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Well, I'm a big girl with cash and wheels | Andréa ♥
Vivante La Faucheuse
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Vivante La Faucheuse
Pffff.

Pas BOUM, pas POUF, pas BIM, BAM, CRACK, non Pffff. Oui, Vivante était punie, et de tous ses jouets confisqués, c’étaient ses explosifs qui lui manquaient le plus. Il était hors de question, injustement, qu’elle refasse détoner la moindre chose pendant un petit moment. Les têtes de chevaux avaient été claires sur le sujet : tant que l’Entreprise ne s’était pas remise financièrement de sa grève imprévue, aucun écart de conduite ne devrait être à déclarer. Alors Vivante était remise au placard, à la triste et difficile réalité du monde du travail. Bien. Elle en avait donc signé des milliers de papiers, inutiles, assistée à des centaines de réunions, insoutenables. Et devant toutes ses tâches imposée par Gabrielle, menaçante, nichée au dessus de son bureau Vivante soupirait. Elle n’en pouvait plus, elle en avait marre, elle avait besoin de distraction. Mais pour le moment elle se devait d’être sérieuse, travailleuse, jusqu’à ce que son père et que les Actionnaires ne se calment tout du moins.

- J’en ai marre Gabrielle, s’il te plaît, je peux aller goûter maintenant ?… Je te promets que je ne traînerais pas à RIP Pharma.

Alors sous sa moue de chien battue, et sa voix suppliante Gabrielle, autant excédée qu'elle finalement, l’avait laissé partir pour une heure de pause bien méritée. Et Vivante, galopante, hurlante avait à peine entendu l’Ange lui assener qu’elle avait promis de ne pas aller traîner vers la Serre des Iguanodons lorsqu'elle disparut dans un nuage de paillettes et de fumées. Une promesse était une promesse n’est-ce pas ? Enfin. Pas tant que sous la table, de ses deux mains, les doigts de l’Entité s’étaient croisés.

Bien évidemment, Vivante réapparut au beau milieu de RIP Pharma. Fit un doigt d’honneur aux caméras et couru rapidement vers l’intérieur des laboratoires. Gabrielle n’avait pas le droit, comme tous les Anges, d’utiliser ses pouvoirs sur Terre, et les dons s’annulaient entre Entités. Vivante était donc parfaitement libre de se balader pour le moment, et personne ne pourrait le lui enlever. À vrai dire, Vivante avait seulement peur des Actionnaires, leur hennissement la terrifiait et hantait régulièrement ses nuits. Mais l’heure n’était pas à la peur, actuellement La Faucheuse était satisfaite. Et gentiment, doucement, elle offrit avec une politesse toute feinte des centaines de roses au premier venu. Il les observa, indécis, avant de les serrer contre lui, craintif. Mais après tout Vivante s’en fichait. Cette pause, elle allait en profiter, et de bonne humeur elle était. Elle se devait juste de trouver une personne adéquate avec qui passer du temps. Quelqu’un qui ne la détestait pas si possible. Basiquement, elle serait allée retrouver sa chère Marabella-Rose, enfin, si elle n’avait pas était profondément en colère contre elle et tous les autres encore actuellement. Comme avaient-ils osé ? Oh qu’elle les haïssais, de cette trahison, elle ne semblait vouloir se calmer.

Alors Vivante se sentie, pendant quelques instants seule. De cette affreuse solitude qui l’astreignait parfois et qu’elle faisait taire par tous les moyens possibles, de ses explosions à ses farces, de ses colères à ses joies. Oui, Vivante devait être vivante, sinon elle ne serait plus. Mais, devant elle, cette humaine, légèrement plus petite qu’elle, l’observait avec un mélange d’admiration et d’indécision. Ce regard, il était différent de tous ceux qu’on lui apposait normalement. Alors ce fut assez pour Vivante qui claqua des doigts pour se téléporter le visage à quelques millimètres du siens. Et de sa robe miel aux empiècements de perles, de ses riches bijoux cliquetant, de ses cheveux virevoltants, de son sourire emplit de bonté à sa voix profonde et enivrante, Vivante était.


- Bonjour Andréa ! Qu’est-ce que vous faites tout de suite, maintenant ?
Dim 15 Mar - 14:41
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Andrea Coles
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Andrea Coles

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vivante & andrea

elle court dans les couloirs de rip pharma, andrea. elle jongle entre son bureau, les laboratoires et la pharmacie. sous les ordres d’alix, elle parcours les étages afin de faire son travail. c’est fatiguant, mais amusant. andrea ne comprends pas encore tout ce qui se passe au sein de l’entreprise, ni même à rip pharma. ne maîtrisant pas encore les lois physiques, le vocabulaires et les avancées scientifiques othersidiennes.

alix l’a expédié dans dans les laboratoires pour chercher une arme particulière. probablement quelque chose lié à la chasse des poltergeists. il lui semble que sa supérieure soit très attirée par cette question en ce moment, et tout ce qui touche de prêt ou de loin à la physique des fantômes. andrea est contente. ça lui permet d’en apprendre plus sur les fantômes et tout ce qui tourne autour. de manière plus rapide, plus précise et plus fiable. la brune ne va donc pas s’en plaindre.

les yeux perdus dans le vide, andrea réfléchit. elle pense aux fantômes, à leur corps si étranges qui deviennent de plus en plus faible et tangibles. elle essaye de créer des liens entre ses souvenirs scolaires du lycée, pour voir si elle est capable de comprendre.
c’est un éclair d’or qui la tire de ses pensées. elle a reconnu instantanément cette chevelure de jais qui se tient devant elle. son souffle se coupe et son cœur accélère. par réflexe, elle baisse la tête. ses prunelles timides se relèvent, hésitante.
vivante.
qui ne lui laisse pas le choix.
et qui claque des doigts.

“ah !”

la faucheuse est là, juste en face d’elle. son visage si proche arrache lui arrache un rougissement. mélange hésitant de sentiments contradictoires dans sa poitrine. andrea balbutie. tente de contenir la bouffée de sentiment qui lui martèle le coeur. de la joie, parce que la grande et belle vivante prends la peine de lui parler. de la gêne aussi, parce qu’elle se sent si vulnérable sous son regard. et surtout de la curiosité. parce que c’est pas tous les jours que la faucheuse vient vous rendre visite.

“euh, et bien… je travail, je suppose ?”

andrea se rend vite compte de sa piètre réponse. elle ferme un instant les yeux, souffle un coup, se reprends.

“non, je veux dire… je dois aider alix à bosser sur les aspirateurs à fantômes. enfin, j’aide… c'est un grand mot parce que j’y comprends pas encore grand chose. mais bon ! j'essaye !”

elle finit par un petit rire enjoué. parler lui redonne de la contenance et lui permet d’oublier qui se tient juste en face d’elle. elle est bavarde, andrea. les mots sortent de manière fluide, comme un mécanisme bien huilé. ça la rassure, la ramène à ce qu’elle connaît et ce qu’elle fait de mieux: être elle-même.

“et vous ? qu’est-ce que vous faite ici ? je peux vous aider pour quoique ce soit ?”

elle est poli aussi. sa fonction de secrétaire la place bien en bas de la hiérarchie de l’entreprise, ce qui la renforce à penser qu’elle est aussi là pour aider ses supérieurs. alors elle demande. peut-être un peu naïvement. après tout, il ne s’agit pas de n’importe qui. la pdg de l’udc n’a sûrement que faire d’une petite secrétaire.
mais andrea est contente de pouvoir lui parler. et chaque prétexte est bon pour faire durer cela un peu plus longtemps.

@nébuleuse
Lun 16 Mar - 20:06
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Vivante La Faucheuse
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Vivante La Faucheuse
Vous-êtes vous déjà demandé pourquoi Vivante aimait autant l’humanité ? Avez-vous déjà hésité, quelques instants avant de vous questionner ? Car il était fort improbable, inconvenant même, que de toutes les races existantes un être de son calibre, une des Entités de la Création, protège et aime autant des êtres si faibles, si destructeurs, si incorrigibles. La vérité n’était pas incroyable ni fantasmagorique, elle était finalement tellement basique qu’elle en devenait improbable. Car dès le départ, à l’aube balbutiante de leur existence, Vivante était tombé sous leur charme. Et aux fils des siècles, aux fils des années cela avait évolué, continué et grandit dans son cœur au point de les introduire dans son Entreprise. Alors oui, Vivante aimait les humains, chacun dans leur individualité, leur importance et leur éloquence. Elle les aimait à s’en damner, à oublier toutes raisons, car ils étaient imparfaits, car de leurs défauts, leurs craintes et leurs erreurs en naissait des qualités, des beautés et des félicités. Et plus que tout, Vivante leur ressemblait. Si profondément, si indéniablement que cela pouvait effrayer. Vivante était la plus humaine des trois et celle qui avait bien plus le courage de l’accepter. Alors Vivante existait, Vivante aimait et cette gamine si petite, si frêle et souriante n’échappait pas à la règle.

Andréa était douce, vive, belle. Andréa voulait bien faire, elle était bavarde et timide. Andréa était si humaine, si touchante, si adorable, elle était ce que la Terre pouvait porter de mieux et tout cela Vivante le voyait. Dans chacun de ses gestes, dans chacune de ses difficultés. Vivante la trouvait adorable, touchante, pétillante, alors tendrement elle posa ses deux mains cendrées sur les joues de l’humaine, l’encerclant avec douceur pour relever son visage vers elle, la forcer à la regarder. Dès lors, elle lui lança un sourire épris de toute son ancienneté, un sourire que seule une Entité pouvait lancer. Andréa était moins qu’une poussière dans son existence, mais alors ? Cela ne la rendait, dans le fond, que plus intéressante.

- Ah Alix. Elle est un peu rude parfois, mais c’est une très bonne mentor. Elle m’a moi-même apprit, fut un temps, des choses que je n’ai pas encore oublié.

Vivante se détacha lentement, un petit sourire pincé sur le visage. Ses bombes lui manquaient, affreusement, au point de lui dégager un profond soupir contrit. Elle ne supportait pas cette situation, elle ne supportait pas plus d’être forcé au travail et à des taches qu’elle détestait et très clairement cela n’allait pas aller en s’arrangeant. Son visage plus sombre, elle croisa les bras sur sa poitrine, et se perdit légèrement dans ses pensées. Peut-être, peut-être qu’en allant voir Alix, elle pourrait réussir à en ravoir une. Quoique… Depuis que Zzeit s’en était mêlé, et en comptant son retour, le bureau d’Alix avait du lui devenir inaccessible. Merde. Alors de rage, Vivante fit exploser chacune des ampoules du couloir dans un gémissement d’outre-tombe. Elle se laissa ensuite choir au sol, dans un geste théâtral avant de se mettre à pleurer à chaudes larmes.

- Aaaah Andréa ! Je ne supporte plus cette situation, je n’en peux plus, ils sont tous horribles avec moi. Est-ce que je mérite ça ? Je ne crois pas. Je n’aurais pas dû partir, d’accord, mais ils m’ont poussé à bout, une bande d’ingrats égoïstes !

Les ampoules reprirent leurs véritables consistances et doucement, lentement, la lumière entière réapparue d’elle-même. Et dans un reniflement, pourtant gracieux, Vivante reprit, comme une enfant déprimée vieille de milliards d'années.

- Vous voulez bien me tenir compagnie, ma douce Andréa ?
Mer 18 Mar - 18:56
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Andrea Coles
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Andrea Coles

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vivante & andrea

andrea réfléchit. elle tourne la phrase de vivante dans tous les sens pour essayer de comprendre où elle veut en venir. l’emploi de la négation la dérange. comment ça vivante sait des choses qu’elle n’a pas encore oublié ? ce détail la taraude et la force à réfléchir, probablement en vain. alors andrea décide finalement de ne pas en tenir compte. considérant que vivante a simplement exprimer exactement ce qu’elle voulait dire: alix lui a enseigné des choses qu’elle n’a pas encore oublié. ni plus ni moins.
et ce qui sous-entends qu’elle compte les oublier un jour. c’est ce détail qui fait sourire la petite humaine. vivante est d’une honnêteté surhumaine. elle dit ce qu’elle pense et ce qu’elle ressent sans aucun filtre. et pour cela, andrea l’admire. vivante est ce qu’andrea pourrait qualifier de la personne la plus… vivante qu’elle connaisse. laissant ses émotions se manifester sans filtre et assumant parfaitement ce qu’elles sont. et andrea aime les gens honnêtes, intègres.

“oui, c’est pas tout les jours simples avec alix, mais bon ! je n’ai pas a me plaindre. même si elle me donne beaucoup de travail, elle reste super à l’écoute et j’en apprends énormément à ses côtés, alors c’est cool !”

travailler avec un fantôme a des avantages. travailler avec un fantôme présent dans l’entreprise pendant des années encore plus.
andrea parle naturellement, mais ne peut s’empêcher de rougir de plus belle lorsque vivante a son visage dans ses mains. ça lui réchauffe le cœur autant que cela la terrifie.
elle qui est toujours d’un naturel déconcertant, elle qui n’a jamais peur de rien, voilà que sous le poids de ses sentiments envers vivante, elle se bride. elle doute d’elle même, à peur de déranger et de ne pas être à la hauteur de cette entité si spéciale, si vive et si incroyable.

c’est le bruit des ampoules brisées qui sortit andrea de sa léthargie. devant ses yeux étonnées, vivante se laisse tomber contre le sol avant de fondre en larme. elle est surprise, andrea. surprise par la facilité qu’a vivante à changer d’état. passant d’une joie infinie à un profond désarroi.
la brune affiche une mine triste. elle n’aime pas voir vivante comme ça. la voir pleurer lui fait énormément de peine. elle n’a aucune envie de voir la faucheuse aussi triste, dans cet état déchirant.

et son cœur se serre en l’entendant l'appeler “ma douce”. alors sous la demande plaintive de vivante, andrea s'accroupit à côté d’elle et lui pose la main sur l’épaule. elle ne l’aurait probablement pas fait en temps normal, se refusant ce genre de geste tactile envers la pdg de l’entreprise. mais devant la demande désespérée de la faucheuse, andrea ne peut se résoudre à la laisser comme ça.
alors bien sûr qu’elle lui tiendra compagnie. bien sûr qu’elle ne la laissera pas seule.
vivante peut bien lui demander ce qu’elle veut, andrea le fera.

“je suis là.”

sa voix se veut douce et rassurante, mais surtout rempli d’affection. elle est là. elle n’aurait pu mieux dire. andrea est là et ne la laissera pas tomber tant que vivante aura besoin d’elle.
mais que faire pour satisfaire la faucheuse en personne ? andrea n’est qu’une simple humaine d’à peine un peu plus de vingt ans. et ça lui résonne constamment dans la tête depuis qu’elle est avec vivante. elle a peur, andrea. peur de ne pas être à la hauteur.
mais elle n’a pas le choix.

“hé, j’ai une idée.” elle murmure. “quand je m’ennuie ou que je ne vais pas bien, il y a un truc que j’aime bien faire…”

toujours accroupie aux côtés de vivante, elle lève la tête pour regarder le plafond. de sa main droite, elle le pointe du doigts.

“j’aime la hauteur. alors en général j’essaye de grimper le plus haut possible pour atteindre les toits. dans ma ville, en france quand j’étais vivante, je vivais dans un appartement qui ne s'élevait pas à plus de 10m. mais ici dans la tour de rip pharma, on doit sûrement avoir une vue incroyable ! bref. et du coup, je prends toujours ma guitare, et je joue pour le ciel. c’est ridicule mais ça me détends.”

elle finit par rire doucement. évoquer ce genre de souvenir la rends quelque peu mélancolique. mais ça lui fait aussi du bien. ce qu’elle donnerait pour un peu d’air frais, là, juste maintenant.

“aimeriez-vous que je joue pour vous, vivante ?”

elle sourit. andrea ne joue pas souvent pour les autres, toujours pour elle. sauf quelques fois en soirée pour épater la galerie ou draguer deux trois garçons et quelques filles. mais c’est quelque chose de bien plus intime que la photo.


“après, on peut toujours essayer d'embêter les employés !"
elle rit. "il paraît que les voisins d'alix sont irritants... mais bon, c'est peut-être pas une bonne idée pour vous vu les circonstances actuelles.”

évidemment, andrea plaisante. parce qu'elle est incapable d'être sincère trop longtemps. parler de choses intimes, personnelles lui donne le sentiment d'être fragile. alors elle compense ces moments par de l'humour. systématiquement. automatiquement. elle ne sait pas comment faire autrement.
pourtant ses émotions positives, elles les laissent fuser comme elle veut. n'ayant aucune honte à les exprimer comme elles sont. mais quand il s'agit de ce qu'elle considère comme ses faiblesses, elle tente de cacher ça comme elle le peut.

@nébuleuse
Dim 22 Mar - 20:41
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Vivante La Faucheuse
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Vivante La Faucheuse
Le contact est chaud, presque brûlant, celui d’une main humaine sur l’épaule, si fragile, d’une Entité. Alors La Faucheuse frisonne, presque imperceptiblement face à ce palpitant si vivant, face à son contraire le plus complet. Vivante n’est pas humaine, elle ne le sera jamais, en tout cas jamais complètement. Jamais suffisamment pour permettre à son âme, à son esprit, de percevoir tous les rouages complexes, les codes désarmants, irrémédiables, des humains face à elle. Vivante n’est pas, Vivante ne peux pas. Elle, elle comprend la simplicité du monde dans ses plus sombres mirages. Elle comprend l’intangible, le supérieur, elle conçoit, elle voit, et elle entretient bons nombres de relations avec tout le gratin de l’immatériel. Avec tout ce qui n’est pas, ce qui n’existe pas dans la réalité terrestre. Alors oui, il est vrai, que Vivante ne sait pas comment réagir face à cette tendresse envers elle, elle ne comprend pas ce qui est acceptable ou non.

Ce qu’elle sait, si purement finalement, c’est qu’il est urgent de se blottir dans les bras de cette jeune femme et de ressentir encore un apaisement si improbable. Celui de l’amour pur, celui qu’elle n’éprouve normalement pas en dehors des papillonnages amoureux, sexuels, des rares entrevues qu’elle s’est accordée au fils des millénaires. Alors Vivante appuie légèrement sur les épaules de la brune pour la ramener vers elle, la faire basculer contre son corps pour s’enserrer et la garder à son tour. Goûter au goût amère, doucereux, de la solitude qui disparaît. Pour un contact éphémère, pour un soupçon de bonheur archiptère. Puis Vivante se retire, doucement, pour caresser du bout des doigts la joue de cette perle éperdue.

- Andréa, vous êtes une incroyable créature.

Et Vivante sourit. Tendrement. De toutes ses dents. Elle est éclatante en se levant, emportant encore une fois l’humaine avec elle. Et s’époussetant, remettant en ordre la tenue de la jeune femme, la sienne, recoiffant ses cheveux corbeaux, puis Vivante tape dans ses mains, penche légèrement son visage et décide, dans un battement de cœur, qu’il est temps de partager encore un peu sa téléportation. Aussi douloureux que cela puisse être pour son pauvre corps.

- Fermez les yeux pour moi.

Vivante attrape ses deux mains et souffle. L’instant d’après, sans tambour ni trompette, sans pétales ni paillettes, elles réapparurent là où se trouve la bordure exacte du balcon des appartements privés de l’Entité. Tout en haut, au centième étage de la Mega Tour de la MORKITU, là ou l’intégralité de Devil’s Paintbrush s’offre à la contemplation. Vivante pousse un léger gémissement de douleur avant de s’écarter pour lui laisser la vue complète.

- Attendez, je peux rendre tout cela encore plus beau.

Et dans un claquement de doigt la nuit fut, profondément, irrémédiablement. Et du ciel étoilé exempte étrangement de toute pollution, aux lumières incandescentes de la mégapole le spectacle était époustouflant. Le sol était devenu transparent, et de leurs pieds s’échappait encore un peu plus la profondeur infinie.

- Maintenant, jouez pour le ciel.

Et une guitare, celle de la jeune humaine apparut, flottant avec une grâce certaine.

- Et pour moi. Je vous en prie.

Alors Vivante ferma ses perles encrés et dans un soupir imperceptible elle arrêta son cœur pour pouvoir écouter, ressentir, et s’envelopper de ce qu’était la beauté la plus pure de l’humanité.
Mar 24 Mar - 23:40
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Andrea Coles
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Andrea Coles

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vivante & andrea

et elle se blottit contre son corps, vivante. cherche son contact et elle la ramène contre elle pour l’entourer d’une étreinte si douce et si chaude. c’est si délicat, si gracile. comme si l'entité tentait de prendre soin d’elle, de la protéger ou de ne pas l’abîmer. andrea se laisse faire, bien incapable que de faire autre chose que de profiter de cette étreinte inattendue, mais qui lui fait beaucoup de bien. elle sourit faiblement en se rendant compte que vivante l'apaise, alors que c’est elle, de base, qui voulait rassurer l’entité.
mais andrea n’est qu’une humaine aux capacités limitées. et vivante est bien plus qu’elle ne le sera jamais. alors non, andrea n’est pas une incroyable créature. la personne la plus extraordinaire ici, ce n’est pas elle. c’est vivante. vivante si belle. un véritable rayon de lumière qui virevolte de sa belle robe couleur de miel. vivante si éclatante dans son sourire si intense.

elle ferme les yeux, andrea. se plie à ses ordres rayonnants. elle est intriguée, mais ne pose pas de question. obéit. sent les mains de l’entité se refermer sur les siennes. l’instant d’après, elle sent la fraîcheur sur son visage et le souffle du vent qui balaye ses cheveux bruns. andrea ouvre les yeux, et découvre avec émotion un véritable chef d’oeuvre.

“vivante c’est… vous êtes incroyable !”

elle frémit d’admiration en découvrant la vue qui s’étend devant ses prunelles olives. elle est là, à une bonne centaine de mètres du sol. au sommet de devil’s paintbrush. et c’est absolument merveilleux.
mais son extase cesse bien vite en entendant la douleur de vivante. sa joie se transforme en inquiétude. aussi incroyable que la téléportation fut, si cela fait du mal à vivante alors andrea préfère largement s’en passer. elle ne supporterai pas d’être la cause de sa souffrance.

“c’est le fait de se téléporter ici qui vous fait mal ? si c’est le cas, ne le faite plus. pas pour moi. je ne veux pas que vous soyez blessé. et j’ai toujours mes deux jambes et l’ascenseur s’il faut monter !”

mais pas les escaliers. ça non, plus jamais.
vivante claque des doigts. deux fois. la première fois fait tomber la nuit et dévoile dans le ciel noir des milliers d’étoiles. c’est absolument magnifique. encore plus qu’avant, bien qu’andrea doutait que ce soit possible. le deuxième claquement fait apparaître la guitare de la brune, flottante doucement dans le ciel. andrea la saisit, se cale contre le mur pour se laisser tomber sur le sol. elle s’accroupit et se positionne. ses doigts se placent, frôlent les cordes, elle est prête.
elle jouera pour le ciel, oui. mais surtout pour elle. pour vivante.

“qu’est-ce que vous aimez, vivante, comme chanson ?”

lorsqu’elle venait de quitter le mexique, andrea jouait énormément de sonorité mexicaine. ça l'aider à tenir que de reproduire les partitions traditionnelles de son pays. et ça lui rappelait sa grand-mère. mais petit à petit, à force d’évoluer en france, elle est tombée folle amoureuse de la variété française. n’écoutant quasiment plus que les nouveaux artistes de ces dernières années.

“pour être honnête. j’écoute beaucoup de variété française ! mais j’adore également le rock progressif, doux. le genre de balade apaisante. c’est toujours calme et ça me met de bonne humeur, comme si ça apaisait mon âme, en fait...”

son sourire est radieux. quand elle parle de musique, les yeux d’andrea brillent de passion. elle aime ça, la musique. c’est un sujet qui rassemble n’importe qui. elle trouve ça incroyablement beau l’effet que de simples notes peuvent avoir sur les hommes.

“enfin… pour commencer…laissez-moi choisir...”

elle réfléchit un instant, mais la réponse lui vient vite. il y a une musique qu’elle aimerait jouer. une musique qu’elle apprécie tout particulièrement. peut-être une de ses préférées.
elle souffle. vide son esprit pour se concentrer et se focaliser sur la musique.
ferme les yeux.
inspire, expire.
ses doigts se mettent à bouger au fil des notes et sa voix suit pour accompagner la musique de ses paroles. cette chanson lui est apparu comme une évidence. et plus elle y pense, plus elle trouve qu’elle va parfaitement à vivante.

“on brûlera toute les deux, en enfer mon ange…”
parce que vivante est un véritable ange. un être exceptionnel, miraculeux qui a bouleversé la vie d’andrea. littéralement. parce que l’enfer, c’est un peu devil’s paintbrush, et aussi merveilleux qu’il est, il n’en reste pas moins l’endroit ou andrea passera le reste de sa mort.
“j’ai prévu nos adieux, à la terre mon ange… et je veux partir avec toi, je veux mourir dans tes bras…”
parce que vivante, c’est la mort. en personne. et qu’andrea, une seconde fois, est prête à mourir dans ses bras.
“ah, je t’aimerai encore, je t’aimerai encore..”
parce que, surtout, la chanson parle d’amour. et ça, même si andrea ne l’avouera pas, est un facteur déterminant pour ce tel choix.

elle a finit de chanter, ouvre de nouveau ses yeux qu’elle avait clos. ose relever la tête pour regarder vivante. elle craint un peu sa réaction. à peur que la chanson ne lui plaise pas ou bien qu’elle l’est mal joué. même si au fond, elle éprouve une grande satisfaction d’avoir pu jouer ce titre si cher à son coeur tout en haut de cette tour. une joie intense de l’avoir fait pour vivante.
les sentiments positifs prennent le dessus, et andrea murmure de sa voix la plus douce.


“j’espère que ça vous a plu. si vous voulez une chanson particulière, dites le moi.”

elle ne peut s'empêcher de sourire. elle n'a probablement jamais été aussi heureuse qu'a cet instant précis. tous les éléments sont rassemblés pour faire de cet instant un moment exceptionnel. la vue sur la ville, tout en haut de la tour qui lui donne l'impression d'être la reine du monde. couplé la voûte céleste qui brille de mille feu pour elles deux. et puis surtout, elle joue pour vivante. elle, andrea coles, joue ses musiques pour la faucheuse. c'est invraisemblable. elle n'aurait jamais cru pouvoir partager cela avec elle un jour, n'aurai jamais pensé avoir cette chance si précieuse.
précieuse, comme vivante l'est pour elle.

@nébuleuse
Jeu 26 Mar - 13:51
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Vivante La Faucheuse
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Vivante La Faucheuse
Qui es-tu donc Andréa Coles ? Qui es-tu, si humaine, si éphémère ? Qui es-tu donc à cet instant alors que tu chantes, alors que tu joues et que ta voix si particulière se porte sans concession, sans contrefaçon vers le cœur ouvert de La Faucheuse. Qui es-tu à cet instant pour elle ? Elle qui n’est rien, elle qui est tout. Elle qui est le monde entier, la finalité de l’âme, l’infinité de l’existence. Elle qui est le début et la fin, elle qui n’existe que dans le prisme effroyable, incroyable, du deuil. Sais-tu seulement Andréa à quel point Vivante est seule ? A quel point Vivante ressent, si profondément, si humainement la douleur de toutes les existences ? Vivante est le commencement d’une aventure, d’une existence folle et éparse, efficace et distendue. Vivante va. Vivante vient. Elle est la plus importante finalement, la plus complémentaire car elle est l’essor de toute vie. Le moteur principale des faiblesses, des joies, des nouveautés. Elle est la dernière chose que portera le monde, la dernière, l’unique et la plus parfaite. Elle est la dernière chose dans laquelle tu te serreras, la dernière qui étreindras toute vie, avant de devoir dire adieu. Oui sais-tu seulement, miraculeusement, qui est Vivante ?

Alors qu’elle même ne le sait pas. Alors qu’elle même efface le temps d’un battement de cil.

Sublime créature.

Son souffle emplit l’air. L’emporte, l’étouffe, le perdure.

Deux pas. Trois mouvements. Un regard ému, un souvenir battue, alors que Vivante s’approche et de ses mains graciles, faibles, elle attrape le visage de l’humaine. Deux pas. Trois mouvements. Des lèvres qui se rencontrent. Sans explication. Sans avertissement. Vivante l’enserre contre elle, déploie son souffle et lui insuffle ce qu’elle est le plus simplement, le plus véritablement du monde. Un baisé glaciale mais brûlant, infinité dansante, virevoltante. Un baisé qui découvre, qui dénote, un baisé d’un souffle incertain. Celui de l’existence absolue, de la vieillesse sans équivoque. Celui d’une Entité à une Humaine. Celui imprévue, improbable, inattendue. Celui qui guérit et qui blesse, celui qui découvre et qui délaisse.

Et plus lentement encore. Dans un souffle éperdue elle se détache. Vivante recule, s’éloigne, pour ne laisser plus que la place au vide. Vivante est dans toute chose, dans toutes les émotions, positives, contraires, délicieuses. Dans tous ces bouleversements les plus forts qui viennent et qui s’effacent. Car tel est le destin de La Faucheuse, elle ne peut exister sans la perte, sans l’abandon de la plus importante des choses d’une existence, sans la perte du souffle primordiale, effroyable.

Et le soleil fut.

Foudroyant. Effarant. Brûlant. En toute contradiction avec Vivante.

Le monde est de retour, la parenthèse est terminé dans un battement de cœur distendue, ralentie. Le temps revient, et Vivante sourie, tendrement.

- Qui êtes-vous donc Andréa Coles ?

Et le souffle, et l’affection qui gagne, qui englobe. Rien de plus qu’un battement encore alors que Vivante respire, aspire l’essence de la vie, alors qu’elle cale toute son existence sur le reste du monde pour se recentrer pour se retrouver.

- Comme cadeau, je peux vous le promettre. Votre éternité sera à mes côtés. A chaque instant je serais là. Dans chacune des parcelles de votre existence vous me retrouverez. Et quand le monde sera terminé, je serais la dernière chose que vous verrez. Ainsi Andréa…

Silence.

- Nous ne serons plus jamais seule.

Oui, voilà un si beau cadeau empoisonné.
Jeu 26 Mar - 21:00
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Andrea Coles
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vivante & andrea

alors qu’elle attends une réponse, alors qu’elle attends ne serait-ce qui signe, sa chanson est cueilli par le silence. le doute s’en mêle et tout devient flou. tant dans son coeur que dans sa tête. elle regarde vivante, attends quelque chose. n’importe quoi qui pourrait lui permettre de savoir si l’entité a un tant soit peu apprécié. de savoir que tout cela n’a pas été vain. de savoir si elle a été à la hauteur, ne serait-ce qu’un peu, de l’être le plus merveilleux.
et plus le temps s’allonge, plus le coeur s’agite. il bat si vite, mais elle ne s’en rends pas compte. andrea, elle, a le sentiment qu’il va exploser sous la pression. comme une bombe.
andrea appréhende. elle est presque tremblante dans l’attente d’une réponse. elle angoisse à l’idée de réaliser que, simple humaine face à une entité, elle n’est rien. que tous ses efforts pour vivante ne valent rien.
de comprendre qu’elle ne compte pas.

pourtant, quelques secondes après la chanson, secondes qui lui semblent durer une éternité, vivante s’avance. elle qui lui paraît si loin, si inatteignable, il lui suffit de deux pas. deux enjambées pour la rejoindre et faire disparaître le gouffre qu’andrea s’imagine entre elle.
et vivante descends vers elle, descends à sa hauteur.
et vivante, de ses mains graciles et froides, lui relève la tête.
pour y coller ses lèvres.
toujours dans un silence parfait.

le coeur d’andrea explose. ses yeux, grands ouverts de surprise, finissent par se fermer. elle n’a plus besoin de voir, juste besoin de ressentir. d’éprouver ce baiser à la fois si glacial et si chaud. est-ce donc cela que d’embrasser la mort ? ce froid qui s'insuffle en elle et lui arrache un frisson ? est-ce cela que d’embrasser l’être aimé ? ce sentiment de chaleur qui naît dans le creux de son ventre et qui remonte jusque dans son coeur ?
ce baiser ne ressemble à aucun autre. de toutes les aventures qu’andrea a pu vivre de son vivant, celui là est unique.
il est inattendu, tendre, ardent, glacial et cruel.
les sentiments qu’andrea éprouve sont bien trop intenses. c’est bien trop.
vivant.e.
les larmes roulent sur ses joues.
d’émotion.

et la faucheuse se détache son corps du sien. et la tempête de sensations qui faisait rage dans le coeur et l’esprit d’andrea laisse soudainement place au vide. un vide si fort qui l’attire, qui la happe. un brusque changement d’état dont le contrecoup se manifeste par un nouveau flot de larmes.
un sanglot chaud.
aussi chaud que le soleil qui apparaît de nouveau et qui l’englobe de toute sa chaleur. faisant disparaître la nuit à travers ses rayons. comme pour signifier que tout est fini.
que ce voyage au côté de vivante cesse et que la réalité la rattrape.

ô vivante, elle ne sait pas. andrea n’a aucune idée, là, à cet instant précis, de qui elle est. elle ne sait même pas ce qu’elle veut. la voilà toute chamboulée. trop fragile, trop humaine. par votre simple baiser.

“je… je… je ne sais pas… je…”

elle ne sait pas. elle n’est rien. elle pleure seulement. heureuse et triste. complètement perdue. tente de parler, de se justifier pour une raison qu'elle même ignore.
mais ce qu’elle sait au fond d’elle même, c’est qu’elle vous trouve merveilleuse. que si à ses yeux sa vie à l’udc est un trésor, alors vous en êtes le coeur.
et qu’elle est prête à tout pour avoir la chance, comme à l’instant, de pouvoir admirer votre éclat.

“merci.”

pour ce baiser.
ça lui arrache un sourire triste que de la remercier. parce qu’elle se souvient, andrea.
il y a quelques minutes ou quelques heures -elle ne sait plus- c’est vivante qui l'implorait de lui tenir compagnie. c’est vivante qui, dans tous ses états, avait besoin d’andrea. c’est vivante que l’humaine avait voulu aider, d’une main posée sur l’épaule de l’entité. c’est à vivante qu’elle avait soufflé cette proposition de jouer pour le ciel, et c’est pour elle qu’elle l’avait fait.
et voilà qu’au final, c’est vivante qui lui offrait le spectacle le plus merveilleux de toute son existence.
vivante.
encore et toujours.
vivante.
là voilà bien pathétique. elle qui pensait pouvoir aider l’entité, lui apporter quoique ce soit. quelle illusion que d’y croire. car vivante n’est pas n’importe qui. elle est tout, elle est partout. et les rôles se sont inversés sans même qu’andrea ne s’en soit rendu compte.
pauvre enfant.

“est-ce vrai..? vivante ? cette promesse que vous me faite ?”

elle crève d’envie de s’y raccrocher, andrea. bien trop heureuse d’entendre ça. mais paradoxalement, elle crève de peur que d’imaginer que ce soit faux. redoute d’y placer trop d’espoir et de voir sa passion massacrée.
car elle n’est qu’une femme.
face à l’entité.
mais, bien que consciente de son statut inférieur d’humaine, andrea n’abandonne pas. alors elle relève la tête. elle considère la promesse de vivante. entends des mots qu’elle n’aurait jamais osé espérer mais qui la gonfle de bonheur.
elle veut y croire. s’y raccrocher.
et pourtant.

“non.”

elle secoue la tête. sèche quelques unes de ses larmes. non. quelque chose cloche. au fond d’elle, andrea en est sûre. ce n’est pas comme ça que cela doit marcher. ce n’est pas ça qu’elle veut. est-t-elle si faible qu’elle est incapable d’être autre chose que la personne sauvée ?
elle s’y refuse.

“je veux dire… ça… ça me touche beaucoup, énormément. peut-être plus que ce que vous ne pouvez imaginer. mais ce n’est pas à vous de me promettre ça.”

son courage revient. sa contenance aussi. andrea se relève, laissant sa guitare couchée sur le sol. et de son sourire le plus sincère, de son coeur le plus ouvert, elle fixe la faucheuse.

“c'est à moi de le faire. c’est moi qui vous promet d’être toujours présente. c’est moi qui vous jure que, où que vous soyez, qu’importe ce que vous faite, je serai là. dès que vous aurez besoin de moi, et pour n’importe quelle raison. il vous suffit de claquer des doigts, de me rendre visite comme vous le faite déjà si bien. et je vous en fait la promesse, vivante, je vous le jure: je ne vous laisserai pas. jamais. c’est moi qui sera là. toujours. pour vous.”

elle a l'impression de se jeter dans la gueule du loup, comme si elle signait un pacte avec le diable. mas malgré ça, elle en meurt d'envie et ne peut s'empêcher de ne dire que la vérité. alors andrea parle. elle parle, la main sur le coeur. elle crie tout ce qu’elle peut à cent étages au dessus du sol. vide ses poumons en même temps que son coeur, dans l’espoir que ses sentiments parvienne jusqu’à celui de la faucheuse.
si toutefois elle possède un coeur.

“parce que…”

ô ce qu’elle brûle de lui avouer. trois simples mots tant de fois prononcés. et pourtant, c’est si difficile. si compliqué pour eux de franchir la barrière de ses lèvres.
tout l’aplomb qu’elle a pu rassembler pour sa tirade précédent semble être épuisé. réduit à néant devant le regard si profond de la mort. alors celui d’andrea glisse, s’échappe pour fixer la vue.
mais elle continue de parler, car elle ne laisse jamais une phrase en suspens.

“parce que vous êtes la personne la plus incroyable que je connaisse.”

si elle n’est pas encore prête à lui avouer, alors cela suffira.

@nébuleuse
Sam 28 Mar - 0:55
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Vivante La Faucheuse
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Vivante La Faucheuse
Un cœur ? Vivante avait-elle un cœur ? De son palpitant dans sa poitrine, de son amas de cellules battantes, irradiantes à son enveloppe charnelle la question aurait pu être simple. Alors oui, Vivante avait un cœur, niché tout au fond de son corps, vivant, brûlant, asphyxiant et convenant au rythme même de l’existence. Mais après ? En dehors de son assemblage de particules, dans ce qu’elle était vraiment, avait-elle un cœur ? N’était-elle pas qu’une idée, qu’un concept, qu’une brume violacée se rendant là où elle le devait pour faire son travail ? Il y a si longtemps, tellement longtemps qu’elle faisait mine de ne pas s’en rappeler, au berceau même de son essence. À ce moment là, bien avant la naissance de la Terre quand il n’y avait que l’Otherside, La Vie, Le Temps et elle. À ce moment-là, déjà, Vivante avait-elle un cœur ? Et lors du Big Bang et lors de l’apparition de la vie sur le globe terrestre, Vivante avait-elle un cœur ? Pour aimer les dinosaures de tout son être, pour tomber amoureuse fondamentalement de l’humanité ? Était-elle seulement capable de ressentir et d’aimer comme les êtres mortels l’entendaient ?

Non, je ne peux pas. Je n’en ai pas.
Je ne suis pas comme Lui, comme Elle.
Je ne suis pas de celle qui reste et qui aime.
Je ne suis pas de celle qui épouse, je ne suis que blasphème.

Combien de secondes y a-t-il dans l’éternité ? Combien de secondes encore à passer, si seule ? Une vie entière, des millénaires d’une vie sans saccades, sans coupures. D’une vie qui s’étiole, qui se compte, qui s’affectionne. Le commencement du monde, la fin du monde. Combien de secondes pour une telle existence ? Combien de secondes, pour elle. Combien de secondes qu’elle t’offriras Andréa ? Avant de disparaître, avant de t’abandonner, comme elle le fait à chaque fois. Pourtant, elle se rappelle de tous, de toutes, de chacune des âmes qu’elle a aimée jusqu’à les amener à la fin de leur existence. Jusqu’à les enserrer une dernière seconde. Jusqu’à les emplir de la dernière froideur, de la dernière terreur. Celle de La Mort en personne. Combien ? Combien de fois son cœur s’est brisé, emmuré ?

Vivante ne connaît que la mort.
Vivante n’est que La Mort.

Et toujours, toujours, le cas sera le même. Alors oui, ma chère Andréa, tu pourras être là. Tu pourras l’aimer à t’en damner. Tu pourras lui faire espérer, lui faire ressentir un peu plus d’humanité. Mais tu ne pourras jamais la sauver.

Car Vivante est seule.
Car Vivante le sera pour l’éternité.
Car jamais Vivante ne mourra.

Mais toi, eux, ils, elles, tous, toutes. Tous disparaîtront et jamais rien ne survivra.
Rien qu’elle. Dernier rempart. Dernier étendard.

Je ne suis rien de plus que la poussière.
Tu es seulement éphémère.
Pour le moment, je suis l’hiver.

Un rire. Éclatant, brûlant. La vie reprend son cours alors qu’elle s’approche de nouveau, alors qu’elle enserre la jeune femme contre sa poitrine, pour embrasser son front, pour humer et la sentir. Pour graver et posséder, pour ne pas l’oublier, jamais.

- Merci Andréa. Merci de m’aimer.

Et le vent glacial, et le souffle impartiale. Vivante est. Vivante sera. Encore. Toujours. À jamais.

- Ma chère petite créature. Ma douce humaine. Savez-vous seulement à quel point vos paroles réchauffent mon cœur ?

Alors Vivante claque dans ses doigts. Et le soleil s’amenuise si lentement, si tendrement, pour les englober. Elles deux. Deux êtres si imparfaits. Deux êtres en train de vivre et de partager.

- Dansez avec moi.

Alors Vivante, encore, la rapproche, attrape ses mains pour les diriger, et la valse peut commencer. Une valse en trois temps, parfaits, rythmés. Trois temps pour disposer. Trois temps encore pour honorer.

- Je ne veux plus être seule. Plus jamais. Mais pourtant, je sais que cela finira par arriver. À la fin. À la fin, vous savez, on finit juste par être fatiguée.

Et une perle salée, cassée, sillage de l’éternité. Et d’autres encore, roulant, boursouflant, brisant son visage pour s’échouer.

- Suis-je tant fatiguée, Andréa ?

Oui. Elle l'était. Si profondément, si durablement qu'à vrai dire plus rien ne pourrait jamais la sauver.
Sam 28 Mar - 15:18
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Andrea Coles
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vivante & andrea

ô vivante, que la vie est injuste.
vous si parfaite, êtes condamnée.
à être seule dans votre éternité.
et moi, malgré toute ma volonté.
je suis incapable de vous sauver.

pourquoi se sent-elle si amère ? pourquoi ne peut-elle pas s'empêcher d'être triste ? pourquoi est-ce qu'elle bout de colère, tout entière, face à l’injustice ?
parce que vivante est cruelle.
elle lui offre les plus beaux instants de son existence tout en lui rappelant qu'elle ne pourra jamais le lui rendre. qu'importe l'intensité de son amour pour elle, il ne pourra jamais durer aussi longtemps que son éternité.
andrea aura beau l'aimer, elle sera toujours incapable de lui offrir ce qu'elle désire le plus: ne plus jamais être seule.

que c'est rageant, une fois de plus, de ne pas être à la hauteur.
mais andrea le sait, elle ne peut rien y faire.
elle doit l'accepter et aimer sans compter. aimer sans attendre et offrir ce qu'elle peut, dans l'espoir seulement, d'offrir à vivante un peu de répits...aussi court soit-il.
nulle besoin de la remercier, elle l’aime sans attendre en retour. d’un amour inconditionnel, sans besoin du moindre revers.
et ce depuis qu’elle l’a rencontrée, après sa chute dans l’escalier.
mais elle a mit du temps à réaliser.
du temps à comprendre ce que c’est, qu’aimer.

elle ne se fait pas d’illusion. elle se sait humaine, futile, éphémère.
elle sait qu'elle n'est ni la première et ne sera pas la dernière.
mais ce n'est pas grave. elle est résolue. andrea donne. c’est tout.
la seule présence de l’entité lui suffit. qu’elle lui accorde, de temps à autre, ces moments de bonheur, de tristesse et de vie. c’est tout ce qui fait son monde, tout ce qui compte et qui fait battre son coeur.

le soleil se couche sous ordre de la mort. il commence sa descente funeste vers les abîmes pour laisser place à nouveau à la nuit. mais plus doucement, cette fois, pour les envelopper une dernière fois de son drap doré.
alors vivante sonne le tempo. les doigts d’andrea se mêlent aux siens et s’entrecroisent. et les voilà tournoyantes. leurs corps suivant trois temps pour valser au sommet du ciel.
ce qu’elle est bien, là, dans ses bras. elle oublie tout pour se concentrer sur elle. pour ressentir tout ce qu’elle lui fait traverser. sentir le contact de ses lèvres qui libérant un baiser glacial. sentir ses doigts fins qui la frôlent. sentir son corps contre le sien. graver en elle toutes ses sensations. mais aussi ses émotions. ne jamais oublier cette intensité qu’elle lui procure. la chance qu’elle a de se sentir complète à ses côtés.

“je suis désolée, vivante.”

ô ça, ce qu’elle l’était. quelle injustice de n’être qu’une humaine au service d’une entité. de ne pas pouvoir lui offrir plus que ce qu’elle ne possède. de ne rien pouvoir y faire.

“je ne peux peux vous offrir un remède contre votre solitude et je m’en excuse. je ne suis qu’humaine et je le sais. je suis fragile et éphémère, et un jour je m'éteindrai à nouveau.”

dans ses bras, elle espère.

“je ne sais pas combien de temps je vais vivre, ici, dans cette ville. je ne sais pas combien de grain de sable il reste avant la fin de mon sablier. et je ne sais pas ce que ce temps représente pour vous… probablement pas grand chose...”

après tout, vivante est la mort. elle existe presque depuis la vie elle même. depuis la création de l’univers. et la vie d’andrea est bien minuscule. anecdotique. parfaitement noyée dans ce qui fut, est, et sera.

“mais... c’est le maximum que je peux vous offrir. et je vous l’offre pleinement, si vous en avez le désir. je serai là, vivante, pour vous, tant que vous aurez besoin de moi. je ne suis probablement qu’une poussière, un grain de sable dans votre existence mais…”

sourire mélancolique. elle a beau accepter son impuissance, le mentionner devant vivante est difficile. quelle peine de réaliser que pour l’être qui compte le plus au monde, elle est finalement si futile.

“je serai là.”

ses mots résonnent au rythme du tempo. son ton est doux, mais profond. remplit de toute la sincérité dont andrea est capable. d’un amour débordant qui inonde le ciel presque autant que les derniers rayons du soleil.

“tant que je serai là, vous ne serez pas seule.”

alors pour la première fois depuis qu’elle est avec vivante, elle ose. elle qui a, depuis le début de cette entrevue avec la mort, toujours laisser vivante mener. elle qui n’a connu que la passivité, elle se risque à oser.
de ses mains chaudes mais hésitantes, elle relâche vivante. arrête la danse pour se tenir droite juste devant elle. andrea pose ses paumes sur les joues de l’entité et plonge son regard dans le sien.
d’un geste léger, elle essuie une à une ses larmes salées, dans un dévouement parfait.

elle lui sourit doucement, affiche un regard rassurant. comme si elle voulait consoler un enfant.

“ce n’est pas grand chose à l’échelle de l’univers, mais c’est ce que j’ai de plus précieux: ma vie. et je vous l’offre vivante, sans retenue et sans rien attendre. si vous êtes condamnée à être seule, alors laissez moi porter ce fardeau avec vous au moins un petit peu.”

séchez vos larmes, vivante.
ne soyez pas triste.
car mon coeur se déchire.
et vos pleurs me hantent.

“si vous êtes tant fatiguée, je vous offre mes bras pour vous y reposer. ne serait-ce qu’une minute, une seconde, ou une éternité.”

ses mains glissent jusque derrière sa nuque. elle y met une légère pression pour faire descendre la tête de vivante contre son épaule et la laisse s’y appuyer. elle passe une de ses mains dans ses cheveux de jais pour la maintenir contre elle. l'autre vient cueillir son dos et lui offre quelques caresses bienveillantes. de ses prunelles vertes, andrea fixe le ciel. et veille sur elle.

“je suis là.”

c’est une promesse.


@nébuleuse
Dim 29 Mar - 13:10
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