Bienvenue sur Dear Reaper
Rempli bien ta fiche pour être validé(e)
Nom : Lacroix-Lespérance
Prénom : Eugène
Surnom : /
Age : 23 ans
Genre: Homme
Nationalité : Canadien
Race: Humain
Orientation Sexuelle: Homosexuel
Situation Conjugale: Célibataire
Situation Familiale : Fils unique, proche de ses parents
Situation Financière : Pauvre, vit au jour le jour
Carnation : Teint doré à plâtreux, moucheté de tâches blanches étendues sur l’ensemble du corps
Taille : 1m78
Corpulence : Il serait bon de penser à manger un peu plus de burgers
Cheveux : Châtains méchés de blanc par plaques
Yeux : Noisette, l’oeil droit comporte une tâche bleu glacier dans son iris
Signe distinctifs : - Il est atteint de Vitiligo, ce qui provoque les tâches de carnation blanche sur sa peau et les différences de couleurs de l'ensemble de la capillarité de son corps. S'il vivait très mal cette maladie étant jeune, il a décidé de la magnifier en couvrant son corps de tatouages pour en faire une oeuvre d’art.
- Il a peur de traverser la route.
- Il n'est pas convaincu du fait d'être plutôt beau garçon et s'énerve quand on lui fait un compliment.
Profession : Chasseur de fantôme et de CDNO
Groupe : Vélociraptor
Un cri à pousser ? Des anecdotes ? :- Suit ses propres règles
- Adore le dessin sous toutes ses formes (crayons, peinture, tatouages, graffitis) et en faire l'apaise
- Mange à volonté sans jamais prendre un kilo
- Aime être le centre de l’attention
- Adore les fêtes
- Voit toujours le positif avant le négatif (s'il voit ce dernier)
- Rêve de faire le tour du monde
- Aime faire du skate et en possède un
- Aime beaucoup le patinage sur glace mais n'a jamais eu l'occasion d'en faire
- Le silence le met mal à l'aise
- Hait par dessus-tout l'injustice
- Peut se comporter aussi bien en grand enfant qu'en adulte responsable
Feat : Callum Cashel Joanne - Apriorii
Souriant • Courageux • Rêveur • Passionné • Impatient • Hyperactif • Impulsif • Ambitieux • Honnête • Loyal • Têtu • Humble • Curieux
- Que pensez-vous de l'Entreprise avant de savoir ce qui se passait dedans ? Je n’y ai jamais vraiment prêté grande attention, celle-ci n’étant pas aussi imposante dans mon pays d’origine. Cela dit, certains cas de patients miraculeux ont fait beaucoup parlé d’eux, mais comment imaginé ce à quoi c’est dû ? On se dit juste qu’il sont eu une sacré chance.
- Si vous le savez, maintenant, qu'en pensez-vous ? DES FANTÔMES ! Au début, je faisais pas le fier. J’ai eu beaucoup de mal à me dire que ce n’était pas un long rêve et que tout ceci m’arrivait vraiment. Mais maintenant, je m’y suis plus ou moins habitué et j’ai appris à vivre avec. Je ne compte pas gâcher la deuxième chance qui m’a été offerte. Je la remercie donc, l'Entreprise et surtout La Faucheuse.
- Si vous deviez soutenir quelqu'un dans une guerre ouverte, serait-ce Le Diable, L'Ange Gabrielle ou La Faucheuse ? Et pourquoi ?La Faucheuse, clairement. Ok, elle est venue me rendre visite trop tôt, mais elle m’a offert une seconde chance et m’a filé un boulot.
- Pensez-vous que la disparition des Dinosaures est une tragédie ? Carrément, j’aurais adoré chevauché un diplodocus ou un vélociraptor ! Vous imaginez ? Ou non, mieux, un ptéranodon ! Le kiff total.
- Quel serait votre repas de condamné à mort ? N’importe quoi qui soit italien. Des pizzas, des pâtes, des lasagnes… Si vous avez l’adresse d’un restau italien à volonté, je la veux bien. On pourra y aller ensemble ! J’aime beaucoup la nourriture asiatique aussi. Les sushis, les makis, les gyozas, les yakitoris… Rha, le choix est cornélien.
- Si vous deviez vous décrire, quel serait votre principale qualité ? Et votre principale défaut ?Hum… Je dirais que ma principale qualité est mon sourire. Je crois ? On me dit souvent que je suis souriant, donc bon. Et pour mon principal défaut, je dirais mon hyperactivité. Enfin, à mes yeux, ce n’est pas un défaut, mais mes amis ont souvent du mal à me suivre, haha !
- Vous auriez plutôt tendance lors d'une fête à vous placer au centre de la pièce ou plutôt contre les murs ? Au centre, direct. Et je lance un concours de danse. J’aime voir les gens s’amuser et lancer des défis de toutes sortes pour les voir se surpasser. Les fêtes, c’est bien fait pour s’éclater après tout !
- Quel est votre style de films – séries - jeux-vidéos – lectures – musiques favoris ? Dure question que voilà ! Et j'vais pas me gêner pour y répondre le plus précisément possible.
Pour ce qui est des films, je suis un fan absolu du studio Ghibli. Hayao Miyasaki est un maître dans son domaine et ses films transportent tellement de choses qu’à chaque fois que je les regarde, j’ai l'impression de les redécouvrir.
Niveau série, j’aime celles qui nous surprennent sans arrêt, du style How to get away with murder. J’apprécie aussi beaucoup celles qui nous transportent dans un autre univers comme Stranger Things par exemple.
Je ne joue pas très souvent aux jeux vidéos, même si j’aime ça. Une petite session de Dead or Alive ou Tekken entre amis, ça fait toujours du bien. La danse me prend trop de temps pour que je me lance dans des jeux en solo.
Les bouquins, c’est pareil que pour les jeux, j’aime ça mais je n’y consacre pas beaucoup de temps. Par contre, j’aime tous genres d’histoire, que ce soit du fantastique, du dramatique ou que sais-je encore.
Le dernier mais le plus important : la musique. C’est quelque chose d’essentiel à ma vie. J’en écoute tous les jours et il m’est impossible de m’en passer. J’écoute de tout. Absolument tout. Vous allez me dire que c’est impossible, mais je vous assure. Vraiment tout. Ça part du classique, en passant par le rock, le rap, l’electro (dont l’electro swing), le jazz, la disco, la k-pop… Bref, je vous fais pas un dessin, vous avez compris. Vous pouvez me parler de n’importe quel artiste !
Mais au final et pour résumer plus simplement, je suis super bon public alors je peux apprécier tout et n’importe quoi. Tu veux te faire un ciné ?
- Quelles sont vos odeurs favorites ?La fleur d’oranger. Et de loin. Ça me rappelle ma mère et la maison. Et les crêpes. Et les crêpes, c’est trop bon.
L’odeur salée de la mer aussi. Ça m’évoque tout de suite la liberté.
Oh et la fleur de monoï ! C’est comme les vacances.
- Vous jouez/aimeriez jouer de quels instruments ? Mon père m’a montré deux trois trucs à la basse mais je ne sais pas en jouer pour autant. Si j’avais la patience nécessaire, j’aurais sûrement voulu apprendre le violon et le piano, qui sont mes instruments préférés. On peut transmettre tellement de choses à travers leurs sonorités, ça m’en donne des frissons. Ils sont incroyables.
- Vous voulez des enfants, vous marier, avoir des clôtures blanches et adopter un boxer un peu con ?J’me suis jamais posé la question. J’aime ma vie comme elle est, avec la liberté et les galères qui vont avec. Mais je pense que si je rencontre quelqu’un avec qui je me sens vraiment bien, oui, pourquoi pas se poser ? Par contre, je prendrais un husky ! Et un chat ! Pour les enfants, je ne sais pas. Ça me paraît tellement loin. Et surtout que, entre toi et moi, je préfère les hommes que les femmes, du coup... Tu vois quoi.
- Votre chanson culte et votre chanson honteuse ? Culte :
Crazy de Lost Frequencies & Zonderling. Cette musique, tu l’écoutes quand tu es triste, heureux, quand tu danses, quand tu conduis, quand tu te brosses les dents… H24 en fait. Elle donne de l’énergie et de bonnes ondes.
Honteuse : A mon humble avis, il n’y a pas de chanson honteuse, dans le sens où y en a pour tous les goûts ! Et même en cherchant un peu, rien ne me vient de toute façon.
Mention spéciale :
Un homme libre - La planète au trésor. Ai-je vraiment besoin de justifier mon choix ? Non, mais sérieusement, si tu as un moment de doute dans ta vie, écoute-là. Elle te donne des ailes et te fait foncer.
- Vous trouvez-vous beau ? Joker.
- Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ? Le cheval. La liberté qu’il évoque, sa fougue, son énergie… Ouais, définitivement le cheval.
- Vous préféreriez être Hercule Poirot ou Sherlock Holmes ? Elémentaire, mon cher Watson.
- DC ou Marvel ? DC pour le Joker et Marvel pour Spider-Man, Iron Man et Deadpool.
- Vous êtes plutôt travailleurs ou paresseux ? Bosseur. Bon, d’accord, ça dépend pour quoi, j’avoue… Mais je ne rechigne pas à la tâche et quand il faut faire quelque chose, je le fais. De toute façon, je déteste rester à ne rien faire, autant rentabiliser mes journées !
- Si vous étiez un péché capital, lequel seriez-vous ? Je dirais l’envie. Même si je ne suis pas du genre à jalouser ce qu’ont les autres mais plutôt à me bouger pour l’obtenir par mes propres moyens. La satisfaction personnelle, y a que ça de vrai.
- Vous êtes un oiseau nocturne ou un lève tôt ? L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.
- Quel serait votre journée parfaite ? Je n’en ai pas vraiment. J’aime tout, je prends tout, avec les bons et les mauvais côtés. Et j’aime les surprises, héhé.
- Quel est votre fête populaire/religieuse favorite ? Halloween. C'est le seul jour où on me félicite pour mon maquillage plutôt que l'on se moque de ma maladie. Et j'aime d’autant plus cette fête depuis que je fais partie de la Ultimate Death Academy.
- Quels sont vos passes-temps ? La danse et encore la danse. Et le dessin aussi. Et le skate.
- Aimez-vous votre métier ? C’est une question piège ? La Faucheuse est là ? Franchement, une fois qu’on s’y est habitué et bah c’est plutôt sympa ! Dangereux, certes. Mais j’me sens important, nécessaire. Moi qui aime les aventures et l’inconnu, j’suis servi !
Il aura suffit d’un coup de pouce du destin ou d’un heureux hasard, selon les croyances, pour réunir Béatrice Lacroix et Laurent Lespérance. Le monde de la musique est rude et compétitif. Pourtant, le bassiste et la chanteuse, que rien ne liait si ce n’est la musique, ont décidé de se rapprocher par amour plutôt que de se disputer la première place du concours qui aurait pu changer leur vie et auquel ils participaient chacun de leur côté.
Leur attirance mutuelle s’est en effet très vite changée en amour doux et passionnel, duquel en a résulté un mariage à la fin de l’hiver et au début du printemps, symbole de renouveau et d’un nouveau départ pour les deux musiciens qui avançaient dorénavant main dans la main.
Leur amour inébranlable a donné naissance à Eugène, un enfant mordant la vie à pleines dents. Ses parents lui ont transmis leur passion pour la musique. A leur grande surprise, il s’est plus dirigé vers la musique classique que le style rock qu’ils jouaient. Cependant, ce n’était pas pour leur déplaire et ils furent ses premiers fans lorsque le jeune garçon commença à danser et inventer des chorégraphies dans chaque pièce de la maison. Souhaitant toute la réussite à leur progéniture, ils utilisèrent toutes leurs économies durement acquises pour lui permettre d’entrer dans une des plus prestigieuses académie de danse.
L’enfant s’y épanouissait à merveille. Véritable prodige et rare garçon, il était soit moqué sans retenu, soit admiré et adulé. Les moqueries ne l’atteignait pas, c’est en tout cas l’impression qu’il donnait. Ceux qui se moquaient ne comprenaient tout simplement pas son art.
Mais lorsque la maladie prit place sur son corps, ce fut le début de la fin pour Eugène. Le Vitiligo. Un nom bien compliqué pour un enfant. L’explication est aussi dure à comprendre qu’à encaisser pour le garçon, qui voit son corps se transformer anormalement sans pouvoir rien y faire. Pourquoi lui ? Vivant cela comme une injustice, il se rejette lui-même, va parfois même jusqu'à gratter et griffer ses tâches jusqu’au sang.
Lorsqu’il comprit que jamais il ne pourrait s’en débarrasser et que jamais plus il ne redeviendrait comme avant, il s’isola dans la salle de danse aménagée dans le garage par ses parents, au grand damn de la Roadmaster 1995. Il dansa jusqu’à l’épuisement et les blessures, souhaitant vider son esprit de tout ce qui ne concernait pas la danse. Il voulait s’y perdre complètement.
Ses parents souffrirent tout autant que leur fils en voyant l’état dans lequel cette épreuve le mettait. Ils lui offraient tout l’amour et l’énergie qu’ils avaient afin de l’aider au mieux, mais ils pleuraient eux-mêmes le soir, lorsque leur fils prodige réussissait à se calmer et à trouver le sommeil.
La maladie s’étendait tandis qu’Eugène devait, en plus des moqueries d’avant, assumer sa nouvelle différence. Il y serait sans doute parvenu, le garçon faisant preuve d’un courage à toute épreuve, si un de ses professeurs n’avait pas décidé d’y aller de son commentaire personnel. « Jamais il n’entrera dans un corps de ballet avec une telle tare. » Un commentaire particulièrement difficile à avaler pour le danseur, qui mettait pourtant tout son coeur à l’ouvrage.
Après en avoir discuté avec ses parents et y avoir bien réfléchi, il quitta l’académie. Il ne voulait pas danser pour les autres, il voulait danser pour lui. Si la danse classique ne lui était, selon des adultes aigris et jaloux, plus accessible, il trouverait d’autres styles, qui lui permettrait d’être plus libre. De vivre comme il l’entendait, selon ses propres règles et avec pour seule limite son imagination et son énergie, qui semblaient infinis.
C’est de cette façon qu’il découvrit la danse de rue et l’exploration urbaine. Il pouvait ainsi exercer son art quand il le voulait et où il le voulait. Déjà prodige, il devint exceptionnel. Il attirait le regard des gens comme un aimant, de par son talent ou son physique particulier. Il apprit à maîtriser le plus de styles possibles, passant du Modern Jazz au Swing en un changement de musique.
Pas particulièrement fan des études, il s’était dirigé vers une fac par défaut, là où on avait bien voulu de lui. Et il aurait continué vers un métier lambda qui lui aurait laissé suffisamment de temps pour danser et vaquer à ses occupations si la vie n’en avait pas décidé autrement. La vie, ou le bus. A peine 23 ans et mort parce qu’il s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Il lui a suffit de traverser la route au moment où les freins du bus rendaient l’âme pour rendre aussi la sienne.
Mais La Faucheuse lui offrit une deuxième chance, qu’il saisit sans hésiter et sans non plus vraiment en comprendre la particularité. Tant qu’il pouvait encore danser, tout lui allait. Même s'il lui a fallu un temps d’adaptation à la découverte de sa nouvelle vie et de ce qu’elle impliquait, il a fini par l’accepter et trouve même qu’elle est plus intéressante que celle d’étudiant qu’il avait avant de mourir.