| - @William Wester & @Marabella-Rose Canterbury - |

J’avais cru que les simples missions abrutissantes ne serait plus de mon ressort en passant commandante de brigade. Et pourtant nous étions en manque de personnel. Vivante avait fait explosé le secteur de l’Ordre, encore une fois, et la moitié avait périt dans les flammes. Ils étaient donc maintenant reléguer à des rangs de bureau, et honnêtement ce n’était pas facile à gérer. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle préparait et pourquoi elle s’amusait en ce moment à faire disparaître tout mes Hommes mais cela devenait insupportable. Alors quand il y avait des appels, environs toutes les cinq minutes, il fallait bien que quelqu’un se rende sur place. Et comme les clients aimaient voir débarquer deux agents au minimum j’avais en plus dû faire coltiner ma présence à Eugène. c’était rageant, il était parfaitement apte à se débrouiller seul, et notamment pour une mission basique d’appartement hanté.

Nous étions parti au beau milieu de l’après-midi direction un appartement côté de Fluorspar, à deux pas, mais il était impossible que je puisse me rendre à pied à notre destination avec ce grand soleil. J’avais dû m’envelopper d’un complet manteau, chapeau de plage énorme, lunette de soleil qui mangeait la moitié de mon visage pour pouvoir espérer seulement mettre un pied dehors. Mais ce n’était pas suffisant ma tête me tournait, j’étais morte de chaud, ma peau me démangeait horriblement et plus que tout j’avais faim. Je n’avais pas pu avaler le moindre sang depuis quelques jours, et le sang produit à RIP Pharma me dégoûtait. Red Violin était développé pour ceux qui acquerrait la race des vampires, pas les né-vampire comme moi. Mais nous étions tellement rare, j’étais la seule en cinquante ans, qu’il était évident que je ne représentais pas une part de marché idéale. Alors je m’étais forcé, avant puissé dans mes réserves mais je n’avais plus rien. Et mon après-midi aurait dû être consacré à aller trouver du sang frais, au moins à l’hôpital, et non pas a courir les appartements aisés pour dégoter des Poltergeist récalcitrants.

Nous étions devant l’immeuble depuis une bonne dizaines de minute avant que je me sente assez forte pour enlever ma protection solaire et dévoiler notre tenue de chasse. Je colla distraitement le badge de dératiseur pour passer un minimum inaperçue et emboîta le pas à Eugène. Comme je l’attendais le Poltergeist en question n’était pas très puissant et en seulement une grosse demi-heure s’était plié. Bien qu’il avait réussit tout de même à m’envoyer une table dessus, me laissant une grande marque sur le visage, qui disparaîtrais, et sûrement de bonne courbature demain. Dans tout les cas il n’y avait rien de plus à déclarer. Bon. Parfait. Il était peut-être temps de rentrer maintenant et d’avaler n’importe quoi avant que je ne devienne folle.

Eugène partit ranger le matériel tandis que je faisais remplir la paperasse au client, client bien trop bavard comme tout les Coralliens et peu discret qui me tenait la jambe depuis au moins cinq minutes devant sa porte.

- Je vous en prie ce n’est que notre travail. Bonne fin de journée.

Avais-je marmonné le plus affable possible, mes nerfs étant entrain de lâcher et ce fut tout. J’étais enfin libre, libre d’aller avaler entièrement le premier grouillot venu si je le voulais. Sauf qu’une porte s’ouvrit et ce qui en sorti n’amenait que des problèmes. Putain les gens ne pouvaient pas bosser à une heure pareille ?

- Pourquoi la Ultimate Death Company se prend pour des dératiseurs ?

Je manqua de m’étouffer et prit quelques instants précieux pour garder une contenance convaincante. Je me retourna, tout doucement, vers l’inconnu avant de lui asséner le plus grand sourire possible tandis que je joignais mes mains entre elles.

- Bonjour Monsieur. Je crois que vous faites erreurs nous sommes juste venu chasser les nuisibles de votre immeuble. Nous n’avons aucun rapport avec… Comment dites vous ? La ULTIMATE Death Company.

Étais-je convaincante ? Nous avions dû faire un sacré boucan avec cette histoire de table et la marque de mon visage ne ressemblait pas vraiment à une morsure de rat. Fais chier, pourquoi rien ne pouvait jamais aller ?