Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €
anipassion.com

 :: Lieux Spéciaux :: Bunker ULTRA Secret :: Salle de Crise Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Intrigue n°1 | Cigarettes, cafés et zig-zig | Zzeit
Marabella-Rose Canterbury
Fiche de Présentation : Ici Chouchou ♥️
Messages : 220
Date d'inscription : 18/08/2019
Lieu d'Habitation : Cercueils tout Conforts
Métier(s) / Etude(s) : Commandante - Chasseuse de Poltergeist et de CDNO
Avatar : Starfire - TEEN TITANS - @Zula
Tu peux RP en ce moment ? : Bien sûr ♥
Age (Joueur) : 28
Bonbon Rose - ☠
Marabella-Rose Canterbury
▸Cigarettes, cafés et zig-zig◂

................................................


Dans un autre temps, un autre lieu, aurais-je navigué sur les mers féroces à ces côtés ? Échappé aux affres de la guerre et du monde qui s’étiole ? Si j’avais eu le temps, l’envie, le besoin, aurais-je combattue le reste de l’Otherside pour lui, pour cette envie intrigante, douloureuse d’avoir seulement besoin de sa main dans la mienne ? Que puis-je dire ? Qui puis-je convaincre? Et aujourd’hui, à cet instant, pour sortir retrouver le soleil presque irréel qui existe encore même en l’absence de la mort qu’est-ce que je cherche à faire ? Mon cœur s’enserre, la panique gronde et le monde s’embrume. Alors ma vision se coupe au fur et a mesure que je passe les portes pour m’échapper. Je n’ai pas pu rester plus, pas sous le regard entendu d’Hector qui jugeait mon affection pour @Zzeit Zeitlosen, pas sous le joug d’Infinie a qui on avait donné bien trop de pouvoir, pas en face d’Eugène qui voyait en moi ce que je n’étais pas et ne serais sans aucun doute jamais, pas face à Abeille qui me terrorisait depuis si longtemps et surtout, oui surtout pas face à lui.

Il me fallut un effort pour me rendre vers les fourrés sombres, cachés, honteux. Un effort surhumain de plus pour reprendre mon souffle, sentir mon balbutiant cogné bien trop fort, cherchant a s’échapper de ma chair, de mon sang, soulevant ma poitrine bien plus qu’elle n’aurait dû le faire. Tremblante, transpirante, las, j’attrapai de gestes peu sûrs mon paquet de cigarette pour en sortir une à qui je me rattacha assez pour arrêter un instant presque irréel l’ébranlement de mon être.

Quelques minutes seulement pour que dans un minuscule nuage de cendre je l’écrase dans une boite de fer. J’aurais pu en prendre une autre, mais je savais que j’avais besoin de plus. Quelques cachets, fondus au fond d’une boite de bonbons, substituts peu acceptables, que j’avalai d’une traite. Un empoissonnement certain, constant, se concentrer sur la douleur, sur cette aiguille bien trop familière. Enlever les pans de ma veste, les couches de vêtement inutiles de mon uniforme pour rester seulement assise au sol, perdue dans une mare de tissus improbable pour rester, seulement dans un débardeur trop blanc, trop grand, dans ce même pantalon de l’Ordre, ces mêmes bottes que j’ai vu arriver dans mon enfance à ce moment fatidique qui a changé tout le cours de mon existence.

Mais les portes s’ouvrirent, les paroles se retrouvèrent et son corps se détachait sous les fondu de brumes que j’arrivais à distinguer. Je lui souris, presque trop faiblement, et l’observa, presque trop absente.

- Je suis désolée.

Je tendis la main pour l’effleurer, toucher le tissus de son jean, habit improbable sur lui. Un simple contact pour que peu à peu les bruits ambiants ne se fixe, que la brume ne disparaisse et que seul son odeur si particulière n’enveloppe mes sens.

- Je ne pouvais craquer devant ma brigade.
Mer 22 Jan - 21:23
Revenir en haut Aller en bas
Zzeit Zeitlosen
Fiche de Présentation : C'est ici Darling ♥️
Messages : 139
Date d'inscription : 30/10/2019
Lieu d'Habitation : Cuirs et Moustaches, son bureau c'est son lieu de vie principal (Bon ok il a aussi un appart gigantesque à Cercueils tout Confort où il rêve d’amener son crush.)
Métier(s) / Etude(s) : Grand Intendant à la Sécurité et à la Vidéosurveillance
Avatar : Crowley - Good Omens - @Zula Merci Chérie <3
Tu peux RP en ce moment ? : Oui mon chou ♥
Un petit quelque chose en plus ? : Non j'ai pas le temps.
Age (Joueur) : 29
Tueur de Dinosaures - ☠
Zzeit Zeitlosen
✞ Le Temps d'une Lucky Strike ✞







Il est des fois où l'on sait par instinct la teneur de ce que l'on vient d’interrompre. Je savais avant même td'ouvrir les lourdes portes de métal qui nous tenaient éloignés d'un monde qui s’effondrait, pourquoi elle était partie. Je savais avant même d'apposer ma main sur le métal froid et inflexible que dehors, il faisait encore plus froid. Que dehors, seule, @Marabella-Rose Canterbury se flagellait encore et encore de ne pas être la perfection incarnée. La perfection de qui, de quoi ? Cela m'échappait encore à mon grand tord. Je savais que je n'avais pas le droit d'être là. Que j'aurais mieux fait de fermer les yeux et d'ignorer la peur qui me tordait les entrailles depuis que j'avais posé mes yeux sur elle. Mais le froid de la lourde porte me brûlait les doigts. L'idée de la laisser se briser m'étouffait lentement, et peut être pour la première fois de mon existence j'en voulais cruellement à Vivante de s'acharner ainsi sur un être vivant.

Mais, étais-je vraiment mieux ? Moi l'entité qui avait jeté son dévolu sur une seule vie. Moi le bien pensant qui haïssait profondément les êtres humains d'avoir le droit à tout ce que je ne posséderais jamais. Une famille. L’insouciance. Le droit de perdre son temps. Le droit d'aimer sans que ça ne risque de provoquer l'apocalypse. J'étais finalement bien basique. Mais parait-il que l'acceptation était le premier pas vers la guérison. Je soupirais. J'hésitais. Je poussais la porte pour laisser la chaleur étouffante de la grande salle souterraine s'échapper avec son lot de tracas, ses souvenirs perdus et ses non-dits pesants.

Elle était là, tremblante, une cigarette à la main. Dans la pénombre on distinguait à peine l'état de fatigue dans lequel elle se trouvait. Elle était seule, froide, et triste, perdue au milieux de ses pensées surement plus lugubres les unes que les autres. Elle me brisait. Je levais les yeux au ciel, me fustigeant d'oser me demander si elle pensait sincèrement que passer à "plus bien" allait régler tout ses problèmes. Ce n'étais pas à moi de contrôler sa vie. Ce n'était  pas à moi de décider pour elle. Même si j'étais intimement persuadé de ce qui était bon ou mauvais. J'avais vu plus d'une fois la petite boite métallique qu'elle emmenait partout avec elle. Je savais pertinemment ce qu'elle contenait. La voir me mettait dans une colère noire. Mais je tins bon encore une fois. Je ravalai ma colère encore une fois. Elle n'avait pas besoin que je lui hurle dessus. Et je n'en avais pas besoin non plus. Pas maintenant ni jamais.

- Je suis désolée.

Je ne dis rien avant de m'approcher doucement, de la laisser me toucher, de plonger mes yeux fatigués dans l’immensité de la mélancolie qui régnait dans les siens. Elle était belle Mara. Pas comme les têtes d'affiche. Pas comme les idoles. Pas comme les muses. Mara était belle car son visage était toujours inquiet, plus pour les autres que pour elle. Mara était belle car la vie ne lui avait accordé aucune clémence. Mara était belle car elle avait de la profondeur, de l'empathie et une certaine névrose. Mara n'était pas juste belle, elle était envoûtante. Et moi j'étais faible. Tout du moins j'avais un faible pour elle.

Mué dans le silence j'attrapais doucement ses hanches pour l'amener contre moi et la serrer dans mes bras. Un geste simple pour décrire les choses complexes. C'était bien là le seul avantage à posséder un corps. Enfin ça et quelques autres petits détails. Elle sentait la terre, l'harassement et l'envie d'en finir. Mais je me délectais, de son odeur, de sa présence. Je refusais de la lâcher une seule seconde. Et pendants quelques longues minutes je restais ainsi, immobile, contre elle, à espérer que mon père décide d'arrêter tout à cet instant précis. C'eût été plus simple. Pour elle comme pour moi. Mourir ainsi eût été plus simple.

Mais comme je m'y attendais rien ne vint. Il était bien connu que la cruauté ne manquait pas dans le cœur de celui qui nous avait conçu, La Vie, la Mort et Moi.

Je me relevais, laissant un peu de leste à cette éternelle étreinte. Laissant un peu respirer celle pour qui mon cœur avait trouvé une raison de battre. Celle que je n'avais pas envie de perdre par pur égoïsme alors que la guérison de ses seuls maux résidait en un point finale. Quel idiot j'étais de m'enticher des âmes brisées. Quel idiot j'étais de penser que je pouvais les réparer. J'attrapais alors le paquet de cigarette qu'elle avait remis dans sa poche pour en porter une à mes lèvres et l'allumer d'un claquement de doigts. Le tabac et la nicotine n'avaient pourtant aucun effet sur moi, mais les habitudes elles, avaient la vie dur.

Puis, le regard fixé dans le vague des murmures du vent, je laissais une main vagabonder dans ses cheveux en bataille avant de reposer sa tête sur mon torse et de lui caresser doucement la nuque.

- Quoi que tu fasses Mara, tu seras toujours parfaite à mes yeux.





 
Dim 23 Fév - 11:44
Revenir en haut Aller en bas
Marabella-Rose Canterbury
Fiche de Présentation : Ici Chouchou ♥️
Messages : 220
Date d'inscription : 18/08/2019
Lieu d'Habitation : Cercueils tout Conforts
Métier(s) / Etude(s) : Commandante - Chasseuse de Poltergeist et de CDNO
Avatar : Starfire - TEEN TITANS - @Zula
Tu peux RP en ce moment ? : Bien sûr ♥
Age (Joueur) : 28
Bonbon Rose - ☠
Marabella-Rose Canterbury
▸Rien de plus que toi et moi◂

................................................




Qu’aurais—je bien pu te dire ? À cet instant, à ce moment ? Qu’aurais-je bien pu oser prononcer, amener, enlever ? N’étais-je pas si faible, si blessée ? N’étais-je pas si fatiguée ? Alors qu’aurais-je pu te dire ? Rien de plus que des excuses, n’est-ce pas ? Pourquoi ? Pour mon imperfection ? Pour mon aliénation ? Pour mon exigence brute, stupide, sans intérêt pour mon être ? Qu’aurais-je bien pu faire de plus, de plus courageux, que de me blottir dans tes bras ? Tu étais là. Tu étais tout. Qu’est-ce que cela pouvait faire de plus ? Aurais-je fait mieux fut un temps ? Fut un moment ? Et qu’elles seraient les cruautés, les bassesses, que le monde entier nous réserverait encore ? Mais pour le moment, et encore une fois, il n’était plus le temps des questions.

Alors je resta ainsi, alors je pris de ta chaleur, de ton existence, alors je comblais le manque par tout ce que tu pouvais m’offrir. Zzeit. Zzeit. Pourquoi étais-tu là ? Pourquoi, oui, étais-tu là ? Et pourquoi me dis-tu cela ? Et cela se renouvelle encore, et encore. Je te crois, je crois en toi en tes paroles. Elles me bercent dans l’illusion que tout va bien aller, que rien ne pourrait arriver. Rien tant que je suis dans tes bras, rien tant que je t’aime de tout mon être. Et oui, c’est le cas. Alors je fermai les yeux, alors je te laissai me caresser les cheveux et m’assener une vérité que je n’arrivai à accepter qu’à demi-mots. J’aurais pu répondre, j’aurais pu me détacher, pourtant seules les larmes qui roulaient sur mes joues, seules mes perles salés qui descendaient longuement, furtivement, sur mon visage continuaient de bouger.

J’aurais pu te dire que je ne le méritais pas, que je ne pouvais pas. J’aurais pu opérer la fuite encore une fois, te repousser, crier. Mais j’en fus incapable et pour la première fois de toute mon existence, je décidai d’affronter ce qui était en train d’arriver. Indéniable, insondable, ineffable. Tu me voulais pour toi, tout entière. Tu voulais me posséder, m’apposer, me garder. Mais pas comme Vivante, pas comme Théodore, pas même comme Keith. D’une certaine manière, aussi malsaine, fut-elle, je savais que tout ça n’étais que par affection, que par protection. Rien de malveillant, rien de terrifiant. Tu étais seulement toi et tu voulais seulement que je sois moi. Et c’était bien pour cela, que j’étais prête à accéder à ta requête, maintenant et à tout jamais. Oh Zzeit, mais sais-tu seulement que depuis ces cinq années, je suis déjà tellement sous ton entrave ? Je pourrais faire n’importe quoi pour ton approbation, pour que tu sois fier de moi. Alors étais-tu, seulement un peu, fier de moi ?

- J’aimerais seulement que cela soit vrai. Pour l’éternité.

Ma voix se perdait, lentement, profondément, alors que je me hissais sur la pointe de mes pieds, alors que je t’amenais à moi pour rechercher tes lèvres et t’embrasser. Cela faisait quinze jours que je n’avais pas pu te toucher, t’aimer. Voilà quinze jours ou rien n’existais que le camp d’Entraînement. Et maintenant que nous nous retrouvions, tu n’étais plus que l’ombre de toi-même. Quelles circonstances affreuses, quelles stupides horreurs. Tu avais dû t’épuiser, tu avais dû te briser pour comme à ton habitude chercher à tout arranger. Pour chercher à combler les bêtises de ta sœur, pour chercher à rattraper, amenuiser, ajuster et empêcher l’effondrement du monde. Pour quelles raisons ? Cela aurait-été plus simple, nous le savons bien, de mourir à cet instant de tout abandonner. Alors pourquoi est-ce que toi, est-ce que moi, cherchions encore à la retrouver, à tout sauver ? Je crois… Oui, je crois Zzeit que pour mon fait, si je faisais tout cela, c’était seulement pour passer encore un peu de mon temps, encore un peu de mon existence allouée, à tes côtés.

- J’ai besoin de sentir ta peau contre la mienne.

Je récupérai mes vêtements, éteignis ta cigarette et enfin, je te pris la main, tendrement, comme si elle était la plus précieuse des choses du monde. Pour nous amener, pour grimper chacun des couloirs, chacune des marches, de ce foutu bunker. Pour accéder à ton bureau, par ta porte dérobée. Et une fois que tout fut fermé, j’enlevai doucement mes bottes, mon pantalon, mon débardeur. Ôta mes sous-vêtements pour revenir contre toi. Pour rechercher ce que tu étais sans plus de barrières. Et pour la première fois depuis que nous avions commencé notre danse, oh oui, c’était seulement pour être contre toi, pour retrouver la teneur de ta peau, la complaisance de ton existence. Seulement pour m’apaiser, seulement pour exister dans tes bras. Sans besoin physique à combler, sans autre chose que l’envie de t’aimer.

- Zzeit.

Rien de plus encore une fois. Rien de plus que tout ce que ton prénom entre mes lèvres, de ma voix la plus pure, ne pouvait qu’expliquer. Rien de plus que toi et moi pour l'éternité enivrante d'une nuit à tes côtés.
Dim 23 Fév - 13:27
Revenir en haut Aller en bas
Zzeit Zeitlosen
Fiche de Présentation : C'est ici Darling ♥️
Messages : 139
Date d'inscription : 30/10/2019
Lieu d'Habitation : Cuirs et Moustaches, son bureau c'est son lieu de vie principal (Bon ok il a aussi un appart gigantesque à Cercueils tout Confort où il rêve d’amener son crush.)
Métier(s) / Etude(s) : Grand Intendant à la Sécurité et à la Vidéosurveillance
Avatar : Crowley - Good Omens - @Zula Merci Chérie <3
Tu peux RP en ce moment ? : Oui mon chou ♥
Un petit quelque chose en plus ? : Non j'ai pas le temps.
Age (Joueur) : 29
Tueur de Dinosaures - ☠
Zzeit Zeitlosen
✞ Le Temps d'une Lucky Strike ✞







- J’aimerais seulement que cela soit vrai. Pour l’éternité.

Les yeux fixés sur le mouvement des arbres qui ployaient sous l'action du vent, j'oubliais à tes côtés le poids immense qui pesait sur mes épaules. Avec toi je n'étais pas le temps. Avec toi j'étais ce prénom qui, lorsqu'il échappait au souffle court de tes lèvres, semblait pouvoir se répéter indéfiniment. L'éternité j'étais prêt à te l'offrir. Je l'avais déjà fait par le passé, et je le referais assurément si tu m'en implorait. L'éternité j'étais prêt à la passer dans ton ombre si les plans de Vivante arrivaient à exécution. Mais je le savais Mara, je le sentais. Tu ne me pardonnerais pas de t'imposer l'éternité. Qu'elle soit à mes côtés ou à ceux de quelque âme que ça soit. Tu étais un astre éphémère. Tu n'étais pas faite pour rester figée éternellement sous la coupe du Temps. Tu étais faite pour brûler ta vie par les deux bouts et qu'importe la souffrance que tu engendrerais dans ton sillage. Tu étais simplement de passage et si cela m’écorchait de l'admettre, si mes sentiments pour toi étaient véritable, un jour je devrais simplement te laisser partir en fumée.

Oui. Tu étais semblables aux volutes insaisissables qui s'échappaient de la mort en barre que je portais à mes lèvres. Addictive, mélancolique et fatale. Pour toi je mourrais. Car je n'ai pas peur de la mort, mais peur de ne pas avoir assez vécu, niché au creux de ton cou, ces quelques heures passées à caresser ta peau alors que toi, tu dormais presque paisible.  Pour toi je renoncerais à mes pouvoirs, à mon travail, à la logique même. Pour toi je laisserais le monde courir à sa perte. Si seulement tu me le demandais.

Mais tout ça tu ne le savais pas car... Mara face à toi je perdais toute contenance.

Et c'en fut fait de mon sort lorsque, à nouveau, sensuelle, éperdue, tu relevas ton visage trempé de larmes amères vers moi. Le souffle coupé je t'observais, indigent, assommé, incapable de rien, je lisais des mots sur tes lèvres que je n'entendais point. Je te suivais. Ma main fermement accroché à la tienne, comme si, comme si tu allais t'enfuir ou je ne sais quoi. Car dans la suite des événements je ne te reverrais pas avant un petit moment. Mais je rejetais tout ça. Je refusais tout ça. Je refusais d'écouter ce qui faisait de moi le Temps. Je refusais de prévoir la moindre seconde passée à me répéter en boucle que tu es magnifique. Je refusais de savoir. Je ne voulais pas. Je ne pouvais pas.

Et alors que je m'étranglais dans les turpitudes glaciales de ma condition d'entité. Alors que la tentation de sonder ton esprit pour enfin tout comprendre de toi cognait, griffait et s'égosillait. Je te suivais. Dans les sombres couloirs du secteur de l'ordre. Sous le béton brutale et sombre des passages dérobés. Tu aurais pu me conduire à sauter dans la bouche béante d'un volcan sans que je ne rechigne à la tâche. Tu aurais pur me conduire ployer le genoux et jurer allégeance à plus jeune sœur si cela t'avait rendue heureuse.

Par la porte de mon bureau que seule toi connaissait. Dont seul toi avait le code. Je te regardais, te défaire des multiples couche de tissus qui semblait inapte à te contenir. Et soudain ton contact chaud, celui de ta peau, revint se jouer de mes nerfs.

La grande pièce n'avait vu personne en deux semaine. Il n'y avait pas de chauffage, mais ici, tu n'avais pas froid. Ta peau était douce. Lisse. Ponctuée des multiples cicatrices qui faisaient ton histoire et...

Les yeux toujours perdus dans l'immensité du vague j'en caressais avec une douceur qui m'tais jusqu'alors inconnue, chaque centimètre carré. Je cherchais tes lèvres, peut être avant peut être après. L’ordre des événements n'avait plus d'importance avec toi. l'ordre des chose non plus. Il n'y avait que toi. Il n'y avais que nous. Ce potentiel nous qui restait en suspend chaque fois que tu me laissais seul en ces lieu avec tout juste ton parfum pour ne pas perdre pied.

Je me débarrassais alors de mon t-shirt. Détruit à l'idée de trop longtemps perdre la chaleur douce de ton contact, je t’emprisonnais de mes bras pour te ramener contre moi, à peine mis à nu devant toi. Je voulais pas te regarder. Je voulais n'être plus que deux corps entremêles pour une seule âme, la tienne. Je voulais cesser d'exister sans toi. Je voulais cessé d'être le temps. T'épouser. Avoir un chien trois chat et adopter d'horribles marmots qui me donneraient des cheveux blancs. Je voulais t'emmener loin de toute ces conspirations sans guère de sens à mes yeux.

- Marabella-Rose...

J'aurais aimé tu sais Mara, j'aurais aimé avoir la présence d'esprit de ne pas laisser de tels mots s'échapper de ma bouche.

- Je t'aime.



 
Dim 23 Fév - 17:19
Revenir en haut Aller en bas
Marabella-Rose Canterbury
Fiche de Présentation : Ici Chouchou ♥️
Messages : 220
Date d'inscription : 18/08/2019
Lieu d'Habitation : Cercueils tout Conforts
Métier(s) / Etude(s) : Commandante - Chasseuse de Poltergeist et de CDNO
Avatar : Starfire - TEEN TITANS - @Zula
Tu peux RP en ce moment ? : Bien sûr ♥
Age (Joueur) : 28
Bonbon Rose - ☠
Marabella-Rose Canterbury
▸Rien de plus que toi et moi◂

................................................




Zzeit. Si je devais te décrire, si je devais décrire sans aucune distinction, sans aucune honte, ce que tu me faisais, ce que tu créais en moi. Si je devais expliquer à quiconque, au monde, à Vivante, à l’obscure salle des décisionnaires tout en haut de notre existence, si je devais parler en notre nom. Je parlerais de la hantise, de la douleur, sans ton être, sans ton souffle, sans les battements de ton cœur. Je parlerais de cette maison abandonnée, peuplée de champs de citrouilles, que je m’étais construite au plus profond de mon crane pour continuer à exister au fil des années. Cette maison, détruite, bannie, hantée seulement du parfum de ta voix, de l’odeur de tes regards, de la peinture de ton existence. Si je devais mourir, tu serais la dernière chose que je verrais, tu serais la dernière chose que j’entendrais. Tu étais tout. Pour moi. Pour le monde. Pour le reste de l’existence, il n’y aurait que toi. Que le cercle de tes bras, que le goût de ton sang et de ta peau, et chaque journée de ma mort ne serait consacré qu’à te créer une ode, qu’à chantée ta vie, ton souffle, qu’à raconter indéfiniment la beauté de tes pupilles, la beauté effroyable, indissociable de tes gestes, de ton être.

- Je t'aime.

Alors je ne respirai plus. Alors je sentis les perles roulées de mes yeux écarquillés. Alors je tombai au sol, à genoux, te traînant avec moi. Alors je t’embrassais jusqu’à en perdre haleine, jusqu’à en perdre le fil. Et je ne sus dire le temps qui s’était écoulé, je ne sus expliquer, je ne pourrais raconter. Il y eut tes mains, les miennes, il y eu nos souffles courts, nos baisés profonds, entrecoupés du goût de mes larmes. Puis je roulai, puis je grimpai, et de ma langue, et de ma bouche, je parcourai ton être, chaque parcelle esquisse de ton corps. Embrasser, doucement, langoureusement, tendrement. Humer. Aimer. Il s’en passa du temps, peut-être une éternité apposée dans quelques secondes, dans quelques minutes, dans un battement de cils.

- Je veux te montrer…

Alors j’attrapais tes bras, tes mains, alors je me blottissais contre toi, alors je recherchais encore et je détruisais chacune de mes craintes, chacune de mes peurs, chacune de mes barrières pour toi. J’aurais dû fuir, partir, ne jamais me retourner. J’aurais dû réagir et oublier. Pourtant, j’avais abandonné toute résistance, tu avais gagné. Maintenant, je devais seulement te montrer, espérer, je voulais seulement t’offrir l’intégralité. Bien que ce n’était rien, bien qu’il n’y avait rien de plus que ce que tu possédais déjà de moi.

- Tu dois me sonder, tu dois voir à quel point… À quel point je....

Je sursautai au son de ma voix. Mais il était trop tard, je n’avais aucune idée de comment cela marchait, pourtant, je déposai mon front contre le tiens. Peut-être trop innocemment. Tu n’avais sûrement pas besoin de ça. Mais nos regards se mélangeaient, et je mettais tes mains dans les miennes. Je ne respirai que trop mal, je ne savais plus comment réagir. Mais je repassai, mais je récupérai chacun des souvenirs, chacun des moments où mon cœur a raté des battement, chaque réminiscence de l’amour que j’enfouissais pour toi. Et de mon regard, et de mon point de vue, pendant cinq années, je t’offrais, si tu le voulais bien, tous mes souvenirs, tous mes sentiments. Pour te raconter, pour t’expliquer ce qui ne sortais pas, ce que je n’arrivais même plus à concevoir. Et cela dura encore, un soupçon d’été, un soupçon de nos souffles, un soupçon imperméable du monde. Et une fois que cela fut fait, une fois que je t’avais tout donner, tout offert, tout expliqué. Une fois qu’il n’y avait plus rien que je pouvais te cacher. De ma peur à mes joies, de mon amour à nos ébats. Une fois que tout fut mit à plat je ne sus me reculer et je restai contre toi.

- Je t’aime Zzeit.

Et cela pour l’éternité, si seulement tu le voulais.
Dim 23 Fév - 19:03
Revenir en haut Aller en bas
Zzeit Zeitlosen
Fiche de Présentation : C'est ici Darling ♥️
Messages : 139
Date d'inscription : 30/10/2019
Lieu d'Habitation : Cuirs et Moustaches, son bureau c'est son lieu de vie principal (Bon ok il a aussi un appart gigantesque à Cercueils tout Confort où il rêve d’amener son crush.)
Métier(s) / Etude(s) : Grand Intendant à la Sécurité et à la Vidéosurveillance
Avatar : Crowley - Good Omens - @Zula Merci Chérie <3
Tu peux RP en ce moment ? : Oui mon chou ♥
Un petit quelque chose en plus ? : Non j'ai pas le temps.
Age (Joueur) : 29
Tueur de Dinosaures - ☠
Zzeit Zeitlosen
✞ Le Temps d'une Lucky Strike ✞







Dans les deux phares qui, te servaient de regard je cherchais à déceler, Mara, ce que tu attendais alors de moi. La tendresse ? La passion ? Des promesses ? Ou simplement ce que tu m'avais demandé à cœur ouvert et que je refusais de comprendre. Je te dévisageais, indécis, assommé, mes yeux roulaient pas plus décidés que moi sur ta peau, sur ton corps, sur tes courbes, sur cette veine, qui battait à tout rompre, contre ta tempe, contre ta nuque, contre ton cœur. Contre ? Non, avec. Alors pourquoi je m'y refusais, tu me le demandais, pourquoi je résistais ?

Je crois que j'avais peur. Oui face à toi, face à l'immensité de tes sentiments, plus de temps, plus de monde à faire tourner. C'était rasant. Tant et si bien que : Je n'avais pas besoin de le voir pour le croire. Non Mara, toi tu étais Sémaphore. Tu étais celle qui faisait de moi quelque chose de mieux. Mieux que ce qu'on me destinait à être. Mais la curiosité plus forte que tout. La profondeur infinie de ton regard. L'envie de me faire malmener, et cette supplique Mara, cette supplique si sincère.  

Je plongeais sans m'y préparer dans les méandres tortueux des milliers d'images qui composaient ton esprit. Les yeux fermés contre toi, ta peau contre la mienne, doucement le monde autour de nous s'effritait. Il n'y avait plus que toi pour m'englober. Est-ce que tu savais Mara, qu'il était plus dur d'entrer dans l'esprit d'une personne que l'on aime ? Est-ce que tu savais seulement que, je pouvais m'y perdre, y rester pour l'éternité, ne plus appartenir qu'à toi et quitter cette foutue enveloppe pour de bon ? Comme j'aimerais. Pouvoir prendre cette égoïste décision. pouvoir vivre à travers toi et regarder la fin caché derrière tes beaux yeux.

Je mis un certain temps à, oublier tout les sons, me cacher de tes plus triste souvenirs, ne pas les regarder oh non car ils me briseraient et puis c'était là. Ton amour. Il était partout. Cela coulait de source. Et je l'avais tant sous-estimé. Moi, le Temps, l'immensité qui m'attendait simplement à te trouver là, seule, fragile, à alimenter un feu qui ne tiendrait pas 100 ans. Non je m'étais trompé. Il te consumait. Il irradiait de toutes tes pensées, puissant, pesant et d'une ténacité sans pareil. Et comme Sémélé devant le vrai visage de Jupiter, je me sentis moi aussi doucement, me consumer d'amour pour toi.


- Alors promet moi de ne jamais le regretter. Si tu m'aimes de cette façon. SI ce que j'ai vu est vrai. Ne l'oubli jamais. Je ne te demande ni fidélité, ni allégeance. Promet moi simplement de ne jamais oublier qu'un jour tu m'as vu de cette manière, car c'est la plus belle qui soit. Tu es la plus belle qui soit.

Et avec un sourire tendre je passais le bout de mes doigts sur ta nuque, avant de t'étreindre d'un long baisé, aussi puissant que fragile.


 
Ven 6 Mar - 22:41
Revenir en haut Aller en bas
Marabella-Rose Canterbury
Fiche de Présentation : Ici Chouchou ♥️
Messages : 220
Date d'inscription : 18/08/2019
Lieu d'Habitation : Cercueils tout Conforts
Métier(s) / Etude(s) : Commandante - Chasseuse de Poltergeist et de CDNO
Avatar : Starfire - TEEN TITANS - @Zula
Tu peux RP en ce moment ? : Bien sûr ♥
Age (Joueur) : 28
Bonbon Rose - ☠
Marabella-Rose Canterbury
▸Rien de plus que toi et moi◂

................................................




Un jour, il n’y aura plus rien. Un jour, il n’y aura que l’ode de nos souvenirs, que l’ensemble malléable et incommensurable de ce que nous étions fut un temps. Un jour, il n’y aura plus d’humanité, de vie ou de mort. Un jour seul toi substitueras sans personne pour te contempler. Et de toi à moi, de nous au reste du monde sache que ce que nous aurons construit, ce que nous aurons entremêlé et créé de beau dans l’ensemble de notre existence restera comme un exemple, comme une preuve concrète de notre adoration. Alors le monde pouvait continuer de s’embraser, Vivante pouvait continuer de se cacher, rien ne changerait. Car dans cette pièce que ton corps réchauffait, dans nos bras et nos jambes entremêlés vivaient quelque chose qui nous dépassait. Quelque chose de doux, de beau, de parfait, quelque chose qui me poussai à accepter ton baiser, ton souffle, ta langue, ton cœur qui battait à tout rompre au rythme du mien.

- Je sais… Je sais que quelque chose se prépare à mon sujet.

Un profond soupir s’échappai de mes lèvres alors que je te retrouvais plus doucement, mon crâne que j’apposai là où gisait ton cœur, là où contrecarrait tous les plans de ton existence. Là ou seul moi pouvait y résider si durablement, là ou j’avais ouvert une brèche sans même la voir. Oh Zzeit que j’étais désolée, si désolée que tu ressentes pareille chose pour moi. Car je n’en étais pas digne, car je n’étais pas suffisante et ne le serais jamais. J’aurais aimé ne pas voler ce qui était le plus important dans ce monde, j’aurais aimé ne jamais être cela pour toi pour ne pas te briser, pour ne pas te mener à une perte difficile, aliénable. D’une souffrance si brute, si imposable, si durable. J’aurais aimé que tu ne partages pas tout ça, j’aurais aimé te préserver, car je savais à quel point je n’étais rien. Rien de plus qu’un cadeau empoissonné.

- Je ne saurais dire quoi. Je ne saurais comprendre, car personne n’a souhaité me l’expliquer. Mais je ressens ses regards, ses machinations qu’elle m’appose depuis que je ne suis qu’une enfant. Et elle n’est pas la seule. Pourtant… Pourtant dans ce que fait Vivante, dans ce que prépare Keith ou Théodore, je ne vois que toi.

Alors je remontai mon regard pour rechercher un fond de vérité, un fond de véracité, mais seules mes lèvres ne te trouvèrent. Seul mon baisé plus triste, plus fragile encore, se mêlait à ton être. J’avais encore besoin de t’embrasser, j’avais encore besoin de te chercher. Continuellement. Car quand tu n’étais plus là, quand seul subsistait ton fantôme, je m’étiolais totalement, je me brisais durablement. Je n’existais que dans ton prisme, alors oui mon allégeance éternelle, tu l’avais déjà Zzeit, tu l’avais si profondément, que cela en étant dérisoire finalement.

- Oui, quoi qu’il se passe dans mon existence. Qu’importe ce que je deviens Zzeit, je te le promets. Je te le jure. Jamais je ne pourrais regretter de t’aimer et jamais ce que je vois de toi, ce que tu es pour moi ne pourra me quitter. Ne pourra changer. Tu es tout. Tu es seulement tout ce qui existe dans mon cœur.

Et il me fallut m’accrocher à toi, un peu plus, encore lentement, planter mes doigts dans tes épaules pour ne pas sombrer. J’étais épouvantée par mon ignorance, par ma condition, par ce que je représentais sans en apercevoir plus que les contours, plus que la brume constante des grands plans qui me dépassait tellement. Alors mon corps tremblait, alors je suffoquais sans pouvoir m’arrêter. Et de nouveau, l’angoisse revenait, et de nouveau le soupçon inaltérable de la terreur me gagnait.

- Zzeit. Je t’en supplie, je t’en conjure, dis moi que malgré ce qu’elle me fera dans le futur, dis moi que… Je peux… Qu’importe, ce que tu veux de moi, tu l’auras. Je t’en supplie promet moi quelque chose à ton tour. Ne m’abandonne pas. Et moi. Moi, je t’offrirais tout ce que je possède, tout ce que je suis sans aucune distinction, sans aucune peur. Alors je t’en prie, ne me laisse pas seule, jure moi de ne pas m’abandonner. Moi. Je serais tienne pour l’éternité.  
Sam 7 Mar - 0:38
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers:
Nos Canards en Sucres
© Copyright : Tous droits réservés. Thème code réalisé par E P S I L O N. Toute reproduction même partielle est interdite.