopté par le père noël et son entourage rien d’ordinaire.
peut-être qu’andrea le jalouse un peu. ça doit être palpitant et intéressant au possible de grandir dans ce genre de vie.
elle, a côté, son passé semble bien fade.

“hm…”

elle marque un temps pour réfléchir. laisse pencher sa tête brune sur le côté, levant les yeux vers le ciel. est-ce qu’elle se sent seule ? c’est une question qu’elle ne s’est jamais posée depuis qu’elle est ici. pas encore, du moins. andrea sourit intérieurement. maintenant qu’elle y pense, c’est étrange. elle qui a toujours tendance à se poser milles questions.
mais cela est probablement dû au fait qu’elle est morte il n’y a pas si longtemps. son quotidien à été balayé d’un coup. rasé tout entier pour devenir l’entreprise et ses bureaux, ses employés étranges et ses mystères un peu partout.

“honnêtement, si. je ne pense pas qu’on ne puisse jamais se sentir seul, de toute façon. surtout qu’au final, mon quotidien bien rôdé à été bouleversé du tout au tout. et je me suis retrouvée morte, seule, face à la faucheuse. puis on m’a balancé 36 vérités sur la vie après la mort, sur ce qu’est réellement l’entreprise et je suis devenue une de ses employés..."

elle rit. ça, pour un changement de paradigme, c’est réussi.

“j’ai rencontré tout un tas de gens… différents. de manière plus ou moins brèves. vivante à été la première. puis on m’a placé sous la tutelle d’alix et je suis devenue secrétaire. honnêtement. ça c’est passé super vite. un peu comme une grosse claque. toi qui a toujours vécu ici, tu ne l’as pas vécu. mais c’est un changement brutal. on t’annonce que tu es mort et tu dois choisir si tu veux revenir et être scellés à l’entreprise, ou pas. et après, tout ce que tu penses savoir, tout ce en quoi tu crois finis par disparaître. mais t’as pas le temps. t’es employé de l’udc maintenant et tu dois continuer à avancer.”

au fur et à mesure qu’elle se remémore son arrivée, le visage de ceux qu’elle y a rencontré défile dans son esprit. ils sont nombreux, mais finalement, avec qui andrea s’est-elle vraiment lié ? vivante, alix, arjan, diane. théodore maintenant. c’est peu, mais ce sont eux les piliers de sa nouvelle vie. ils font partis de son environnement, et qui lui permettent de se sentir à sa place.
ce sont eux qui comptent maintenant. ce sont eux à qui elle tient.

“j’ai de la chance, je suis entourée. je passe la plupart de mon temps avec mme carpenter puisque je travaille pour elle. et grâce à elle, je rencontre pas mal de gens, soyons honnête…”

elle marque une pause dans son monologue. son ton est moins enjoué que d’habitude. plus neutre. peut-être parce qu’elle essaye de raconter son histoire de la manière la plus claire possible.

“mais bon. de manière objective, je me retrouve seule. sans ma famille et sans mes amis. je dois tout reconstruire. et c’est pas facile.”

maintenant qu’elle y repense, elle s’en rends compte: ça lui manque.

“le fait de découvrir un nouveau monde, d’en apprendre plus sur les races non humaines, de découvrir l’entreprise et devil’s paintbush… je crois que ça m’aide à oublier. à ne pas m’en rendre compte. parce que j’ai pas le temps: il y a toujours un truc à faire, un truc qui se passe et un nouveau truc à découvrir.”

en fait, elle trompe l’ennui. et en profite, en même temps, pour enfouir tout sentiment de solitude.
alors dans un sourire, elle plonge ses yeux dans ceux de théodore.

“alors bien sûr que si. bien-sûr que je me sens seule parfois. et heureusement. je pense que c’est absolument normal. l'inverse serait même inquiétant.”

ça lui manque les memes envoyés à 2h du matin à ses potes. ça lui manque les sorties au bar qui se décide sur un coup de tête. ça lui manque les cours ennuyants à faire des pendus avec ses voisins. ça lui manque les délicieux enchiladas de son père. ça lui manque les engueulades avec sa mère.
ça lui manque.
sa vie d’avant.

“mais bon... c'est comme ça. on s'y fait.”

elle a finit de parler. se rends compte qu’encore une fois, son monologue a été beaucoup trop long. elle soupire, un peu gênée. il faudra qu’elle apprenne à se taire, un jour.
elle se demande pourquoi est-ce qu’elle s’est livrée comme ça. à lui, à cet homme. sur des sentiments si intimes.
c’est trop tard de toute façon.

“et toi, théodore ?”

elle renvoie l’ascenseur.

“te sens-tu seul, parfois ?”

elle soutient son regard. elle est véritablement curieuse, bien qu’au fond d’elle, andrea connaît déjà la réponse. elle sait aussi que poser ce genre de question peut être dangereux. mais c’est plus fort qu’elle.

@nébuleuse
Dim 12 Avr - 0:24
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