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Intrigue n°1 - BONJOUR C'EST POUR LE COMPLOT !
Les Actionnaires
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Le piège


Intrigue n°1


Il s'en est passé des choses pendant cette réunion de crise. Des insultes, des crises d'aigreur d'estomac, des apparitions imprévus et puis surtout enfin un début de plan. Il va falloir intriguer Vivante, la pousser à réagir pour envoyer un indice et c'est ici que vous rentrez en scène.

@Infinie Darkside, @Abeille Croquemitaine, @Zzeit Zeitlosen et @Marabella-Rose Canterbury c'est à vous de jouer !
Et n'oublions pas nos invités surprises @Jennifer et @Théodore Yéti qui aiderons autant que faire ce peu, et selons leur envie à débloquer la situation.

Les six personnages cités plus haut sont les seuls à pouvoir intervenir dans cette partie de l'Intrigue. Le reste vous serez les bienvenue dans le camps d'Entrainement !

Le sujet est provisoire, le lieu aussi. Nous vous demandons de privilégier des réponses assez courtes, en tout cas ici au moins,et potentiellement sans codage pour fluidifier au maximum l'échange. Nous vous demanderons aussi de signaler par une balise de votre choix l'entré de votre personnage dans le sujet ainsi que son éventuelle sortie. Cette partie de l'Intrigue se clôtureras le 05/02/2020.

Bon courage et bon jeu ! ♥


PUSH ME TO THE OTHERSIDE

Mar 21 Jan - 21:14
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Jennifer
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Jennifer

⛧ OUVERTURE ⛧







Jenny Jen n'avait que faire des soucis du Temps, de la Vie ou des moustiques qui gravitaient autour d'eux en bourdonnant leurs jérémiades à deux balles. Bouhou pas de mort. Bouhou la vie éternelle. Bouhou la surpopulation. Il ne pouvaient pas tous sauter de joie comme des débiles, attraper une vodka et faire un saut à l'élastique sans élastique comme les gens normaux ? Qu'est ce que ça pouvait leur foutre que le monde s'écroule à ces imbéciles heureux ? Lui il était prêt. Prêt à le regarder s’effondrer sur lui même. Pare qu'au fond il s'en foutait terriblement, pourquoi penser aux vivants quand pour la première fois dans cette éternité factice qu'il s'était construit la Mort lui tendait les bras ?

Bien-sure qu'il s'avait où était Vivante. Bien-sure qu'il ne leur dirait rien. Il était immortelle alors pourquoi parler ? La souffrance ? Il voyait ça comme un jeu de rôle qui avait mal tourné. La souffrance il l'avait connue dans sa prison aseptisée. La souffrance c'était de se noyer doucement, tout doucement, à cause de poumons foireux, tout-juste bons à s'obstruer tous seul plutôt qu'à fonctionner ne serait-ce qu'une fois correctement. La souffrance c'était d'avoir été à peine assez valable aux yeux d'une grande brune dépressive ou d'un tyran roux qui abusait de la caféine, pour avoir le ne serait-ce que le droit de sentir ce que ça fait, de serrer quelqu'un dans ses bras.

C'est pour tout-cela qu'il les tenait responsable. C'est pour tout-cela qu'il ne trahirait jamais Vivante. Jen était rarement en colère. C'est à dire qu'il ne connaissait pas beaucoup de sentiments. Il en avait juste des souvenirs flous. Mais être ficelé sur une chaise au milieu d'une pièce qui lui donnait la nausée, avec 5 trouducs pour lui sortir les vers du nez dont deuxs qu'il avait rangé dans la case "amicale", prête à le torturer, ça outrepassait un peu la limite de son effrayante neutralité. Pourtant le brun, engoncé dans sa marinière et sa veste à manche coupées en cuir à pique depuis plus de 24 heures, ne se départi pas de son étonnant flegme à tout épreuve. Non il affiche même un sourire courtois, commercial, et carnassier à quiconque pose les yeux sur lui.

Et alors que sa baby-sitter préférée passa la porte, il s'en donna à cœur joie de faire racler les pieds en métal de sa chaise sur le béton brut de la grande salle de réunion d'un geste brusque. Le son crissa dans la pièce gigantesque et vie et chaque résonance discordante qui lui revenait à l'oreille ne faisait qu'agrandir le sourire qu'il arborait. Puis, il planta son regard acerbe dans ceux de la jeune femme aux cheveux rosés et annonça sur un ton chantant :

- Aloooooooors Mara-Jolie ? C'est comment l'éternité ? Aussi effrayant que tu semblais le croire ? Pourtant ça ne fait que quelques heures ~ J'espère que tu n'avais pas prévu d'overdose ce soir, tu te réveillerais surement cou-ver-te de vomis. Moyen glamour hein ?




@Marabella-Rose Canterbury
 



Mer 22 Jan - 21:34
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Marabella-Rose Canterbury
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J’avais connue la fatigue, le besoin irrépressible de vouloir dormir et de fuir l’intégralité des responsabilités qui m’avaient été incombé par mon envie fugace, improbable, d’être plus que ce que j’avais toujours été. Pourtant rien n’était comparable au point critique que mon corps avait semblé vouloir atteindre. L’idée même de boire un seul café me donnait la nausée, alors je me contentais de mâchouiller continuellement des chewing-gums énergisants qui a défaut de réellement fonctionner me permettait au moins d’utiliser un des muscles de mon corps continuellement. Nous en étions donc là, à peine trente-sept heures quarante-deux que j’étais rentré de ma formation intensive dans l’Otherside, pas même deux jours, pourtant j’avais l’impression d’être bloqué depuis un mois dans cette situation insupportable.

Après la réunion et alors que Zzeit m’avait rejoins, nous n’avions plus trouvé le moyen de nous quitter. La nuit fut blanche, passé à Cuir et Moustache au sein même de son bureau pour un temps. Nous avions besoin de cette période, bien trop courte, à deux, pour ne pas craquer. De nous retrouver et de laisser de côté ce qui était entrain de se passer. Mais il avait bien fallut sortir, sans avoir dormis un seul instant.  Il y avait eu tellement de chose à gérer que je n’arriverais sans aucun doute pas a énumérer tous les papiers, toutes les directives que nous avions dû donner. Chacun des gradés de l’Ordre, chacune des brigades, tout le monde était sur le pied de guerre dès lors que nous avions de nouveau passé la porte de son bureau. Personne n’avait fait la moindre réflexion, bien qu’il y avait eu des regards entendues, ce n’était dans tout les cas pas le problème de chacun actuellement.

Le lendemain matin j’avais réussis à me dégager vingt minutes pour prendre une douche promise, soigner les blessures et les bleus sur mon corps offert par les quinze jours passé dans la boue, coiffé mes cheveux et prit une tenue plus confortable. j’avais abandonné l’idée même de porter mon uniforme de Commandante tant que je n’irais pas entraîner nos recrues de quelques jours, espérons le, au sein de l’Otherside. Mon dévolu s’était jeté sur une chemise overzize quadrillée grise anthracite et verte sapin sur un débardeur noir et un leggings huilé assortie. Rien de plus simple, au diable le professionnalisme je n’avais pu le temps pour ça. Mes cheveux tressés dans une unique natte haute, posé au milieu de mon crane accompagnait chacun de mes mouvements alors que mes cuissardes claquaient sur le carrelage glaciale du bunker ULTRA secret.

J’avais était habilité à beaucoup d’interrogatoires, l’ont m’avaient enseigné en détail comment effectuer de la torture psychologique ou physique sur le plus dur des criminels soupçonnés et je n’avais jamais eu aucun scrupule à le faire. Cependant avec @Jennifer cela serait différent, déjà parce que j’avais une affection stupide et improbable pour ce crétin, mais aussi parce qu’il n’était pas du genre a avoir peur de la douleur ou à trahir sa chère Vivante. Et aussi invraisemblable que cela pouvait paraître, il serait sans aucun doute le plus grand défis de ma courte carrière.

Ils s’étaient relayé cette nuit, pour ne pas le laisser dormir, et c’était à mon tour d’agir. Quand je pénétra dans la salle, nous étions seul. Attaché, il faisait déjà un bruit insupportable, raclant les pieds de cette immonde chaises à ce sol glaciale de la salle de crise.

- Aloooooooors Mara-Jolie ? C'est comment l'éternité ? Aussi effrayant que tu semblais le croire ? Pourtant ça ne fait que quelques heures ~ J'espère que tu n'avais pas prévu d'overdose ce soir, tu te réveillerais surement cou-ver-te de vomis. Moyen glamour hein ?

Quel sombre connard, comment osait-il faire référence à ça ? Je resta quelques instants silencieuse avant de déposer doucement les dossiers qui chargeait mes bras sur la table. Tous sans aucune exception lui était tout spécialement consacré. Un instant encore pour pincer l’arrête de mon nez avant de me retourner vers lui et de pousser violemment sa chaise au sol. Je l’observa s’effondrer, cela devait faire assez mal en somme toute, avant d’aimablement m’accroupir face à lui et d’attraper son visage.

- Bonjour Jenni. Je n’ai pas vraiment le temps, cependant si tu veux qu’on parle d’overdose j’ai plein de truc à t’injecter de disponible. Ça te rappellera de bon souvenirs d’hôpital, non ?

Ma voix était posé, maternelle. Je m’étais adressé à lui en bon français, le même que Vivante m’avais apprit tout le long de mon enfance.

- Alors, dis moi, elle était comment ta nuit ?
Jeu 23 Jan - 16:46
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Jennifer
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Jennifer




Jen ne connaissait pas réellement les sentiments. Il savait simplement les décrypter chez les autres et gardait un vague souvenir de ceux qu'il avait connu dans ce qu 'il considérait alors comme une vie antérieur. Une vie qu'il souhaitait simplement oublier car il l'avait sans nul doutes détestée. Et sur le visage de Mara il décryptait la colère, la fatigue, l'agacement, et peut être déjà une pointe de culpabilité. Avait-elle seulement conscience qu'elle était si facile à lire ou étais-ce toutes les fois où celle-ci l'avait pris par la main, comme un jeune enfant, qui l'avaient rendu clairvoyant. Jen s'en fichait. Jen lui en voulait déjà terriblement. Il lui en voulait parce qu'il n'avait pas dormi. Il lui en voulait parce qu'elle obéirait sans poser de question. Il lui en voulait car même lui, un signataire, avait plus de libre arbitre qu'elle. Lorsqu'elle se pinça l'arrête du nez il compris que sa réaction serait violente. Mais c'est pertinemment ce qu'il attendait. C'est tout  ce qu'il cherchait. Car quand Jen souffrait, il existait. Alors lorsque la chaise bascula, le maintenant pendant quelques fractions de secondes, dans une chute libre sans poids pour le retenir, il afficha un sourire satisfait avant de sciemment se mordre la langue jusqu'à l'impact. Sec. Violent. Il senti le bois du dossier craquer sous son poids et une violente douleur l'envahir lorsque sa tête toucha mollement, mais dans une rapidité étourdissante, le sol en béton du bunker. Il saignait et il aimait l'odeur du sang. Il aimait son gout. Et il aimait sentir, ce liquide chaud se répandre doucement dans ses boucles ébènes mêlées à la poussière blanchâtre de la grande pièce d'urgence. Tout ça pour Vivante. Tout ça pour ces cons d'êtres humains. Ces idiots. Ces incompétents. Lorsque la commandante posa ses mains sur ses tempes avec une grande douceur, trop grande, un rire lui échappa alors dans le gargouillis ferreux de sa bouche. Un rire triste. Un rire vide, vide comme lui, vide de sens. Car toute cette histoire soyons honnête, n'avait aucun sens. Sauf celui que Vivante lui donnait.

- Oh pitié Mara ne me fait pas rire. Tu as tout le temps de ce monde. Tu le baises dès que t'en as l'occasion. Tu ne sais pas ce que c'est de le voir t'échapper des mains... Toi tu avais la chance de lui échapper à lui et t'as clairement préféré appartenir à ce connard. Moi j'ai vendu mon âme pour espérer en avoir. Qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ? T'avais un ticket gagnant de loterie et tu l'as rendu. C'est si difficile de voir la réalité en face où tu crois réellement à tes mensonges ?  

Et alors que goutte à goutte ce qui étaient si vital pour d'autre lui échappait à lui, il se racla la gorge, avec toute la fierté qui lui restait, pour le lui cracher au visage. Grinçant. Vexant. Acerbe. Il s'attendait aux coups. Et les encaissa malgré tout le cœur qu'elle y mettait. Il les méritait il le savait. Mais il savait aussi qu'il était trop utile à @Théodore Yéti pour mourir ici. Il savait que Vivante le sauverait. Il savait que tout cela n'était qu'un défouloir idiot. Et plus encore il savait qu'il ne craquerait pas. Alors chaque coup était un rire. Chaque cri était un encouragement. Il était trop curieux. Il s'en délecta comme un alcoolique en manque de jack s'enfile un mauvais bourbon en espérant combler un genre de manque affectif. Il voulait savoir jusqu’où elle était capable d'aller après tout, maintenant qu'ils s'étaient engagés sur cette voie...

Et le silence retomba, lourd, anxiogène. Seul sa respiration saccadée et sifflante subsistait. Couvrant de loin tout les autres sons. Couvrant de loin la colère de Mara. Sa tête bourdonnait et bouillonnait. Ses poumons déjà lui faisaient un mal de chien, quand au reste de son corps il n'arrivait plus vraiment à situer d'où venaient ces douleurs. Mara n'était pas montée aussi rapidement en grade pour rien. Elle était très douée, trop, pour la torture. Quand enfin elle cessa de le frapper à répétition dans les côtes il repris son air à grande goulée, lui qui était désormais si facile à respirer. Toujours secoué par son étrange folie il repris :

- Quoi... les soirées avec Teddy-chou sont si floues dans ta mémoire chérie ? Je t'ai pas attendu pour m'injecter l'entièreté d'une saison de breaking bad tout seul. Je peux avoir un café ?

Il afficha un sourire. Un genre de sourire d'enfant terrible avant de lui tirer la langue en riant. Il savait qu'il réussirait à lui faire quitter la pièce. Il savait qu'il gagnerait à l'affect.


- J'ai passé une nuit merveilleuse, merci de t'en soucier Mara-Chérie. Et toi ?   C'était sympa d'être le kleenex de ton supérieur, encore une fois ?  




@Marabella-Rose Canterbury
 



Dim 26 Jan - 18:19
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti
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Hilares tu avais observé les événements de ces derniers jours. Tu t’étais délecté du spectacle que tu attendais voilà si longtemps. Tu avais été, fut un temps, le préféré de Vivante. Alors. Froidement tu avais entendu ses confidences. Tu étais de ceux à qui il faut dire les choses pour que tu puisses en tirer le meilleur profit. Ta sœur n’étais pas ainsi. Alors contrairement à elle, contrairement à tout les autres, toi tu savais ce qui devait se passer et toi, toi seul, serait prêt. Toi, Théodore, tu avais attendu patiemment, tu avais ordonné, fais marcher tout tes sbires pour ces prochains moments. Et tandis que l’Entreprise, balbutiante, était dans les affres de la terreur, tandis que tu connaissais parfaitement le grondement qui régnait entre les murs, entre ces grandes façades, tu attendais patiemment de ton penthouse que quelqu’un te demandes. Car tu savais parfaitement qu’ils auraient besoin de toi, tu étais le seul dans la confidence a avoir un aussi grand réseau, le seul a pouvoir les aider à la localiser. Dès lors quand tu avais entendue que ta sœur était rentré de son camp dans la boue, quand tu avais eu ouïe dire de leur fabuleuse réunion de crise tu t’étais juste préparé à recevoir la visite de n’importe lequel de ses idiots. Et de tous ceux qui devait apparaître dans ton appartement c’était le grand Zzeit qui t’avais donné l’honneur de sa présence. Tiens, tu avais donc souris, la situation était tant désespéré qu’il était venu en personne. Il avait même raflé au passage ta bouteille de whisky, extrêmement cher.

- Je sais que tu sais que je sais que tu sais. Demain, 9h, tu connais le chemin du Bunker.

Bien. Le lendemain tu avais enfilé ton long manteau de laine marron, sur ton jean noir, ton t-shirt noir, tes basket à 1 000$ tout aussi noir, puis tu t’étais rendu dans l’ULTIMATE Death Company, un sourire au lèvre tu étais allé jusqu’à Cuir et Moustache, avait passé avec décontraction toutes les portes, comme si tu étais invisible au yeux des autres, avant de descendre les marches du Bunker ULTRA Secret. Pas besoin de guide, tu trouva sans problème la salle de crise et sans faire de bruit tu passas les lourdes portes de fer. Puis tu l’a vu, si belle dans sa colère, ta chère sœur entrain de frapper à plusieurs reprises, debout, tremblante, les côtes de Jennifer. Tu entendus ce qu’il lui disait, tu te retiens de rire, et tu l’observas, les jambes sûrement brûlantes des coups qu’elle venait de lui asséner, oh oui tu n’en perdis pas un seul instant, se pencher de nouveau devant lui et attraper les cheveux du Signataire pour relever son visage vers elle.

- Tu crois qu’on est entrain de jouer là Jennifer ? Tu crois que je rigole avec toi ? Ne me raconte pas de la merde, laisse passer des répliques acerbes. Tu crois que tu vas me blesser ? On a plus le temps, on ne rigole plus. Vivante nous a tous abandonné, tu le comprend ça ? Alors balance là.

Elle se releva, s’en même te voir, avant de lui offrir, encore, un coup de pied qui eu pour vent de le faire cracher de nouveau du sang. Puis tandis qu’elle s’accoudait à la table, tandis que tu voyais d’ici son trouble, sa respiration haletante, les larmes qui perlaient au coin de ses yeux, tu savais parfaitement que Marabella-Rose était profondément blessée, touchée au vif. Oh oui, tu n’avais pas choisi Jennifer pour rien.

- Tu me juges pour ma loyauté, mais tu fais quoi avec Vivante toi ? Tu crois qu’elle va venir te sauver ? Je te le jure Jennifer, je te le jure que je cramerais toutes les épervières orangés de cette foutu ville pour trouver la tienne si tu ne parles pas.

Et alors tu explosas de rire tout en descendant les escaliers avec lenteur. Tu frappas quelques instant dans tes mains et tu les surplombas de toute ta hauteur. Ta sœur, déjà, devenait blême en te voyant approcher, d’autant plus quant tu te retournas de pas félins vers le jeune homme pour relever sa chaise et lui éponger, tapotant doucement avec un mouchoir de soie, le sang sur son visage.

- Eh bien Mar’, tu n’y vas pas un peu fort avec notre ami ? Tu ne te souviens pas du plaisir qu’il t’as donné ? Je me souviens très bien de tes hurlements, et ce n’était pas il y a si longtemps.

Tu savais qu’où qu’il puisse être il entendais forcément cette conversation. Et a vrai dire, actuellement c’était surtout lui que tu avais envie de faire sortir de ses gonds. Puis tu la rejoins, déposant avec fraîcheur un paquet à peine ombragé de cachets devant elle tout en lui faisant un clin d’œil charmeur.

- Livraison spécial, je me disais que tu en aurais besoin. Et avant que tu te demandes, c’est @Zzeit Zeitlosen qui m’a demandé de passer. Alors, aujourd’hui c’est toi qui fais le sale boulot ? Tu l’as trop épuisé hier soir ?
Dim 26 Jan - 19:59
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Zzeit Zeitlosen
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Je n'avais pas pour habitude d'utiliser mes pouvoirs. D'ailleurs la vérité c'est que : la plupart du temps je me laissais le temps de l'improvisation. Je détestais tout prévoir. Je détestais cette place étrange de spectateur que Dieu Tout Puissant puis ma teigne de sœur m'avaient attribué. Car si il était rassurant pour certain.e.s que tout soit réglé comme du papier à musique, tout cela n'était que d'un ennuie mortel pour moi.

Si la compagnie de Mara ne m'avait pas manqué depuis son retour de l'Otherside, le manque de sommeil lui se faisait plus lourdement ressentir après tant d'heures à veiller, les yeux rivés sur le globe terrestre. Et si Vivante s'était barrée sur une autre planète ? Elle en était parfaitement capable, mais la bougresse aimait bien trop les glaces et les viennoiseries pour cela.  Et il était clair qu'elle n'était pas allé se cacher dans l'Otherside. L'entreprise avait déjà ratissé au peigne fin l'ensembles des contrées de ce triste monde. Il ne restait que la terre. Il ne restait qu'un endroit rempli de musées, d'artisanat et de cochonneries gustatives. Vivante ne s'épanouissait que dans la cuisson au beurre et les langues latines. J'aurais aimé parier sur Paris, mais c'eut été bien trop prévisible de sa part pour qu'elle fasse ce choix.

Un soupir de plus lâché sur le pouce, un énième café arrosé au whisky et une cigarette. Je descendis les marches qui séparaient mon placard de bureau du bunker ultra secret avec un flegme presque Britannique. J'avais laissé mon énervement de côté. Je me contentais d'attendre. Ces quelques précieuses heures passées avec Mara, si elles ne m'avaient pas reposé le corps, avaient au moins pansé mon esprit. C'est donc en toute neutralité que d'un claquement de doigt je fis valser les deux lourdes portes à battant du Bunker.  

- Eh bien Mar’, tu n’y vas pas un peu fort avec notre ami ? Tu ne te souviens pas du plaisir qu’il t’as donné ? Je me souviens très bien de tes hurlements, et ce n’était pas il y a si longtemps.

Pardon ? Immédiatement et comme par réflexe je sondais l'esprit de Mara puis celui de cette petite raclure de Théodore. Je n'y trouvais que de la gène, une colère sourde et de la peur pour l'une quand chez l'autre je de décelais que sadisme et complot. Ce que je pouvais détester ce gamin. Déjà les nerfs à vif, j'attendis la suite sur le pas de la porte au plus haut des gradins de l’amphithéâtre. Est ce que j'avais l'espoir vain qu'il se rattrape d'une quelconque manière ? Non. Surement pas. J'attendais simplement qu'il m'offre une raison valable de le pendre avec ses propres tripes au beau milieu de l'estrade.

- Livraison spécial, je me disais que tu en aurais besoin. Et avant que tu te demandes, c’est @Zzeit Zeitlosen qui m’a demandé de passer. Alors, aujourd’hui c’est toi qui fais le sale boulot ? Tu l’as trop épuisé hier soir ?

C'était une raison suffisante. Un simple revère du poignet suffit à mon rang d'Entité pour arracher un siège de sa ranger et le balancer à toute vitesse à la tête de ce petit connard patenté. De peu je ratais ma cible, quelques millimètres tout au plus, avant de descendre en silence les marche de la grande pièce un rictus frustré sur le visage. Avant de marcher lentement jusqu'à lui. Puis une fois à sa hauteur j'affichais un sourire satisfait. Au moins il était à l'heure. Puis, j'époussetais sa veste beaucoup trop chère pour lui dans le plus grand des calme, pour lui arracher froidement sa saloperie des mains et la ranger soigneusement.

- Bonjour Théodore.

Je n'attendais pas sa réponse. Subitement je me saisis de l'arrière de son crâne pour le projeter au sol avec toute la force dont j'étais capable et écraser le talon en bois d'une de mes chaussures sur les doigts de sa main droite jusqu'à les entendre craquer comme la carapace d'un escargot au mauvais endroit, au mauvais moment.

- Je te prierais de ne pas faire ton petit commerce dans l'entreprise et d'être au moins une fois dans ta vie à la hauteur de ce qu'ont te demande d'être: un putain d'indic. A moins bien-sure que l'idée de servir d'ornement à cette bien triste pièce ne te fasse écho. Il parait que la tendance est au pourpre cette hiver.

Jen comme l'on pouvait s'y attendre explosa à nouveau de rire alors que je décelais dans le regard de Mara une pointe très prononcée de dégoût. Mais je refusais de m'admettre à moi même que j'en étais probablement la cause.  

- Alors, on en est où ?


 
Lun 27 Jan - 22:43
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Marabella-Rose Canterbury
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Marabella-Rose Canterbury
La souffrance ne tarit jamais, elle s’accentue, complimente la vie, la baigne et la berce dans une valse funeste. La souffrance m’accompagne en chaque instant, avec la honte, la peur, la colère. Et toujours, lancinante, virulente, elle se fait ressentir au point, parfois, de me laisser dépérir. Je me serais laissé gagné par la mort. J’aurais laissé tomber l’intégralité de ce monde, mes sentiments, mes afflictions, mes peines et mes espoirs. J’aurais oublié mon supérieur, ma famille, mon travail, et tout le reste. J’aurais entrepris de disparaître, de tout quitter, avec tant de facilité que j’en étais déconcerté. Oui aujourd’hui, à cet instant T, je serais morte sans sourciller. Mais c’était impossible, c’était bien trop biaisé et maintenant il fallait que mon cerveau se remette à marcher. Brusquement le cycle se remit en route, la circulation et les battements reprirent puis une affreuse envie de vomir me gagna, brûla mes lèvres et mon œsophage.

J’observai le paquet quand il rentra en scène, indirectement, avec une envie folle de l’avaler en entier et sur le champ. Mais je ne pouvais pas faire ça, pas devant eux. Pas encore une fois, pour ne pas entacher tout ce que j’avais entrepris au travail, tout mes mensonges que j’empilais doucement pour le rendre fier, pour être à sa hauteur. Alors je resta silencieuse, amorphe tandis que Théodore faisait seulement du Théodore. Et quand la chaise vola, quand elle faillit atteindre la tête de mon frère je ne su que très peu ce qui me retiens de hurler de toute mes forces. Je ne réussis à réagir, je savais que sa réaction serait violente, mais qu’aurais-je pu faire ?

Il était mon frère, lui était mon supérieur. Ils étaient deux pans de ma vie entière et si j’aurais dû en sacrifier un ça n’aurait jamais pu être Le Temps. Comprenais-je sa réaction ? Étais-je seulement capable de l’accepter ? Absolument pas, et ça ne serait jamais le cas, néanmoins il n’était ni de mon devoir ni de ma capacité de remettre ses actions en questions, pas comme ça, pas maintenant. La situation était critique, bien, mais Théodore n’avait rien à voir la dedans. Alors le dégoût, la peur, la tristesse et la honte devait transparaître sur mon visage tandis que j’observais la scène. J’avais envie de l’arracher de là, de leur hurler dessus, encore plus fort que les hurlements déchirants de Théodore, de les secouer et de partir très loin, de ne plus jamais me retourner.

- Il s’agit de mon frère…

Avais-je murmurée tremblante, plaintive en m’agenouillant devant Zzeit au côté de Théodore. Mais je ne m’entendais qu’à peine, aussi peu que je me vue enlever doucement, avec une tendresse et une peur mélangé la chaussure de Zzeit de la main de mon frère, qui secouait de spasme de douleur continuait à gémir dans un bourdonnement incessant. J’attrapai la main de mon supérieur et l’amenai à mes lèvres pour l’embrasser, autant pour le calmer que pour me persuader encore une fois qu’il avait eu raison, alors que je sentais que des larmes impromptues roulaient sur mon visage, défiguraient mes traits et le calme que je m’étais efforcé de gagner. Le masque se fissurait, Jennifer sombrait dans l’hystérie en bas-fond et Théodore hurlait autant qu’il rigolait. Je cru que j’allais tomber dans les pommes alors que je me retourna vers mon frère, enlevant ma chemise pour l’enrouler autour de sa main totalement brisé. Je n’étais même pas certaine qu’elle s’en remettrait.

- Tu es en colère, connard, parce que tu n’as pas assez pu voir en sondant mon esprit ? Je t’envoie la vidéo avec plaisir. Mais si c’est parce que ma précieuse sœur s’est tapé autant de gens avant toi, je ne peux pas y faire grand-chose, vieux.

Sa voix était brisé, insupportable, alors qu'il le provoquait encore, alors que son visage était transpercé par la douleur et par la colère. Zzeit aurait pu le tuer, si nous n’avions pas eu besoin de lui et cela m’apparaissait tellement tristement à cet instant que je dû me lever, courir jusqu’à la porte dérobé pour vomir juste devant la salle de crise. Je reste ainsi quelques minutes avant de revenir, blanche comme je ne l’avais jamais était, tenant à peine debout, ignorant la chaise distordu qui avait roulé jusqu’au visage de Théodore. J’attrapai le bras de mon supérieur, et suppliant silencieusement, le visage tourné vers le sol je l’amena à l’écart.

- Je… Je…

J’étais incapable de parler plus, j’étais incapable de faire quoi que ce soit. Je sentais mon cœur battre à tout rompre alors que je déglutissais, alors que je comptais, presque à vois haute, pour reprendre une contenance. Mais ça ne suffit pas alors je me mise de nouveau à genou devant lui, me recroquevillant pour ne pas sombrer plus.

- Je n’ai pas encore de résultat avec Jennifer, mais… Je ferais ce que vous penserez qu’il est bon de faire en pareille situation, Monsieur.

Le vous, la distance, m’éloigner de tout ça, laissez les larmes couler encore et encore, perdre totalement toute contenance. Rien n’aurait pu être pire. Et pourtant, pourtant, s’il sondait mon esprit à cet instant, il aurait pu savoir que jamais je ne pourrais cesser de l’aimer, que jamais je n’avais autant eu besoin de ses bras que maintenant.
Mar 28 Jan - 9:04
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Infinie Darkside
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– Ça suffit, maintenant.

La voix d’Infinie n’en était pas moins douce qu’elle était terrible, et d’autant plus terrible qu’elle résonna à l’unisson. L’habituelle impression de chaleur qui accompagnait ses apparitions souffla comme un vent de canicule, sec et brûlant. Elle se tenait au centre de la salle, visage figé comme un masque mortuaire, fixant un point perdu dans le lointain. Elle était accroupie aux côtés de Théodore, réparant ses os pulvérisés, et elle examinait l'état de Jennifer; si elle ne portait aucun des deux dans son cœur, ils étaient des cartes maîtresses dans le vaste jeu de Daemon qui n’attendait que de pouvoir les abattre comme un coup de poker quand le moment serait venu. Elle posait une main sur l’épaule de Marabella-Rose, un contact spontané, irréfléchi, qui se voulait un geste d’apaisement. Et enfin, les bras croisés sur sa poitrine, elle plongeait dans les yeux reptiliens de son frère un regard abyssal de noirceur où flambait un incendie terrible.

– Une fois mon rôle joué, je n’ai plus à me mêler de ce que toi et Vivante décidez concernant l’existence des êtres vivants. Mais je ne peux pas tolérer une seconde de plus que tu t’amuses aussi impunément à torturer les vies que je donne.

Cette Infinie-là était désormais seule, les autres s’étant évaporé aussitôt leur tâche accomplie. Et cette Infinie-là vibrait d’une rage sourde. Elle jeta un regard circulaire à la pièce, à celles et ceux qui l’occupaient, un signataire, un humain, une née-vampire et deux autres Entités. La grimace de dégoût qui déforma son visage parfait venait du fond de ses tripes.

– La perfidie et la cruauté dont sont capables les humanoïdes me rendent malade. Ça fait de grands discours sur la conscience, l’humanité et la culture, mais vous êtes les plus vils et les plus abjects des animaux dessinés par mon père. Et je ne suis pas mieux.

Elle avait devant elle, résumé en cinq personnes, tout ce qui la répugnait chez ces races-là, tout ce qui l’avait poussé à se cloîtrer chez elle, limitant son interaction avec le monde extérieur au minimum syndical, tout ce qui lui pesait si lourd qu’elle avait l’impression de ne jamais réussir tout à fait à se sortir des sables mouvants qui tentaient de l’entraîner vers le fond. La manipulation. Le délectation de la souffrance d’autrui. La détresse psychologique. Le désespoir. La haine. La folie.

Un frisson incontrôlable remonta le long de son échine. Une larme, une seule, roula sur sa joue dans le sens inverse et quitta son menton pour venir marquer le béton dur et froid d’un petit rond sombre.

En deux pas elle se plantait devant Jennifer et se laissait absorber par ses yeux cernés, navigant dans les méandres de son esprit en retenant son souffle comme devant un charnier puant.

– Vivante a posé un sort sur ses pensées. Un verrou mental pour nous empêcher d’accéder aux informations que nous cherchons. Tu le savais très bien, n’est-ce pas, mon très cher frère? Tu as passé la nuit ici à l’interroger, tu es de loin le plus puissant de nous trois, mais le verrou est toujours là. Tu n’as pas réussi à le faire sauter avec ta magie et tu penses pouvoir lui arracher des réponses par la force et la douleur? C’est un signataire, Zzeit. Une création damnée de mon mari. Tu ne pourras rien tirer de lui. C’est un être qui n’a plus rien à perdre.

Seul Daemon aurait pu avoir le pouvoir de faire parler Jennifer, en lui susurrant l’ordre comme il savait si bien le faire avec ses petits jouets de signataires. Elle ne savait pas si plus de deux millénaires de mariage avaient fait déteindre un peu du Diable sur elle, mais même si c’était le cas elle était absolument impuissante à faire quoi que ce soit. Et Daemon était trop content de voir l’Univers courir à sa perte et l’Entreprise vaciller sur ses fondations pour accepter de les aider. Il n’y avait qu’elle, encore une fois, pour piétiner ses résolutions et se précipiter au-devant du danger dans l’espoir fol et naïf de sauver le monde. Infinie, la petite fille parfaite qui veut toujours faire plaisir. Trop bonne trop conne, c’est bien comme ça qu’on dit?

Soudain abattue, elle se laissa tomber sur une chaise tirée du néant. Théodore continuait à vagir lamentablement dans son coin, mais elle préférait ignorer son existence tant elle tremblait de l’envie pure et simple d’effacer son petit visage narquois et sa petite âme crasseuse de la surface de la Terre.

– Regardez-nous. Regardez-nous, enfin. Quel spectacle pitoyable. Vivante doit bien rire de nous.
Mar 28 Jan - 11:01
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Zzeit Zeitlosen
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J'étais près à empaler la tête de ce petit con à répétition et pour le reste de l'éternité jusqu'à ce que Vivante ramène son cul ou que mon cher père nous fasse tous exploser uns à uns. Je ne l'aurais laissé respiré que pour entendre le sang dégouliner de sa bouche dans un gargouillis infâme et grotesque. Je détestais ce gamin plus que beaucoup d'êtres humains. Car il était pire que les autres et personne ne voulait le voir. Lorsque dans un rire mêlé de cris stridents et gutturaux, il s'échina à jeter de l'huile sur le feu avec son venin de petite connasse pré-pubère, je n'étais pas loin de lui arracher la tête à mains nues pour en faire mon nouveau presse-papier.

Mais soudain un contact. Celui de Mara. Sa douceur. Sa chaleur comme sa fraîcheur. Son odeur.  Déstabilisé le temps d'un battement de cils je la laissait soulever ma chaussure et embrasser ma main dans une position de soumission qui m'arracha presque un haut le cœur. Alors c'était ce que je lui inspirait. De la peur ? Ce n’était pas la première fois que je lisais l'horreur dans les yeux de Mara, mais c'était la première fois que je réalisais que j'en étais la cause.

- Mara je... ?

Pardonne moi. Je l'ai fait parce que je t'aime. Les mots étaient simple mais les exprimer passait les frontières du possible pour moi. Je me contentais, fou de rage de fixer Théodore qui gémissait à terre en me demandant sincèrement depuis quand le Temps était aussi faible. Assez faible pour aimer. Mais je n'étais absolument pas en état de faire de l'introspection. D'autant plus que : Je n'avais pas le temps.

Sans crier gare la lueur et la chaleur étouffante d' @Infinie Darkside irradièrent la pièce comme un soleil de midi, m'arrachant au passage un rictus désapprobateur et un soupir lourd de sens. Ma grande sœur avait le chic pour toujours bien choisir ses entrée. 5 infinies en même temps ? Se croyait-elle dans un Broadway ? Avant que je ne puisse protester la bougresse avait soigné les deux idiots, tenté de réconfortait Mara et jetais sur moi le regard le plus accusateur qui soit.

– Une fois mon rôle joué, je n’ai plus à me mêler de ce que toi et Vivante décidez concernant l’existence des êtres vivants. Mais je ne peux pas tolérer une seconde de plus que tu t’amuses aussi impunément à torturer les vies que je donne.


Impunément ? Pensait-elle que je prenais du plaisir à devenir la pire des monstruosité de cette fichue planète aux yeux de Marabella ? Je fulminais sans dire mot. Car au fond elle n'avait pas tord. Il y avait une grande part de gratuité dans ce que je venais de faire subir à cette sombre-merde de petit dealer à la con. Mais je refusais de perdre la face. Pas devant Infine.

- Excuse moi d'essayer de rattraper tes erreurs. Tu as vraiment des goûts douteux en matière de création.

J'étais vexé. Et j'avais un égo surdimensionné. Mais au moins je l'admettais. Enfin, je me l'admettais. Je tachais de ne pas plus retourner mon nez lorsqu'elle m'expliqua à quel point j'avais perdu  mon temps en interrogeant ce pauvre dégénéré de Jennifer. Je tapais une une coquille désespérément vide. Mais j'étais moi même trop désespéré pour vouloir l'admettre.

- Merci de me rappeler mon impuissance face à la situation Infinie. J'apprécie toujours la grande présence d'esprit que tu as pour souligner mes pires défauts, sinon, ton mari ne voudrais pas simplement lui ordonner de nous cracher le morceau ? Il sait pertinemment que la damnation n'est pas chose facile non ? Ou alors en grand enfant qu'il est il n'est toujours pas remis de la décision de Dieu Tout Puissant concernant l'entreprise ?

Un simple coup d'oeil sur le visage de ma sœur me confirma que je n'avais pas tord : Daemon ne nous aiderait pas le moins du monde. Un soupir. Je me pinçais le nez avant d'attraper mes lunettes pour en essuyer frénétiquement les verres.

Je tournais alors les talons sans guère prêter plus d'attention à son petit manège de femme au foyer éplorée par la vie. C'était elle la vie. Qu'a cela ne tienne. Elle devait se faire une raison. Je n'avais pas de temps à perdre avec ses crises existentielles. J'étais trop occupé avec la mienne. Immédiatement je me dirigeais vers Mara. Car quoi que je fasse. Car même si le monde tendait à s'écrouler. Elle occupait toutes mes pensées et je savais pertinemment que je lui en demandais trop. Je savais pertinemment qu'elle était déjà brisée et que je ne faisais que remuer le couteau dans la plaie. Et pourtant idiot incapable que j'étais je ne savais pas comment m'excuser. Alors après une énième réflexion de ma sœur préférée, et en ce moment, je me demandais bien pourquoi, je pris une grande inspiration pour sortir de la salle et approcher doucement de Mara. Elle qui m'avait appelé Monsieur quelques minutes plus tôt. Je m'accroupis alors en face d'elle pour poser ma main sur la sienne et la caresser doucement.

- Mara... Pardonne moi. Je n'agirais plus sans réfléchir quand aux personnes qu  gravitent autour de toi. Et je ne te demanderais plus de torturer quoi que ça soit sous mes ordres. Rentre... Va dormir. Tu es exténuée...

J'apposais alors une caresse fugace sur sa joue avant de l'embrasser sur front et de glisser les clefs de mon appartement dans sa main. La_bas au moins personne n'irait la déranger. Moi encore moins. Puis, je me relevais pour retourner dans le grand bunker, attraper une chaise et m'asseoir devant Théodore.

- Ta main se remet bien ? Bon. Tu attendais ça avec impatience je suppose, tu étais le préféré de ma charmante petite sœur. Dommage que tu mettes ton intelligence au service de Daemon. C'est peut être pour ça que t'as baissé dans son estime ?

Je haussais les épaules avant de faire apparaître dans ma main un verre de vodka, et de le lui tendre.

- Tiens ça te fera peut être oublier la douleur. Maintenant dit moi ce que tu veux en échange de tes informations. Tu sais pertinemment que c'est moi qui tire les ficelles de cette entreprise dans l'ombre depuis des années. C'est quoi ton prix ? Tu feras attention, tu saignes au niveau de l'arcade et du nez...



 
Mer 29 Jan - 22:45
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti


Cierra fut la première, tu fus le second. Tu n’as que peu de différence avec les autres, contrairement à elle, mais toi tu eu le mérites d’arriver chez cet imbécile heureux si jeune que tu ne t’en souviens même pas. Tu étais indifférent. Elle ne t’aimais pas. C’est toujours le cas. Puis il y eu Siri, pauvre Siri, que tu n’eus aucun mal à manipuler. Petit con sinueux qui lui enfermait dans le crâne des affres horribles sur son existence. Murmures implacables, improbables, si facile, trop facile. Garance ? Oh si peu digne d’intérêt que tu oublies encore parfois son existence. Puis vint le tour de Marabella-Rose. Oh. Oui. La née-vampire, la sang pur. Elle avait était enfermé dans une cage disait-on, pour en faire une bête féroce assoiffée de sang. Tu avais dix ans quand elle passa le pas de ta porte. Dix ans et tu savais déjà à quel point cette gamine, à peine plus jeune que toi, qu’on mit en quarantaine « juste au cas ou » pendant six mois allait chambouler le reste de ta vie. Vivante la trouvait intéressante et toi tu n’étais pas assez contrôlable. Étais-ce étonnant ? Tu es de ceux qui brise les règles, les attentes, de ceux qui profite au maximum sans aucun scrupule. Tu es du même bois que Vivante. Cette même race immonde, contagieuse, insalubres. Mais ce n’est pas ce qu’elle cherche à la longue. Elle en voulait une qu’elle pourrait démolir, et Marabella-Rose n’était absolument rien du haut de ses sept ans, absolument rien d’autre qu’une coquille vide terrorisée.

Tu ne pouvais pas l’approcher seul. Vivante y veillait. Mais tu su trouver une certaine grâce au yeux de ta petite sœur. Tu lui faisais des cadeaux, tu lui parlais convenablement, normalement, et ce fut la seule finalement avec qui tu eu une réelle affection. Tu savais, déjà, que les autres se chargeraient de la broyer pour en faire quelque chose à leur image. Et à ce moment là, toi, tu pourrais advenir de ce que tu ferais de son cas. Alors dans le fond, t’inquiètes tu pour elle ? Es tu seulement capable d’amour ? Je ne crois pas Théodore que tu ne puisses aimer durablement quiconque. Tu es la lie de l’humanité. Un des pires humains que le monde peut porter. Tu n’as aucune excuse Théodore. Tu n’en as aucune car finalement tu ne te souviens même pas de tes parents. Crois-tu vraiment que le mal est génétique ? Crois-tu vraiment que tu fais tout ça car avant toi tes parents étaient des merdes ? Non Théodore, pauvre angelot blond. Tu es immondes, abjects, purulent. Tu profites, tu avales, tu brises, tu laisses en souffrance quiconque. Pour tes simples besoins. Seulement tes besoins. Alors quand elle revient a Devil’s Paintbrush au bras de ce fou de Canterbury, quand elle revint avec cet air perdue, soumise, ses bleus parsemant son corps tu su qu’il était le moment d’agir. Il fallait que tu te débarrasses de lui en premier lieu. Tu l’as poussa à demander le divorce. Puis tu lui rappelas son rêve d’enfance, quand elle réussit à torturer et tuer le Poltergeist qui s’en prenait à Luciole. Oui, tu t’en souviens très bien, le même que tu avais relâché, et lié à ta plus jeune sœur car tu ne supportais même pas son existence. Tu n’avais pas prévu que cela te serais utile, car tes plans ne sont pas si longs, si concrets Théodore. Tu n’es pas si intelligent. Mais tu su rebondir, ce fut admirable dans ton horreur.

Mais comme Vivante, pauvre con, tu n’avais pas prévu que Le Temps s’attacherait à elle. Oh, tu savais que l’Ordre finirait par la formater, la rendre encore plus soumise. Tu ne pensais pas que cela se personnifierait dans la carapace de ce manipulateur de Zzeit. Une si grande erreur. Maintenant tu étais bloqué, tu ne pouvais pas la laisser s’envoler. Alors il fallait composer. Bien. Réfléchis. Respire. Réfléchis. Puis une main brisée sous un talon de bois. Bravo Théodore, tu ne l’avais pas volé. Au moins elle vint à ton secour. Pauvre petite chose blessée qui s’agenouille pour le supplier. Alors elle en était à ce point ? Un être rampant. Parfait. Cela te permis d’y voir plus clair, les agissements, la colère du Temps. Ce connard est amoureux d’elle, elle allait devenir sa faiblesse. Elle l’était déjà. Alors qui contrôle Marabella-Rose, contrôle tellement de chose finalement. Cela n’avait jamais était aussi vrai.

Puis Infinie dans toute sa splendeur. Elle te soigna tant mieux, mais la douleur ne passa pas, elle s’empira. Incapable de réfléchir, incapable de respirer convenablement. Pauvre angelot, si faible dans ton emprise humaine, si merdique quand tu geins couché dans un coin. Tu réussis quand même à observer ta sœur disparaître, fort bien. Tu sais qu’elle va aller se droguer, avec tes merdes, au point de s’abrutir totalement. Tout ça pour supporter, tout ça pour ne plus souffrir. Elle était la plus faible de toute finalement.

- Je l’ai assez pratiqué pour admettre qu’elle doit vraiment bien se foutre de votre gueule effectivement. Vous lui donnez tellement raison actuellement que vous en devenez risible ta saloperie de frère et toi.

Ta voix, encore engourdis, avait traversé le silence. Jennifer avait fini par se calmer, il semblait ailleurs. Tu en profitas pour te relever douloureusement, poussant du même coup un cri plaintif, avant de te traîner pour détacher le Signataire. Il gargouillait des trucs dont tu te foutais en te voyant, beaucoup trop jouasse en vu de la situation.

- Je veux que tu te la fermes totalement maintenant Jen et tu ne bouges pas comme un bon garçon. Rend moi fier.

Tu apposas un baiser sur son front avant de te traîner de nouveau pour te laisser choir au sol, le dos contre la table. Zzeit reviens. Tu prends son verre. Tu hausses les épaules. Tu bois d’une traite et en lui faisant signe de te resservir tu lui offres un sourire narquois. Il négocie. Enfin.

- Comment elle va ? Elle nous a offert un grand moment de pathétisme là. Tu sais quelle va retourner se droguer et boire à cause de ta connerie ? Tu peux remercier ta sœur d’être en grève, je suis certain qu’elle se serait foutu en l’air sinon.

Tu ne rigolais pas, tu ne trouvais même pas ça drôle. Ta tête tournait, tu pissais encore le sang, tu n’appréciais même plus la malice de la situation.

- L’ironie est palpable, non, connard ? Tu hais les humains, pourtant tu es amoureux de Mar’. Bordel, que tu es faible. Elle est plus humaine que moi, Vivante à tout fait pour ça. Elle buvait cette merde de Red Violin quand elle était gamine, pour l’éloigner au maximum des Vampires. Jusqu’à a avoir failli crever. Ahaha. Incapable de mordre qui que ce soit avant l’autre tâche. Je pensais pas qu’elle nous mettrait de nouveau ce con de Canterbury dans ses pattes. Franchement… Ça a foutu plus la merde qu’autre chose… Tu me trouves abject parce que je la manipule, mais toi alors ? Elle t’es tellement soumise que ça me donne envie de gerber. Tu la terrorises et pourtant elle t’aimes. Félicitation mon salaud !

Tu lèves ton verre à son honneur avant de rigoler froidement, ce qui eu pour effet de t’arracher un haut le cœur.

- Je te dirais bien de ne plus l’approcher, ça m’arrangerait, mais tu es tellement un connard que tu préférerais qu’on explose tous plutôt que de ne pas la posséder.

Et tu avais bien trop à faire pour exploser maintenant. Alors, un sourire figé sur ton visage tu te releves, reprenant ta superbe autant que faire ce pu.

- Déjà laisse partir Jen. Le retrouver dans cet état la mettra en colère et elle fera des erreurs. Vivante est bien trop calme pour le moment. Je sais déjà dans quelle ville elle est, je ne t’ais pas attendu pour chercher. Je peux la localiser précisément si vous l’occupez assez, en colère elle fera des erreurs stratégiques dans ses pouvoirs et j’ai déjà des grouillots sur place. Pour ce qui est du payement pour la ville débrouilles toi pour que Jennifer puisse accéder durablement dans l’Entreprise, j’ai besoin de lui à l’intérieur. Et n’essaye même pas de lire dans mon esprit pour ça, j’ai déjà demandé à mon boss de protéger toutes les informations que j'ai sur elle de toi et de sa femme. Pour la localisation exacte je veux que tu donnes ça à Mar’ et que tu t’assures qu’elle l’avales.

Tu lui tendis un pochon argenté, opaque, un nouveau substitut bien plus puissant, avant de lui sourire avec sadisme.

- Ça t’arrangeras autant que moi si elle prend cette drogue et tu le sais. T’as pas envie qu’elle se mette à faire preuve de jugeote pour le moment et qu’elle se rende compte à quel point tu es une merde, non ? Alors fais lui bouffer ça et je vais te retrouver La Mort en moins d’une semaine pour que tu puisses continuer à te perdre dans la chaleur de son corps et de son âme.
Jeu 30 Jan - 9:40
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Zzeit Zeitlosen
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J'observais avec tout le dégoût dont j'étais capable le freluquet en Prada qui jouait les diables de maison. Quoiqu'il dise. Quoiqu'il fasse. Qu'il se hisse ou non à ma hauteur, jamais au grand jamais ne lui accorderais plus d’intérêt qu'à un rebut. Rien ne pourrait changer le jugement que je portais sur lui. Pas même @Marabella-Rose Canterbury. Il étais ce qu'il y avait de plus vil, de plus mauvais, dans les jeux de hasard de notre père le tout puissant. Il était de ceux qui s'acharnent sur le sein de la vie comme de vulgaires sangsues sans âmes et sans essence. Il n'était qu'une coquille vide. Une chaire putréfiée qu'on laissait pourrir sans trop savoir pourquoi. Surement parce qu'il n'était pas récupérable, c'était ancré en lui comme une gangrène. Et ça avait gagné son cœur il y a bien longtemps de cela. Froid. Distant. Impassible, j'observais son manège. Jennifer le trahirait un jour c'était certain. Car si cette saloperie de petite tête blonde avait l'âme frelatée, le brun lui, n'en avait guère plus qu'un vague souvenir. Mais il ne semblait pas avoir conscience de l'erreur terrible qu'il commettait en s'attachant ainsi à un signataire. Oui. Il était clairement attaché à ce garçon. Ce n'était ni de l'amour. Ni de la tendresse. Non Jennifer représentait à ses yeux quelque chose de contrôlable. De malléable. Un pantin de plus, mais un pantin fidèle et aussi maléfique que son esprit tordu et étroit puisse l'espérer. Et plus j'y réfléchissais, plus tout cela me semblait clair: Jennifer signerait assurément la fin de ce petit merdeux. C'était parfait. Parfait pour moi. Je n'aurais probablement même pas à lever le petit doigt pour me débarrasser de sa vie encombrante. Mieux encore : personne ne pourrait m'en tenir rigueur, les signataires étaient l'affaire de Daemon. Qu'il les gères lui même.

– Ma foi Théodore je te pensais plus malin. Insulter la seule personne dans cette pièce à même de sauver ta misérable et insignifiante petite vie n'est pas ce qu'il y a de plus malin. Hors tu as de la chance, je suis un connard mais un connard capable d'écouter ce que sa grande sœur à a lui dire, alors à moins que tu ne désires que ma très chère sœur te détruise aux yeux de son mari fidèle, il serait peut être judicieux de savoir différencier tes ennemis de tes alliés. Ne me remercie pas, ce conseil pourra te servir dans ton petit business malsain

Un sourire carnassier s'étira sur mon visage. Il était enclin à négocier, soit. Qu'il tente de m'atteindre avec son sarcasme. C'est la preuve d'intelligence la plus basique qui soit. Je me fermais. Je laissais ses piques acérées glisser contre cette immense muraille que j'avais appris à construire durant tant et tant d'année que le souvenir de ma propre candeur semblait être illusoire. Oui. J'avais appris que le genre humain était la pire des créations de mon père. Prétentieux. Avides. Présomptueux. Perfides. Vicieux. Égoïstes. Rien n'était jamais assez. Rien ne serait jamais assez. Et pourtant il détenaient la chose la plus précieuse de ce monde. Ils pouvaient mourir. Fermer les yeux sur un point final. Laisser le monde tourner sans eux. Il n'étaient fait que pour aimer, inventer, cultiver et chérir. Et aucuns de ces sombres crétins n'en était vraiment capable. Surement pas Théodore. Je comprenais soudainement Vivante. Je comprenais son envie de raccrocher. De s'enfuir. D'avoir une vie. Une vrai vie pas cette vaste blague perdue dans les méandres tortueux que l'esprit de notre père avait construit. Pas cet instant hors de tout qui n'avait ni fin, ni réel commencement, ni pause, ni avancée. La vie d'une entité était un interlude interminable au goût âcre et à l'odeur pestilentielle. Le blond déblatérait ses conneries sans que je ne l'écoute. Il ne me faisait pas encore de propositions concrète. Non il se contentait de gesticuler en me rappelant ce que j'étais, ce qu'il était, ce que Mara était, et ce que mes sœurs était. Comme si je n'étais pas déjà au courant. J’avais envie de bailler. Était-ce de la fatigue ou un ennuie certains ? Probablement un peu des deux.

- Mon pauvre garçon. Si Marabella-Rose devait mourir, je serais au courant. Penses-tu vraiment que j'ignore ce qui peut se tramer dans le crâne sordide de Vivante ? Permet moi de te rappeler qu'elle l'a choisie elle, et pas toi. Probablement pour une raison bien précise. Alors tu sais, elle pourrait s'enfiler tout les kilos de drogue qu'elle désire, elle n'en mourrait pas. Ce n'est pas à moi de le décider. Mais c'est ainsi et toi aussi, tu le sais très bien. Après tout tu n'es que de la viande trop avariée pour servir les plans de Vivante. Tiens qu'est ce que ça fait Théodore ? Qu'est-ce que ça fait d'être l'option de trop ? Celle qu'on ne prendra jamais parce qu'elle n'est absoluement pas viable... C'est triste. Tu aurais pu être utile.

En un claquement de doigts son verre se rempli. J'aurais bien remplacé l'alcool par du cyanure dans de la crème d'amande. Simplement par plaisir je crois. Oui. Simplement et uniquement pour le plaisir de le regarder convulser, puis étouffer lamentablement dans sa propre gerbe. Mais bon... l'heure n'était pas à la détente et aux petits plaisirs. Je pouffais de rire en l'entendant me faire remarquer que je préférerais nous voir tous exploser que d'abandonner ce que j'avais avec Mara.

- C'est à dire que je ne le préférerais pas. J'aimerais très sincèrement que ça arrive mais vois-tu, j'ai moi même mes supérieurs. Et puis ça ne plairait pas trop à Infinie je crois, elle a encore des choses à faire ici-bas dont seule elle-même connait le secret.

Probablement rendre une autre race stérile, tester toutes les marques de thés et en faire une appréciation rigoureuse et critique et s'enivrer des plaisirs charnelles que Daemon lui offrait. Ma fois, elle avait surement d'autre passion. C'est long l'éternité. Et alors que j'étais près à repartir me perdre dans mes pensées pour oublier le flot d'absurdité qui s’échappait de la bouche déformée de colère et de douleur du jeune garçon, enfin, soudain, alors que c'était inespéré, il se mit enfin à négocier. A donner ses conditions. Oh et quelles conditions ! Ma foi la première n'était pas dénuée d'intelligence, et je ne voyais guère plus d’inconvénients à laisser Jennifer courir dans l'entreprise qu'à essuyer les plâtres chaque fois que Vivante décidait qu'il n'y avait pas eu assez d'explosions dans la semaine. Un caprice d'enfant de plus ou de moins. Mais la deuxième condition me fit tiquer. Je n'en montrais rien, bien que j'eût très envie sur l'instant de plonger ce dégénéré congénitale dans une cuve d'acide. Cela-dit l'odeur ne serait pas des plus agréable. Alors que je haussais les sourcils le petit paquet qu'il tenait dans ses mains s’enflamma, passant par toutes les couleurs des composés chimique constituant sa merde en pochon. Un autre substitut à Take-The-Pill donc ? Pas très discret la poudre...  

- Manifestement je ne vois aucun inconvénient à ta première condition. Mais tu fournis Marabella depuis des années. C'est toi qui en a fait ta testeuse personnelle, cesse un peu de chercher à te dédouaner par tout les moyens qui se présentent. Si tu veux qu'elle s'abîme un peu plus dans ta connerie, tu as le champ libre, elle est assez grande pour gérer ses addictions seule. Si elle veut se détruire grand bien lui fasse. Ce n'est pas de mon ressort, et qui plus-est, elle n'y arrivera pas.

Chaque mot m'arrachait la gorge. Je ne désirais pas voir Marabella comme ça. Je ne désirais pas croire en l'absolue vérité sortie de la bouche de ce petit chacal prétentieux. Nier l'évidence était plus simple et j'étais le premier à préféré la facilité à la complexité. Mais il était de mon devoir de ne pas ployer. De ne pas alimenter la bassesse de ses petits paries sur l'avenir. C'était à moi de l'écrire. Pas a ce nabot ridicule. Je soupirais avant de faire apparaître une tisane dans les mains de ma sœur @Infinie Darkside, elle aussi avait l'air au bout de sa vie. Je lui en avais demandé trop. Comme toujours.


- Donc ?  Tu as d'autres conditions où je continue de vous torturer tout les deux jusqu'à ce que me passe l'envie ? Tu sais Mara est plus douce que moi. Et je n'aime pas plus les signataires que les pauvres asticots dans ton genre. Par contre t'entendre hurler je crois que ça, j'ai fortement apprécié. Plus aigu que ce que je pensais d'ailleurs ! T'as travaillé ta voix pour atteindre ces notes où c'est naturel chez toi ?  

@Théodore Yéti



 
Lun 3 Fév - 21:40
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Théodore Yéti
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Théodore Yéti


Et toi, sais-tu à quel point tu n’es rien ? T’es-tu déjà seulement posé la question, dans les méandres infinis de ton esprit ? As-tu seulement une fois remis en cause ta capacité à faire quelque chose ? À agir ? Lors d’une nuit noire, une nuit sans pareille, où tu es incapable de dormir parce que cette angoisse sourde, presque comme ton âme tant elle est connue, t’étreins le ventre. Ou un matin, au réveil, alors que tu pars faire ce pour quoi tu es fait, alors que tu tentes de te persuader, sais tu as quel point tu n’es rien ? Oui toi, dans toute ta splendeur, dans ton flegme, dans ta colère, dans ton envie d’être quelqu’un de bien ou de mauvais. Sais-tu a quel point tu n’es rien ? Et cela n’a jamais était aussi vrai, aussi tangible qu’à cet instant. Alors oui, tu peux te débattre, tu peux hurler, tu peux t’énerver contre moi ou ton assemblée. Tu n’es rien. Rien de plus qu’une poussière, qu’une pauvre âme tellement humaine, fragile, que le monde pourrait écraser dans un simple pincement de doigts.

Théodore. Voyons. Que comptes-tu faire ?  

Tu l’observes, ton visage teinté d’une colère presque impassible, silencieux. Tu décryptes chacune de ses expressions, chacune de ses mimiques derrière sa façade de pierre. Oh mon chat, donc tu comptes jouer toi aussi ? Mais je t’en prie, je t’en supplie, continue la partie tout cela en devient hilarant tant vous êtes grotesques.

- Je suis le seul à avoir la formule. Elle peut dire ce qu’elle veut ça ne changera rien à ça. Parce que Vivante a déjà opéré un tour de passe-passe sur mon cerveau pour le protéger de Daemon. Et comme il aime le pouvoir autant que moi, on s’arrange vois-tu. Comme tu ne pourras pas me tuer chaton, je suis navré. Tu sais ce qui se passe dans le cerveau tortueux de ta sœur ? Tu crois que je n’ai aucun rôle à jouer ? Tu crois vraiment que ça ne l’arrange pas que notre chère née-vampire soit dans cet état ? Je ne convenais pas pour ce rôle-là, et alors ? Je préfère être un pantin avec de la liberté plutôt qu’un jouet sans âme que vous vous passez à tour de rôle comme Mar’. Et en somme toute… Tu mens.



- Bien. Fournis moi un accès constant à l’Otherside sans avoir à me soucier des douanes et je me mettrais au travail.
Mar 4 Fév - 11:22
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Infinie Darkside
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Elle aurait voulu s’en aller. Elle aurait voulu fuir tout cela, ce spectacle insupportable, se réfugier dans sa maison, dans les bras de Daemon, à jouer avec Stevie dans son grand jardin aux allures de forêt vierge. Mais elle restait là, sur sa chaise, comme sonnée, incapable d’être autre chose qu’une simple spectatrice du manège morbide de Zzeit et Théodore.

Rattraper ses erreurs? Ses goûts douteux en matière de création? Cette remarque, elle ne l’écoutait plus – elle ne l’entendait même plus. On lui avait tant serinée, rabâchée, resservie à toutes les sauces. Elle ne voulais plus perdre de temps à se justifier, à s’expliquer. Si les gens refusaient de comprendre, c’était leur problème. Elle était La Vie dans le sens du commencement de chaque chose, pas La Vie sur sa longueur. Elle ne faisait que mettre de l’essence dans le moteur de votre voiture: les routes que vous choisissiez de prendre étaient votre seule responsabilité, avec le grain de sel de Zzeit qui, pour filer la métaphore automobile, gérait les haltes, les carrefours et les péages. Elle avait donné naissance à des monstres, oui. Mais comment aurait-elle pu le savoir? Et pourquoi se concentrer sur le pire quand c’est aussi grâce à elle qu’existait le meilleur? Pourquoi tout le monde oubliait magiquement l’existence de Helen Keller, Flo Violier ou Lizzo en la rencontrant, pour lui cracher les noms de Hitler, Dutroux ou Pol Pot au visage?

– L’annonce télévisée de mon accession au poste de PDG de l’Entreprise est en train d’être diffusée à travers le monde entier. Nous pensons que cela aura des chances de lui faire commettre les erreurs dont vous parlez.

Ce fut sa seule intervention. Elle ne releva pas les mentions de son nom, de ses probables projets secrets, de son intérêt ou non à ce que l’Univers cesse d’exister, elle était au-dessus de ces joutes verbales, au-dessus de cet échange de bassesses et de mesquineries. Mais d’apprendre que Daemon était allé jusqu’à protéger l’esprit de Théodore de ses pouvoirs à elle lui laissa un goût amer en bouche. Le contrat entre eux était clair: pour le bien de toutes et de tous, jamais l’un n’ira se mêler des affaires surnaturelles de l’autre. Daemon n’avait rien à dire sur son travail d’Entité et elle se tenait à l’écart de son quotidien démoniaque. Ses signataires, son marché noir, sa pyromanie, la présence d’Azazel, elle s’efforçait de faire comme si tout cela n’existait pas. Malgré tout, quand ce respect du jardin secret empiétait sur leur lien de confiance absolue, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un malaise. Par les rouages qu’elle mettait en branle, la grève de Vivante ne se faisait pas ressentir uniquement dans sa vie d’Entité, elle affectait également son couple, sa bulle loin des manigances divines et othersidiennes; et cela, elle ne le supportait pas.

Quand une tisane apparut entre ses mains, elle adressa un signe de tête reconnaissant à son frère. Que leur relation était étrange… Quelque part, ils s’entendaient bien «par défaut», liés principalement par ce qu’ils n’aimaient pas tous les deux. Contrairement à Vivante qui s’ingéniait à ennuyer le plus de monde possible à chaque pas qu’elle faisait, Zzeit et Infinie vaquaient à leurs occupations dans leurs coins, sans trop marcher sur les plates-bandes de l’autre. Ils n’avaient donc rien à se reprocher, mais rien à se rapprocher non plus… ou si peu. Mais ils s’inquiétaient mutuellement de leur bien-être et cette inquiétude était sincère. Ou du moins fallait-il l’espérer.

Les négociations se poursuivaient comme un combat de coqs et elle se leva pour s’en aller, ce qui se passait n’était plus de son domaine, seul Zzeit avait les ressources nécessaires pour négocier ou répondre aux conditions de Théodore. Mais ce fut le moment que choisit le jeune homme pour sortir son dernier atout.

Déshabille-la.

Elle se figea sur place, surprise par la voix soudainement amplifiée par les hauts-parleurs, pétrifiée par le spectacle qui s’agitait sur l’écran géant. C’est seulement quand le Théodore en chair et en os reprit la parole qu’elle réagit, se maudissant de ne pas l’avoir fait plus tôt, de s’être laissée fasciner par l’horreur comme une biche prise dans les phares d’une voiture ou un lapin face aux ondulations d’un serpent.

L’écran, le sound-system, tout l’équipement audiovisuel du bunker cessa purement et simplement d’exister. Ce n’était pas le moment de faire dans la dentelle. En un battement de cœur elle était entre Zzeit et Théodore, faisant barrière entre ces deux forces du chaos qui s’échinaient à s’étriper mutuellement et se tirer vers le bas, vers les bas-fonds les plus dégradants de l’esprit.

– Temps. Ne réagis pas à sa provocation. Ne te laisse pas avoir par cette chose. Nous sommes au-dessus de la fange dans laquelle il rampe. Je t’en prie, je t’en supplie, pas d’actes inconsidérés sous le coup de la colère. Il se nourrit de la panique générale pour accroître sa puissance, mais que cela ne te fasse pas oublier ce qu’il est réellement: un enfant.

Elle ne savait pas quelle langue elle avait parlé, du coréen ou du touroyo ou du louvite, peut-être même qu’elle n’avait même pas utilisé de sons articulés, sa seule préoccupation étant de ne pas être comprise par quelqu’un d’autre que lui. Une main sur sa joue, sur son épaule, un regard grave, d'une intensité inhumaine. Puis elle s’accroupit au niveau de Théodore. L'observa longuement. Et l’enlaça.

Oh, elle aurait voulu le gifler, le piétiner de ses talons, lui faire subir l'Enfer sur Terre. Mais elle n'était que La Vie, la Vie qui rayonnait comme le plus doux des jours de printemps, dont l'étreinte était faite d’or et de tendresse, une étreinte d’amour comme peu peuvent se vanter d’avoir connu, et dans cette embrassade bouleversante, dans ce soudain cocon de félicité absolue, elle posa son menton sur l’épaule du jeune homme, doucement, si doucement et, du bout des lèvres, ouvertes sur un chuchot à peine audible qui chantait comme la brise, elle glissa à son oreille une goutte de poison.

– Tu auras tout ce que tu souhaites, Théodore, mon beau Théodore, mon bel enfant. Mais fait attention au jour où tu auras également tout ce que tu mérites.

La seconde d’après, elle était de nouveau aux côtés de Zzeit, drapée dans son indifférence. Son aura s’était évanouie aussi vite qu’elle s’était déployée; le froid et la douleur, mis en suspens pendant cet instant de grâce, n'en seraient que plus cruels. Après ce contact physique, son seul désir était d'aller prendre un bain.

Theós-dōron, le «don de Dieu». Si c’était ça, les cadeaux que faisaient leur père, Infinie était bien contente de ne plus rien recevoir de lui.
Mar 4 Fév - 14:13
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Marabella-Rose Canterbury
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Marabella-Rose Canterbury


Je n’avais plus conscience de rien, de rien sauf du froid et de l’impression de tomber, de me briser en mille morceaux comme si rien de plus n’était possible. Rien de plus que la chute constante, l’empathie cuisante, et la peur si profonde, si tenace. Dieu que j’avais peur. Peur de mon frère, de Vivante, de Keith et puis maintenant de lui. Comment était-ce possible ? Comment en étions-nous arrivé là ? Je ne savais même plus comment remettre en ordre mon esprit, reprendre un à un tous les versets de mon existence, tous mes souhaits, tous mes vœux, tous mes espoirs. Comment tout classifier, tout ranger et tout enfouir encore et encore. Enfouir pour recommencer, pour empiler, pour survivre et ne pas penser. Juste ne pas penser, plus jamais, et faire de moi ce qu’on attendait. Était-ce encore le plus simple ? Le moins fantasque ? Le plus sûr ? Je n’en savais rien.

Pas plus que je ne savais comment ses clés s’étaient retrouvés dans ma main, et comment sa voix si apaisante, si douce gagnait mes oreilles. Je le voyais, flou, distant, je l’entendais comme si nous étions séparés d’une dizaine de mètres. Son contact contre ma peau me brûlait autant qu’il m’apaisait. J’avais besoin de me blottir dans ses bras, ne plus jamais entendre rien d’autre que les battements de son cœur, ne plus rien sentir d’autre que ses mains dans mes cheveux. C’était à cet instant la seule solution viable, la seule solution possible. Pourtant, quand je trouvai la force de murmurer son prénom, il n’était plus là. Et son absence cuisante se faisait ressentir. Mais tout cela était déjà loin dans mon esprit, si loin. Non, actuellement je n’étais plus que frigorifiée et j’avais seulement besoin de dormir, oui de dormir et pour une fois tout arrêter. Alors je me traînai difficilement vers une pièce vide, en amont et resta dans le noir, les bras enroulés autour de mon corps. Mon téléphone dans une main, le trousseau dans l’autre. Et j’attendis, peut-être dix minutes, peut-être des heures, je n’en savais rien.

Ding.

Je sursautai, mais j’eus du mal à comprendre d’où venait se bruit. Il me semblait si familier et si lointain dans ma mémoire. Si disparate qu’il fallut attendre quelques minutes de plus pour que mon cerveau retrouve l’information.

Ding.

C’était mon téléphone. C’était donc ça. J’ouvris lentement les yeux et, tremblante, je mis quelques secondes de plus à comprendre les mots qui s’affichait sur mon écran. Putain. Je devais les trouver, maintenant. Alors je me forçai, repris une contenance, un espoir, passai une main dans mes cheveux et respirant lentement, comptant jusqu’à dix je parti, presque en courant vers la salle de crise. J’en avais oublié la situation initiale, le désordre affreux, sournois, incisif que j’avais laissé. Et tout ça se jetait de nouveau sur moi de plein fouet.

L’écran avait disparu, ainsi que les caissons, les fils électriques, les ordinateurs, tous s’étaient volatilisés. Mais ce n’était rien, rien par rapport à Jennifer incroyablement silencieux assis face à eux : Théodore et Infinie. Et cette scène, cette scène que je ne saurais comprendre. Seulement Infinie qui le tenait dans ses bras. La tête sur son épaule et cela était presque beau, presque apaisant. La chaleur, l’espoir, la fertilité, tout émanait et tranchait avec lui, oh mon cher Zzeit, en arrière-plan, si amer, si froid, si figé. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Alors quand Infinie se détacha je vue Théodore se laisser choir au sol et passer une main ébranlée sur son visage. Il releva la tête vers moi, m’observant d’un regard que je n’avais jamais vu chez quiconque de toute mon existence. Il semblait terrorisé, brisé, perdu. Il semblait avoir connu le paradis, l’apaisement total, la bonté suprême, un court instant. Un si court instant, qui lui laisserait maintenant le vide absolue, la torture la plus horrible, celle d’être sur terre et de vivre dans cet enfer sans plus jamais, et il le savait déjà, pouvoir atteindre ça seulement du bout de ses doigts.

Il se releva, explosant d’un rire tonitruant empreint de tellement de folie et de désespoir, que j’eus envie de vomir, avant de se dégager d’eux, de passer presque trop rapidement chacun des escaliers pour m’atteindre. Il se figea devant moi, et d’un sourire entendu, d’un mouvement faible, il caressa ma joue.

- Elle est à Venise. Et je vais la retrouver. Seul Jennifer sera mon payement.

Et sans le moindre regard en arrière, il passa la porte, nous laissant tous les quatre dans un ensemble qui me semblait tellement glacé. Mais il fallait avancer, il fallait faire mon travail, alors je me forçai à descendre une à une chacune des marches pour me retrouver face à eux, ressentir encore une fois à quel point j’étais dérisoire face à leur existence.

- Elle m’a contacté. Elle à dit… Je…

Ne me sentais pas, et surtout pas après tout ça, pouvoir prononcer à l’encontre d’Infinie la moindre insulte, je me contentai de leur tendre mon téléphone.

« Il est hors de question que cette salope prenne ma place dans l’ULTIMATE Death Company. Si vous voulez jouer à ça, je vous assure que vous ne réussirez pas à collecter la moindre âmes si grand bien vous prend de tenter de faire mon travail durant mon absence. Qu’elle fasse une annonce contraire. Maintenant.  »
Mar 4 Fév - 16:16
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