Arrogant• Froid • Sarcastique • Stricte • Ambitieux • Humain • Sensible • Très peu confiance en lui • Acharné • Bourreau du travail • Pudique sentimentalement • Romantique • Attentif • Observateur • Exigeant • Rigoureux • Surdoué

Ah, William, tu es horriblement agaçant, tu le sais n'est-ce pas ? Oui, bien sûr que tu le sais. Tu es loin d'être un idiot, tu es surdoué et tu as du talent pour observer. Tu vois les regards énervés que l'on te lance, tu sens autour d'eux l'aura négative qui règne. Tu n'es pas né de la dernière pluie et c'est probablement ce qui t'as fait défaut, n'est-ce pas ? Enfant, tu en as terriblement souffert. Tu as été moqué, raillé et tu ne comprenais pas pourquoi on t'en voulait autant alors que tu étais simplement un enfant. Un enfant qui adorait la musique classique et la danse et ne faisait qu'en parler durant des heures.

Tu étais monsieur-je-sais-tout. Celui qui a l'oreille musicale, celui capable de reconnaître n'importe quel temps, avec le rythme dans la peau, capable de rendre toutes les mélodies superbes. Ton violon était ton véritable compagnon. Celui qui ne te lâchait jamais, partout où tu allais. Tu en étais très fier de ton petit violon que tu prenais soin de cirer nuits et jours, pour qu'il soit le plus beau. Et tu vois, ton intelligence, ton talent, on ne l'aimait pas. On te frappait, te laissait seul, tu n'avais aucun ami. Mais tu t'en fichais parce que lui... Il était là. Isaac, ton grand frère, ton modèle, celui qui sera toujours plus intelligent que toi, celui qui te devancera sur tout, celui qui a toujours un coup d'avance sur toi.

Ton plus grand rival, et ton plus grand soutien. Celui qui aura toujours ton amour et ton respect. Lui, il était là. Lui, avait vécu ce que tu as vécu, lui s'est élevé contre ça et s'en est sortit. C'est lui qui t'as fait devenir ce que tu es. C'est lui qui t'as prouvé que tu n'avais besoin de personne, que tes congénères ne valent rien, que tu vaux mieux qu'eux, que jamais ils ne t'arriveront à la cheville.

Sa parole faisait loi, et elle fait toujours loi dans ton coeur de musicien. Écouter le temps, et le rythme de ton grand frère adoré, désormais juriste. Celui qui, corps et âme te défend, et t'as fait grandir. Avec lui, tu es devenu fort, méprisant, arrogant. Ton absence de confiance en toi, tu l'as profondément enfoui sous une couche épaisse d'orgueil et de fausse assurance. À force de faire semblant, on y croit, n'est-ce pas ? Eh bien, tu y as cru.

Ta prestance est réelle, ton talent fait foi dans le monde de la musique, tu en conscient et tu ne le caches pas. Tant pis si tu te fais haïr par ton comportement excécrable. Qu'est-ce que tu en as à faire ? Après tout, n'est-ce pas le monde qui t'as fait souffrir ? Pourquoi te rangerais du côté du monstre ? Voilà, tu es devenu détestable... Mais as-tu des qualités ? Bien sûr que tu en as, plus que tu ne peux l'imaginer, cher petit frère.Je sais qu'en réalité, tu es plus humain que tu n'en as l'air, plus que quiconque. Tu as souffert et cela t'as laissé une trace indellibile.

Suicidaire, tu ne l'es plus à force d'un travail acharné de ma part. Tu reste un être extra sensible qui assimile - contre son gré - les sentiments, les ressentis des autres. Un boulet que tu traines et qui te fait souffrir. Tu compatis à la douleur, tu détestes voir la souffrance mais comme un animal blessé, tu refuses de le montrer... De venir ouvertement en aide aux autres. Compréhensible. Ton implication dans des causes telles que pour les enfants malades ou battus, personne ne le sait.

Tu le caches, comme si tu en avais honte. Tu n'es pas du genre à vouloir montrer qui tu es vraiment, tes faiblesses et tes vrais côtés humains. Ta carapace est épaisse, et tu préfères que l'on te prenne pour un homme stricte, arrogant et méprisable. Si on ne voit pas tes failles, on ne peut te faire mal. Mais cela n'est pas sans conséquences. Les critiques que tu reçois font mal, elles laissent des traces, te rendent sarcastique, acerbe et en dehors du monde. Il n'y a que la musique qui compte. La musique et encore la musique. Tu es un métronome cassé, qui n'est plus en rythme avec le monde... Il faudra bien un jour te réparer, William.

Voici quelques questions pour cerner votre personnage. Vous avez le choix d'y répondre, de créer votre propre question totalement ou partiellement, ou alors de faire une description plus classique de votre personnage.

- Que pensez-vous de l'Entreprise avant de savoir ce qui se passait dedans ?
Elle est partout, immense ou parfois un peu moins célèbre. Mais il n'empêche aqu'elle est partout et cela m'agace. Cette chose mystérieuse, inatteignable qui ne délivre aucun de ses secrets. Depuis longtemps, je rêve d'y pénétrer. Quand viendra donc mon tour ?
- Si vous le savez, maintenant, qu'en pensez-vous ?
/
- Si vous deviez soutenir quelqu'un dans une guerre ouverte, serait-ce Le Diable, L'Ange Gabrielle ou La Faucheuse ? Et pourquoi ?
Je ne suis pas croyant. Donc je me fiche bien des anges, de la mort ou du Diable.
- Pensez-vous que la disparition des Dinosaures est une tragédie ?
Est-ce que vous êtes un journaliste agréé ou vous êtes simplement là pour me faire perdre mon temps ?
- Quel serait votre repas de condamné à mort ?
Des scones et un bon thé.
- Si vous deviez vous décrire, quel serait votre principale qualité ? Et votre principale défaut ?
La qualité, l'intelligence bien évidemment. Et le principal défaut : l'arrogance.
- Vous auriez plutôt tendance lors d'une fête à vous placer au centre de la pièce ou plutôt contre les murs ?
Aucun des deux, je ne mets pas les pieds aux fêtes. La musique jouée y est terriblement agaçante et il y a beaucoup trop de monde pour mon propre bien.
- Quel est votre style de films – séries - jeux-vidéos – lectures – musiques favoris ?
La musique classique est définitivement ma préférée. Je ne regarde pas de films, de séries, ou de jeux vidéos. J'aime les polars, les livres d'énigme, et les livres sur la musique.
- Quels sont vos odeurs favorites ?
L'odeur du bois vernis et des pianos vernis.
- Vous jouez/aimeriez jouer de quels instruments ?
Je joue du violon et du piano. J'aimerais apprendre à jouer du clavecin et tous les instruments passés.
- Vous voulez des enfants, vous marier, avoir des clôtures blanches et adopter un boxer un peu con ?
Aucunement. Je préfère les chats.
- Votre chanson culte et votre chanson honteuse ?
Je n'écoute pas de musique moderne. La culte serait probablement la 9ème symphonie de Mozart.
- Vous trouvez-vous beau ?
Oui.
- Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ?
Un chat noir.
- Vous préféreriez être Hercule Poirot ou Sherlock Holmes ?
Sherlock Holmes.
(wink wink)
- DC ou Marvel ?
De quoi ? (répondez Marvel. Xanax)
- Vous êtes plutôt travailleurs ou paresseux ?
Travailleur.
- Si vous étiez un péché capital, lequel seriez-vous ?
Ceci est une réponse inutile.
- Vous êtes un oiseau nocturne ou un lève tôt ?
Nocturne.
- Quel serait votre journée parfaite ?
Composer, du thé, et des livres.
- Quel est votre fête populaire/religieuse favorite ?
Je déteste les gens, ils m'agacent.
...
...
J'adore Noël.
- Quels sont vos passes-temps ?
Composer, lire.
- Aimez-vous votre métier ?
Plus que tout.
- Auriez-vous une recommandation à faire à l'Entreprise ?
Embauchez-moi.

William est né à Londres, dans le quartier aisé de la ville. La richesse, il connaît, de même que pour la bourgeoisie. Ses grands-parents maternels ont du sang de noble, une fierté qu'ils ont toujours étalé dans la pure tradition anglaise. Une chose que William et son grand frère, Isaac, ont toujours eu en horreur même si cela ne leur a pas empêché d'avoir l'arrogance et le flegme de leurs grands parents. Leur mère était professeure de danse classique ; puis directrice durant un âge bien plus avancé. Bien que stricte, elle n'en restait pas moins joviale et bonne enfant.

Une qualité qui dénotait grandement de l'allure qu'elle pouvait donner devant ses élèves. Pourtant, elle restait la plus appréciée de ses classes. Sarcastique, amusante et motivante. Elle ne voyait jamais un élève comme une cause perdue. Elle cherchait toujours à le tirer vers le haut. Une caractéristique que William a lui aussi aujourd'hui, bien qu'il en paraît le contraire. Judith née Joesbourg était riche, et avait tout pour plaire. Elle pouvait séduire les banquiers, les avocats, les juristes, des personnes de la haute avec un salaire plus que correct.

Pourtant, son coeur a battu pour George Wester, un modeste fleuriste capable de faire des miracles, sûrement dôté d'un pouvoir pour les plantes vertes. Il savait faire des bouquets magnifiques et avait une passion dévorante pour les fleurs. Une bénédiction devenue une malédiction entre les mains de ses deux fils... Grands meurtriers des végétaux, par centaine. George fut très bien accepté par les parents de Judith qui, bien que fiers de leur statut de bourgeoisie anglaise, n'en restaient pas moins heureux que leur fille, leur petit bijou, ai trouvé l'amour. Ou était-ce parce que George les avait, eux aussi, séduit grâce à son sourire mutin et son humour.

Un couple soudé, heureux qui a tout fait pour que leurs deux fils soient le plus heureux possible, même s'ils ne comprenaient pas à quel point s'élevait leur intelligence. De leur union, alors, est né Isaac Wester. Un enfant un peu à part, surdoué et incompris de ses parents et de ses camarades mais pourtant aimé plus que tout. La danse que sa grand mère maternelle, et sa mère a tenté de lui inculquer fut un échec. Son grand père, en revanche, lui a donné le goût de la politique, du droit et sa grand mère paternelle, le goût un peu trop prononcé pour les pâtisseries. Un grand frère qui a tout réussi. 

Huit ans plus tard, William Wester venait au monde. Et il sut ravir ses grands parents. La danse ? Il adorait ça, la musique encore plus. La danse classique, il ne la dansa jamais, pas assez passionné pour en raire sa discipline. Il voulait par contre apprendre le piano et le violon. Il suivait ses cours assidument, apprenait à danser avec sa grand mère pour être le plus beau durant les galas, et se passionnait de récits policiers avec son grand père.

Côté paternel, bien qu'adorant sa mamie gâteaux, il fut considérablement proche de son grand père paternel, celui qui lui appris le mieux à être un rebelle, la bête noire de ses parents. Casse-cou, probablement aventurier, écrivain de contes, pirate et créateur d'histoires incroyables. Son grand-père, Peter, avait probablement tous les métiers du monde. William en a passé des heures avec lui, à être explorateur, pirate, aventurier, détective, navigateur, chasseur de trésors... Il a appris a être un rebelle, à ne pas avoir peur de l'inconnu, de foncer tête baissée, de ne pas avoir honte.

C'est Peter qui lui a donné cette lueur de folie, cette lueur qui le garde tout de même en dehors du monde, une étoile pas tout à fait normale qui ne gravite pas comme les autres. Quand Peter est mort, ce fut un déchirement pour William qui approchait la majorité. Son repère était partit et son côté rebelle explosa. Ce fut dur pour lui, la drogue était une amie, et il envoya tout balader. Ce côté borderline que son grand-père lui avait donné, il le chérissait plus que tout. Il donna de nombreuses sueurs froides à Isaac qui grimpait dans l'échelle sociale et était de plus en plus influent.

Faire en sorte que son petit frère ne se fasse pas tuer était un challenge de chaque instant. Finalement, William s'apaisa enfin à l'âge adulte. Devenu compositeur, ses symphonies avaient beaucoup de succès et il grimpait aussi dans l'échelle sociale, se faisant de plus en plus connaître jusqu'à être célèbre. Finalement, à 25 ans, prodige, il devenait devenait une référence. À force de travail, il s'imposait dans le monde de la musique et accompagnait de nombreux ballets. Enfin, il s'essaya à l'enseignement musical.

Obsédé par la Ultimate Death Company dont il entendait énormément parler, il fini par quitter son Londres adoré et déméneagea à Devil's Paintbrush, une ville au nom atypique qui donnait des envies d'aventures à William qui n'a jamais perdu ce côté-là. Depuis trois ans désormais, il s'est fait une place comme professeur de musique, sans pour autant délaisser les compositions. Il est connu comme sévère, intraitable et donne l'apparence de haïr ses élèves, de ne rien faire pour leur réussite. Mais en vérité, il se bat corps et âme pour qu'il atteigne le sommet.