franche • gentille • sociable • égoïste • émotive • bavarde • charismatique • appliquée • drôle • maline • curieuse • logique • insouciante • irréfléchie • impulsive • brave • enfantine • énergique • gaie • cool kid

andrea, c’est une petite boule de bonne humeur et de sourire. elle déborde d’énergie. elle a toujours besoin de bouger, de parler, d’agir. elle tient l’ennuie en horreur et refuse de faire du surplace. il faut que ça bouge, que ça vibre, que ça tourne. sinon, elle s’ennuie. et elle déteste ça.
virevoltante, andrea. c’est une petite tornade bien difficile à éviter. elle embarque les autres avec une facilité déconcertante, de part son charisme et sa sociabilité. elle semble toujours à l’aise, toujours naturelle. joyeuse et légère.
elle laisse ses émotions parler pour elle, et à tendance à agir avant de réfléchir. franche et sincère, c’est quelqu’un de très sensible et émotive qui laisse ce qu’elle ressent prendre facilement le dessus sur ses pensées.

andrea parle beaucoup. elle n’aime pas le silence qui la gêne et la met mal à l’aise. elle a besoin de parler pour casser les barrières. de parler pour se connecter aux autres. elle est capable de débiter un flot de parole impressionnant sur n’importe quel sujet tant que ça l’intéresse un minimum.
très à l’écoute, ce n’est pas parce qu’elle parle beaucoup qu’elle n’écoute pas les autres. au contraire. elle aime apprendre à connaître, toujours curieuse et à poser des questions sur autrui. c’est agréable de discuter avec elle. on se sent à l’aise, souvent sans s’en rendre compte. parce qu'elle est d'un naturel déconcertant.
elle rit beaucoup, aussi. elle préfère de loin la frivolité au sérieux, par peur d’être rigide. alors elle ironise, glisse trop souvent du second degré bien caché. elle plaisante entre deux phrases avec malice sans qu’on sache vraiment s’il faut rire ou la croire. doutes vite balayés par sa voix enjouée qui ricane.

à cause de ce comportement presque enfantin, beaucoup de personnes ont tendance à juger andrea de “jeune fille fort sympathique et vivante, mais un peu bête”. et c’est certainement l’effet qu’elle donne. elle semble peu réfléchir, préférant agir naturellement.
savourer l'instant.
elle voit d’un mauvais œil les personnes trop sérieuses et trop droites. elle préfère largement être flexible et embrasser le monde et ses mystères, sans jamais se douter de ce qui l’attends. l’aventure, le frisson du danger. de l’inconnu.

mais andrea cache bien son jeu.

elle est d’une curiosité insatiable. si un sujet à le malheur de devenir son centre d’intérêt soudain, elle va l’aborder avec un sérieux qu’on ne lui connaît pas. méticuleusement, petit à petit, jusqu’à en avoir fait le tour. c’est une vraie passionnée. ça s’entends lorsqu’elle parle de ce qu’elle aime et ça se voit dans ses yeux brûlants.
elle a beau ne pas être la personne la plus sérieuse du monde, elle n’en reste pas moins travailleuse et rigoureuse. si elle a un travail à faire, elle le fera sans sourciller. mais andrea se contentera toujours du strict minimum et ne se foulera pas à en faire plus que demandé. à moins que le sujet l’intéresse, et dans ce cas, elle le traitera avec passion et soin.

quand elle était petite, andrea à découvert la photographie sur les appareils jetables pour enfant. ceux qu’on te vends avec 100 photos mais qui n’en font que 99 car la première bug toujours. depuis, elle adore ça: prendre des clichés en tout genre, cherchant à immortaliser la vie qui défile devant ses yeux pour ne pas oublier. elle apprécie également l’écriture et la musique, et joue de la guitare depuis quelques années.
mais son truc à elle, son talent qu’elle a depuis qu’elle est gamine, c’est les maths. elle adore ça. c’est probablement la seule matière où elle avait des facilités et où elle ne s’est jamais ennuyée.
très bonne en calcul mental, elle adore les chiffres ou la logique. il suffit d’un d’un peu de nombres ou d’une bonne énigme pour capter facilement son attention.

avant sa première mort, andrea se considérait comme totalement athéiste malgré des parents croyants. elle fut donc très surprise de l’existence de la faucheuse. pour elle, mourir signifiait simplement dormir pour ne jamais se réveiller. arrêter de penser, d’agir, de respirer. juste mourir.
elle était loin de se douter de ce qui se cachait derrière l'UDC. de savoir qu'il y avait toute une entreprise dirigée par la faucheuse elle-même. que les humains n'étaient pas seuls et que tout ce qu'elle jugeait surnaturel et stupide existe réellement dans l'otherside. c’est une révélation hors-norme pour la petite humaine qu’elle est. elle est donc super curieuse envers tout ce qu’elle appelle “surnaturel”, soit 90% de sa nouvelle vie.
elle note toutes ses découvertes dans son carnet, comme si c’est super important et révolutionnaire. elle a le sentiment de découvrir quelque chose de grand, alors que ça ne l’est que pour sa petite personne.
elle s’est également mise en tête de lire la bible afin de comprendre mieux ce nouveau monde. de même, elle a décidé de lire tous les livres qu’elle a pu trouver sur les créatures mythologiques et magiques, avant de se rendre compte que les humains ont écrit pas mal de conneries. depuis, elle demande directement aux concernés.
c’est bien plus simple.

- Que pensez-vous de l'Entreprise  ?
avant sa première mort, il s'agissait juste d'une entreprise mondialement puissante comme elle en voyait défiler des dizaines dans ses cours d'économies. ça ne l'intéressait pas, donc elle ne faisait pas l'effort d'en apprendre plus.
mais à présent, elle se rend compte qu'elle est passé à côté d'un truc absolument incroyable et nimbée de mystère. si on lui avait dit ce qui s'y cachait, elle ne l'aurait probablement jamais cru. et maintenant, ça l'éclate. elle vient à peine d'arriver. elle se retrouve plongée dans un monde plein de mystère et bien plus complexe qu'elle ne l'aurait cru. le changement de paradigme est total. cela devrait l'effrayer, bousculer ses croyances et ses mœurs, mais il n'en est rien. andrea est contente, curieuse et bien déterminée à en apprendre le plus possible sur cette nouvelle vie.
elle s'est retrouvée secrétaire d'un fantôme nommée alix. ce n'est pas tout à fait ainsi qu'elle imaginait sa future vie professionnelle, mais pour l'instant cela lui convient. elle n'a pas encore eu le temps de s'en lasser, et il y a toujours plein de rebondissement dans l'entreprise. (probablement parce qu'alix ne l'aide pas vraiment à travailler paisiblement)
- Si vous deviez soutenir quelqu'un dans une guerre ouverte, serait-ce Le Diable, L'Ange Gabrielle ou La Faucheuse ? Et pourquoi ?
la faucheuse, sans aucune hésitation. andrea ne s'en rends pas vraiment compte elle-même, mais elle éprouve énormément d'admiration pour cette dernière. comme un crush non assumé. elle la trouve belle, forte, déterminée et intelligente. bien sûr, andrea trouvera des excuses et des arguments aléatoires pour justifier son choix de camp. il est impensable qu'elle assume qu'elle est tout simplement une grosse fangirl de la faucheuse.
- Pensez-vous que la disparition des Dinosaures est une tragédie ?
absolument. andrea est fan de dinosaures depuis qu'elle est toute petite. elle ne partait jamais en vacances sans ses figurines de reptiles. une fois, en vacances à la plage, elle les a enterré dans le sable pour qu'ils dorment aux chaud en jouant, et en a perdu cinq. ce fut un drame personnel. elle a pleuré deux jours.
- Vous auriez plutôt tendance lors d'une fête à vous placer au centre de la pièce ou plutôt contre les murs ?
en premier lieu au bar. là où elle peut récupérer un maximum d'alcool et de nourriture. ensuite, au centre pour danser. puis aux toilettes, car vomir, c'est repartir. et enfin, ivre morte, andrea finira sûrement dans un arbre en se prenant pour une aventurière.
- Quel est votre style de films – séries - jeux-vidéos – lectures – musiques favoris ?
paradoxalement avec son caractère franchouillard et intrépide, andrea est très attiré par la poésie et le calme. elle aime les films, les livres et les séries qui racontent vraiment quelque chose et qui transmettent des émotions ou exploitent une idée particulière. elle recherche ce qui touche et fait vibrer l'âme.
niveau musique, elle aime les musiques calmes et instrumentales. les musiques d'amour, triste et émotionnelles. elle ne dit jamais non à un peu de rock cependant. mais jamais trop hard, elle a besoin de douceur.
pour les jeux vidéos, elle ne jure que par pokémon.
- Vous trouvez-vous beau ?
andrea, elle fait la meuf de ouf. toujours le sourire, ultra confidente, body-positive et féministe. elle donne l'illusion d'être bien dans sa peau, mais en vrai elle est ultra anxieuse. elle aime son visage, mais pas son corps. elle déteste se regarder nue dans la glace. évite du regard ses cuisses, ses poils et son ventre. mais elle veut se la jouer cool, faire semblant que tout va bien. elle veut être en accord avec les idées féministe qu'elle défends, et tente de faire taire ces paradoxe.
- Quelle est sa chanson fétiche et celle dont elle a le plus honte ?
elle aura probablement énormément du mal à choisir, mais finira par fredonner "le temps est bon" ou "shivers". sinon, en soirée pour qu'elle bouge ses fesses et qu'elle hurle de tout se poumons pour chanter, il faudra passer "blue" (da ba dee da bu da)
- Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ?
elle répondra probablement un spinosaure pour la simple et bonne raison qu'il s'agit du plus gros prédateur que la planète n'ai jamais connu, et que donc, ça claque un max ! mais en réalité, andrea n'a rien d'un prédateur reptilien. son animal totem est probablement un chien (mignon mais un peu con). ou peut-être un oiseau. mais un petit oiseau, genre une mésange, ou un pic-vert.
- Auriez-vous une recommandation à faire à l'Entreprise ?
oh, non, elle n'osera pas.

fille d’une mère française et d’un père mexicain, andrea à vécue la majeure partie de son enfance au nord est du continent. elle y vivait dans une petite maison avec toute la famille. pendant que papa et maman travaillaient, les grands parents s’occupaient des deux enfants turbulents.
andrea se souvient des longues après-midi de jeux dans le jardin, où elle courait pour rattraper son grand frère avant de s’encroûter dans la terre avec maladresse. elle se souvient du rire de son grand-père et des cris de sa grand-mère qui la disputait dès qu’elle faisait des bêtises.
une vie simple, mais joyeuse, avec ses parents, son frère, et ses grands-parents. tranquille et sans prétention, mais pleine d’aventure et de possibilités quand on a cinq ans.

“paulo ! cette fois-ci c’est sûr que j’arriverai avant toi à la maison si on fait la course ! je suis trop rapide tu vas voir !”

malheureusement, pour des raisons économiques et politiques qu’andrea ne saisit pas très bien à l’âge de six ans, la famille coles décida de mettre les voiles pour quitter le mexique. il était prévu de traverser l’atlantique pour rejoindre la côte française et la famille maternelle.
ce choix de vie déplu fortement à la petite fille. pour elle, la france, avant d’être le pays natale de sa mère, était surtout un endroit bizarre où l’on mangeait des escargots et des grenouilles.
et andrea préférait de loin les nachos et le guacamole.

“abualita… j’veux pas partir d’ici. comment on va faire pour venir vous voir avec paul ? c’est trop compliqué de traverser la mer !”

elle eut beau pleurer pendant deux semaine afin de montrer sa contrariété à ses parents, il n’y eut rien à faire. les coles étaient bien décidé à quitter le pays malgré les réticence de leur cadette. même paul n’était pas dans son camp. le jeune garçon de dix ans était même plutôt content de partir en france. andrea lui en voulut de ne pas la soutenir dans cette décision injuste, et elle déchira son doudou préféré. ça lui valut d’être privée de dessert pendant dix jours.

“t’es nul comme frère…”

l'arrivée en france fut compliquée. une famille qu’elle n’avait presque jamais vu et avec qui elle ne ressentait aucun lien. un pays qui lui semblait hostile et une langue incompréhensible. andrea eu du mal à s’intégrer. elle rejoint l’école primaire en cours d’année. elle avait peu d’amis. les autres enfants lui témoignaient de l'hostilité à cause de ses origines différentes et de sa couleur de peau. elle, était bien incapable de se mêler aux petits français à cause de la barrière de la langue.
le mexique lui manquait, indéniablement.

“papa, j’veux pas rester en france… c’est nul, la france. moi le mexique me manque…”

mais andrea finit par réussir à survivre. après la primaire, elle rentra au collège, puis au lycée. comme tout adolescent qui se respectent, elle y fit les quatre-cents coups
testait ses limites et se moquait des responsabilités.
élève moyenne, elle avait validé l’école entre 11 et 12 de moyennes. ça ne lui demandait pas trop d'efforts et c’était suffisant, alors elle ne chercha pas à en faire plus. préférant consacrer son temps à d’autres occupations bien plus intéressantes pour l’adolescente aventurière qu’elle était. photographie, guitare, handball, escalade, soirée, alcool, amour et potins.

“oh meuf tu savais que vincent il trompait mathilde ? j’en était grave sûr en vrai. et tu trouves pas qu’elle est trop belle lisa ? j’veux trop savoir où elle a acheté sa veste. ce qu’on fait ce soir ? vient on achète des bières et on s’casse dans la forêt pour prendre des photos !”

c’est l’année de son bac qu’elle se demanda pour la première fois ce qu’elle voulait faire de sa vie. elle hésitait entre deux choses: la photographie, sans grande passion de toujours; et les mathématiques, matière où elle avait toujours eu des facilités.
jugeant la voix scientifiques plus facile et demandait moins de travail, elle partie en maths appliqués. la fac la laissant plutôt libre, c’était surtout un prétexte pour avoir le moins de responsabilités possibles et de pouvoir en profiter encore plus.

“tant que je sais compter, j’devrais m’en sortir. puis les stats, c’est facile. regarde: si tu prends l’exo 3, ben tu regardes l’écart-type là et…”

son plan d’avenir, c’était de gagner suffisamment d’argent avant de partir faire le tour du monde. descendre en afrique, remonter pour traverser l’asie et le pacifique, avant de rentrer au mexique.
sur la papier, c’était parfait. il n’y avait aucune faille. andrea ne doutait pas. elle allait y arriver, elle allait le faire comme elle avait fait tout le reste.
du haut des ses vingt-deux ans, elle rêvait d’aventure, de sensation et de rencontre.

“je prendrai en photo le monde entier.”

mais la seule chose qu’elle rencontra, du haut de ses vingt-deux bougies, ce fut la faucheuse.
rien de moins que la mot en personne. celle qui brandit sa faux pour venir vous dire que votre heure est arrivée. celle à qui on ne peut dire non.
ce fut vif, soudain.
mais surtout; un peu comme tout ce qui est arrivé, arrive, et arrivera dans la vie d’andrea: ce fut inattendu.
stupide.
presque cocasse.
elle courait à travers les couloirs de l'université pour descendre manger. échangeant de vives salutations en croisant des copains à elle, tournoyant pour éviter de bousculer les gens.
mais andrea, elle est petite et pas très lourde. elle ne gagne donc pas souvent au rapport de taille et de poids. alors, à force de se frayer un chemin entre les gens pressés, elle finit par se faire bousculer.
et tomba.
tout en bas des escaliers.
crac.

depuis ce jour, elle voue une peur bleue aux escaliers et refuse de prendre autre chose que l'ascenseur.